Chronique de la Colonisation de la Palestine 2013

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Revue de presse via Netvibes


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Sources

Novembre

  • 14/11/2013, Serge LEFORT, American Radical - The Trials of Norman Finkelstein Documentaire de David RIDGEN et Nicolas ROSSIER, Monde en Question

Avril

  • 04/04/2013, Serge LEFORT, Les femmes ignorées des féministes, Monde en Question
  • 04/04/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 03/04/2013, Amira HASS, The inner syntax of Palestinian stone-throwing, Ha'aretz
    It would make sense for Palestinian schools to give classes in resistance: how to build multiple 'tower and stockade’ villages in Area C; how to behave when army troops enter your homes; how to identify soