Résistance à la colonisation de la Palestine : Turquie

Abou Hassan avait encore en mémoire ce que Seyf disait au sujet des mouvements de la paix, qu'il accusait de servir d'alibi démocratique et pacifiste à une puissance d'occupation coloniale et belliqueuse. Grâce à eux les bourreaux se donnaient bonne conscience, disait Seyf. L'action des pacifistes valait absolution pour les exactions de l'armée.
ZEIN Ramy Khalil, Partage de l'infini, Arléa, 2005.

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    • 14/09/2011, La tournée d'Erdogan dans les pays du "Printemps arabe" : quels enjeux ?, Radio Orient
    • 14/09/2011, Barack Erdogan, la rock star du Caire, Dedefensa
      Pour ce qui concerne Erdogan, son succès est d’abord dû à la façon dont sa politique épouse les sentiments populaires qui sont devenus aujourd’hui une menace permanente pour tous les représentants de l’ordre américaniste-occidentaliste, y compris les diverses “oppositions de Sa Majesté”. De ce point de vue, Erdogan est le vecteur d’un courant général, qu’il épouse avec intelligence, notamment parce que ce courant épouse lui-même autant les intérêts de son pays que la perspective d’un réarrangement des choses et des situations au Moyen-Orient. Ce réarrangement, qui est l’une des conditions du développement d’une situation de rupture, se base essentiellement sur la réduction radicale du rôle terroriste du gouvernement israélien et de son appareil de sécurité nationale, comme courroies de transmission des forces issues du Pentagone américaniste ; la narrative démocratique est absolument secondaire et ne trouvera sa place que dans la mesure où, comme Erdogan, elle épousera ce même “courant général”.
      Dans cette partie, à côté de l’épopée d’Erdogan, il y a effectivement les dirigeants arabes ballottés entre l’ancien ordre et les nouveautés que réclame “la rue”. Plus que jamais, c’est leur faiblesse qui apparaît éclatante, qui ne se compte nullement en nombres peut-être insuffisants de chars et de commandos de “forces spéciales”, mais bien dans leur fondamentale illégitimité qui rend inefficace, en général et certainement sur le terme, l’usage éventuel des chars et des commandos des “forces spéciales”. C’est pour cette raison, à cause de ce ballotage permanent et de leur illégitimité qui ne cesse de les abaisser, que les pauvres généraux égyptiens, notamment, continueront à jouer un jeu ambigu et peu glorieux, et à finir toujours par se “réfugier” (!) dans une position de dureté (à l'encontre d’Israël, certes) épousant dans une version édulcorée celle d’Erdogan, parce qu’ils ne voient pas d’autre sauvegarde finalement que de rencontrer ce qu’eux-mêmes devinent des sentiments populaires. Ils ont cette paradoxale tendance des faibles dans ces circonstances incertaines où ils perdent pied, à rejoindre comme ils le peuvent la fermeté des politiques nouvelles et audacieuses, en maudissant cette démarche parce qu’ils détestent au fond cette sorte de politique, et tout cela parce qu’ils n’ont pas assez de force pour défendre, sans parler de l’imposer, la véritable politique qu’il voudrait voir suivre : un statu quo ripoliné, avec un peu plus de politesse affichée de la part d’Israël, et le reste sans réel changement, – et “plus ça change, plus c’est la même chose”...
    • 12/09/2011, Les enjeux de la tournée des printemps arabes de Recep Tayyip Erdogan, Observatoire de la Vie Politique Turque
      L’escalade verbale entre la Turquie et Israël s’est poursuivie au cours du week-end alors même que Recep Tayyip Erdogan doit arriver en Egypte le 12 septembre. Après les remous provoqués par son annonce, la semaine dernière, d’un renforcement de la présence maritime turque en Méditerranée orientale, le premier ministre turc a expliqué, le 11 septembre, sur la chaine Al Jazeera qu’en réalité l’arraisonnement meurtrier du Mavi Marmara par des commandos israéliens était un «casus belli», mais que son gouvernement avait choisi de «réagir conformément à la grandeur» de son pays et de «montrer de la patience.» Cette nouvelle déclaration fracassante est intervenue au lendemain de la manifestation, qui a tenté de prendre d’assaut l’ambassade d’Israël au Caire, c’est-à-dire au moment où les relations égypto-israéliennes sont tout aussi tendues que les relations turco-israéliennes.
    • 10/09/2011, La tenaille furieuse, Dedefensa
      L’une des mâchoires de la tenaille est turque, l’autre égyptienne. On mesure la puissance de l’événement, au travers de la puissance de ces deux pays, de l’activisme soudain de leurs politiques vis-à-vis d’Israël, encore une fois d’un activisme qui n’a rien de fondamentalement prémédité et de coordonné, et pourtant s’exprime comme s’il y avait préméditation et coordination.
      On ne sait pas, bien entendu, où va nous mener cette affaire triangulaire Turquie-Israël-Egypte. On le sait d’autant moins, à cet instant précis, qu’on ignore les prolongements aussi bien immédiats qu’à terme de cette grave affaire de l’ambassade israélienne en Egypte, aussi bien que les circonstances du voyage d’Erdogan en Egypte. Nous sommes en plein cœur du nœud en train de se nouer de deux crises latentes depuis 2010 (entre Turquie et Israël) et depuis février 2011 (entre Egypte et Israël) ; deux crises qui sont en train très rapidement de se réunir en une, comme on pouvait le prévoir (voir le 21 février 2011 : «Plus encore, la suggestion de Haaretz selon laquelle l’Egypte pourrait évoluer comme le fait la Turquie confronterait Israël à un enfermement stratégique entre deux très fortes puissances, avec le reste des pays arabes “alliés” ou pro-occidentaux s’effritant comme autant de châteaux de cartes…») ; deux crises en train de s’intégrer l’une l’autre comme c’est le processus habituel avec la crise GCCC (GC3) ; deux crises en train de devenir une et qui devraient(ait) engendrer une nouvelle d
      La Turquie n’en fini pas de sanctionner Israël. Après l’annonce, la semaine dernière, d’une réduction de ses relations diplomatiques avec Tel-Aviv au niveau de deuxième secrétaire, et d’une suspension de ses accords militaires avec l’Etat hébreu, Recep Tayyip Erdogan multiplie les déclarations fracassantes. Il a annoncé, le 7 septembre 2011, que la marine turque assurerait la liberté de circulation en Méditerranée orientale et qu’elle y protègerait, le cas échéant, les convois humanitaires. La veille, saisissant l’occasion de la visite à Ankara de son homologue espagnol, José Luis Zapatero, avec lequel il anime le programme onusien d’Alliance des civilisations, le premier ministre turc avait déjà estimé qu’Israël était un «enfant gâté», qui avait abusé de la mansuétude internationale, tout en évoquant la possibilité d’autres sanctions, d’ordre commercial notamment. Il a enfoncé le clou également, en condamnant vertement les tracasseries subies récemment par ses concitoyens au passage de la frontière israélienne, et en estimant que Tel-Aviv n’avait pas été un partenaire loyal dans la mise en œuvre des accords militaires conclus avec son pays, tandis que son ministre des transports, Binali Yıldırım, le 9 septembre, n’hésitait pas à affirmer qu’en arraisonnant le « Mavi Marmara », l’an dernier, les Israéliens avaient eu un comportement proche de celui  des pirates somaliens.
    • 06/09/2011, Ankara suspend ses liens avec Israël dans le domaine de la défense, France 24
      "Nous suspendons complètement nos les liens commerciaux et militaires avec [Israël] concernant l'industrie de la défense", a annoncé le Premier ministre turc. Ankara exige des excuses pour le raid où neuf Turcs ont été tués en 2010.
      M. Erdogan a annoncé en outre qu'il pourrait se rendre à Gaza dans le cadre d'une visite qu'il prévoit la semaine prochaine en Egypte, vraisemblablement à partir du lundi 12 septembre, mais qu'une décision finale n'avait pas encore été prise.
    • 04/09/2011, Ankara va saisir la justice internationale pour contester la légalité du blocus de Gaza, France 24
      Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a indiqué samedi que la Turquie lancerait la semaine prochaine une procédure judiciaire pour contester la légalité du blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
      La Turquie déposera une requête devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans le courant de la semaine prochaine, a affirmé M. Davutoglu au cours d'un entretien accordé à la chaîne nationale turque TRT, selon Anatolie.
      La saisie de la CIJ est une des cinq mesures de rétorsion contre Israël annoncées vendredi par Ankara pour sanctionner le refus de l'Etat hébreu de s'excuser après la mort de neuf Turcs dans un raid de l'armée israélienne contre une flottille d'aide humanitaire pour Gaza, en mai 2010.
      "Il ne s'agit pas d'une affaire entre la Turquie et Israël, il s'agit d'une affaire entre Israël et la communauté internationale, le droit international et la conscience internationale", a souligné M. Davutoglu, cité par Anatolie.
    • 03/09/2011, Après le rapport de l’ONU sur la flottille, la Turquie réduit à l’extrême ses relations avec Israël, Observatoire de la Vie Politique Turque
      En tout état de cause, eu égard aux évolutions politiques turques et israéliennes des dernières années, ce compromis était difficile à atteindre. La détérioration des relations turco-israéliennes correspond à la montée en puissance de la politique turque de voisinage, qui a fortement amélioré l’image de la Turquie dans le monde arabo-musulman. Les prises de position des dirigeants turcs (condamnation du blocus de Gaza) et les initiatives venant de la société civile turques (participation aux caravanes ou flottilles pour Gaza) ont largement assuré la popularité de ce pays au Proche-Orient, alors même qu’il y était regardé avec suspicion pendant longtemps, en raison notamment des relations qu’il entretenait avec l’Etat hébreu. Ainsi, après l’arraisonnement du Mavi Marmara et la mort de neuf de ses passagers turcs, la Turquie était plus encore en position de tenir le rôle qu’elle s’est construit au cours des dernières années : celui du pays qui ose parler haut et fort à Israël. Elle n’avait donc aucune raison de faire des concessions à un gouvernement israélien, qui de surcroît, en raison de ses positions radicales sur de nombreux sujets, a des relations difficiles avec les Etats-Unis.
      Quant au gouvernement israélien, il était peu probable qu’il présente des excuses l’amenant à reconnaître implicitement sa responsabilité dans cette affaire. Car, au-delà même de son implication diplomatique, le drame du Mavi Marmara a en fait une dimension de politique intérieure non négligeable. Comme l’ont montré les médias israéliens eux-mêmes, l’arraisonnement meurtrier du navire turc a été le résultat d’une opération manifestement mal préparée dont les insuffisances ont souvent été pointées du doigt et sont relevés d’ailleurs par le rapport de la Commission Palmer : absence de mise en garde ultime du navire, attaque préventive hors de la zone du blocus, hélitreuillage individuel des commandos sur le navire, affolement et réaction disproportionnée de ces derniers (5 des victimes turques ont été atteintes par des balles nombreuses, tirées à bout-portant, parfois dans le dos). Jamais une telle opération conduite par des militaires surarmés et surentrainés n’aurait dû se traduire par un tel nombre de victimes, en dépit de la présence d’un groupe de passagers qui avaient certes décidé de se défendre, mais qui ne possédaient pas d’armes à feu. Pris entre sa mise en cause nationale et sa responsabilité internationale, le gouvernement Netanyahou a donc eu beaucoup de mal à gérer ce dossier. En tout état de cause, présenter des excuses lui aurait valu probablement l’hostilité des députés du parti d’Avigdor Lieberman, un risque qu’il a préféré ne pas prendre pour assurer sa survie.
    • 02/09/2011, La Turquie met à la porte les diplomates israéliens, Info-Palestine
      Ce vendredi, la Turquie a expulsé l’ambassadeur d’Israël et les hauts diplomates israéliens.
      Ce vendredi, la Turquie est allé plus loin en gelant totalement les accords militaires passés avec son allié d’autrefois.
      « La Turquie ne reconnaît pas le blocus israélien de Gaza. Elle soumettra l’étude de ce blocus à la Cour internationale de Justice. Nous commençons à prendre les initiatives nécessaire pour obtenir une prise de position de l’Assemblée générale des Nations Unies (à ce sujet) », a ajouté Ahmet Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse à Ankara.
    • 02/09/2011, Le ton monte entre la Turquie et Israël, France Inter
    • 12/04/2010, BENJELLOUN Badia, Une absence qui vaut copie blanche, International Solidarity Movement
      La Turquie est devenue depuis le massacre de Gaza en décembre 2008-janvier 2009 le champion de la cause palestinienne, voire de la nation musulmane. La position turque a été encore rappelée cette semaine passée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan alors qu'il inaugurait une nouvelle chaîne télévisuelle : « Nous ne pouvons assister au meurtre des enfants palestiniens de Gaza dans l'indifférence. Nous ne pouvons non plus être indifférents au devenir du monde musulman et de Jérusalem. Les Turcs et les Arabes sont frères et partagent les mêmes valeurs ». Le rôle du négociateur privilégié de l'Égypte, jusque-là l'interlocuteur obligatoire entre les puissances occidentales et les Arabes du front du refus, est en train de lui échapper au profit d'une Turquie qui assoit avec finesse et fermeté sa posture de puissance économique et politique plus que moyenne.
    • 27/03/2010, Abbas ne veut pas négocier sans décolonisation, Libération - Le Monde selon AFP et Reuters
      Le sommet de la Ligue arabe s'est ouvert, samedi 27 mars, par une condamnation unanime de la colonisation isarélienne à Jérusalem, susceptible de faire dérailler le processus de paix.
      Mahmoud Abbas a ainsi affirmé qu'il ne pouvait y avoir de négociations indirectes avec Israël sans arrêt des activités israéliennes de colonisation. "La destruction et l'occupation des maisons, de même que la saisie de terres, sont devenues des pratiques quotidiennes faisant partie d'un programme de nettoyage ethnique à Jérusalem", a-t-il ajouté.
      le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a estimé que "si Jérusalem brûle, ceci signifie que la Palestine brûle. Et si la Palestine brûle, ceci veut dire que le Proche-Orient brûle".
    • 19/02/2009, MIKAÏL Barah, Il existe un décalage entre le discours de la Turquie et la réalité de ses relations avec Israël, IRIS
    • 14/02/2009, Turquie : le parquet d'Ankara demande un procès contre les dirigeants israéliens, RIA Novosti
    • 12/02/2009, NASSAR Galal, Turquie/Israël : les positions, Info-Palestine
    • 08/02/2009, Crimes de guerre à Gaza, Palestine en Question
    • 07/02/2009, Gilad Atzmon : « C’est Israël, qui a besoin de la Turquie ! », Info-Palestine

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ERDOGAN Recep Tayyip

Recep Tayyip Erdogan est le Premier ministre de la Turquie depuis le 11 mars 2003.

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    • 12/04/2010, Benyamin Nétanyahou renonce au sommet nucléaire de Washington mais Recep Tayyip Erdogan y participera, Turquie News
      Se posant en médiateur du différend qui oppose les puissances occidentales et la république islamique, quant à la production par celle-ci d'uranium enrichi, la Turquie défend résolument la nécessité de parvenir à une solution diplomatique et rejette toute idée de sanctions contre Téhéran. Le premier ministre turc, notamment, s'est fortement engagé dans cette entreprise en s'efforçant régulièrement de «dédiaboliser» l'Iran. En outre, il n'a cessé de regretter que l'on puisse demander à l'Iran de se conformer aux requêtes de l'AIEA (Agence Internationale d'Energie Atomique) et au traité de non-prolifération (TNP), alors même qu'on tolère que l'Etat hébreu, qui n'est pas signataire du TNP, détienne officieusement l'arme nucléaire.
      Benyamin Nétanyahou a certes réagi rapidement en déplorant «qu'Erdogan choisisse sans cesse d'attaquer Israël». Mais force est de constater qu'Israël, mis à mal par la diplomatie turque au Moyen-Orient, tandis que ses relations avec les Etats-Unis sont au plus bas, a finalement du renoncer à participer à un sommet nucléaire où il se serait retrouvé dans une position particulièrement délicate. En réalité, cette absence du premier ministre israélien reflète l'isolement diplomatique actuel de l'Etat hébreu, et plus particulièrement la solitude sur la scène internationale du gouvernement Nétanyahou.
    • 12/04/2010, Recep Tayyip Erdogan à Paris, les yeux déjà fixés sur… Washington, Turquie Européenne
      Sur ce sujet-là [la sécurité nucléaire], en tout cas, le premier ministre turc s'est montré beaucoup plus offensif pour exposer sa propre conception de la sécurité au Moyen-Orient. Sur l'Iran, sur le conflit du Proche-Orient et sur les risques de prolifération nucléaire, il a suivi la ligne qui lui vaut à l'heure actuelle le soutien, pour ne pas dire l'admiration du monde arabo-musulman. À Paris, lors d'une rencontre particulièrement significative avec la presse, puisque tenue le 7 avril, quelques heures avant un déjeuner de travail avec le président français, le leader de l'AKP a qualifié Israël de "principale menace pour la paix régionale", en invoquant le rapport Goldstone sur l'offensive israélienne à Gaza. Quant à l'Iran, le chef du gouvernement turc a répété "que son programme nucléaire est uniquement civil" et qu'on ne pouvait pas mettre en accusation un pays pour un risque d'extension militaire que l'AIEA elle-même ne qualifie que de "probabilité". L'argument final, développé par Recep Tayyip Erdogan, a été une nouvelle fois que l'Etat hébreu possède officieusement l'arme nucléaire et qu'il n'adhère pas au Traité de non prolifération (TNP). Cette tirade, qui a peut-être incité Benyamin Nétanyahou à ne pas se rendre à Washington, en dit long sur l'état d'esprit qui est celui du premier ministre turc avant son arrivée à Washington pour un sommet nucléaire où il y a fort à parier qu'il sera avant tout le représentant d'une puissance régionale qui ne cesse de s'affirmer.
    • 08/04/2010, Erdogan : «Israël menace la paix régionale», Le Figaro
      La Turquie est traditionnellement le principal allié d'Israël dans le monde musulman. Mais les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis la guerre à Gaza fin 2008 et début 2009.
      M. Erdogan a accusé Israël d'être «la principale menace contre la paix» au Proche-Orient. «Si un pays fait usage d'une force disproportionnée en Palestine, utilise des bombes au phosphore à Gaza, nous n'allons pas lui dire: «Vous avez bien fait, bravo», a déclaré le chef du gouvernement turc. Il y a eu une attaque à Gaza qui a fait 1 500 morts [décembre 2008-janvier 2009] et les motifs invoqués sont des mensonges. Lisez le rapport Goldstone. Goldstone est juif et son rapport est clair, a poursuivi M. Erdogan, chef du parti islamo-conservateur AKP. S'il dérange Israël, c'est parce qu'il décrit des réalités. Israël mène une politique d'invasion et de provocations permanentes. Ce n'est pas parce que nous sommes musulmans que nous le disons : notre approche est humanitaire.» Il a également justifié son opposition à des sanctions contre l'Iran par le fait qu'Israël, réputé posséder l'arme nucléaire, ne subit aucune pression.
    • 11/02/2009, Erdogan, "leader du monde", Global Voices
    • 11/02/2009, Erdogan : nouveau Nasser du Moyen-Orient ?, Contre-Feux
    • 07/02/2009, "La barbarie d'Israël est au-delà de la cruauté", Palestine en Question
    • 03/02/2009, FREIDMAN George, Le coup de sang d’Erdogan à Davos et l’avenir de l’État turc, International Solidarity Movement
    • 03/02/2009, M. K. BHADRAKUMAR, La rebuffade turque change la donne au Proche-Orient, Questions Critiques
    • 01/02/2009, La Turquie tente de s'imposer comme médiateur impartial au Proche-Orient, AFPS
    • 30/01/2009, Erdogan à Davos : une gifle donnée à Shimon Peres, Info-Palestine
    • 30/01/2009, Coup de colère d'Erdogan contre Israël, Palestine en Question

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Dossier créé le 16/01/2009 et mis à jour le 24/08/2017
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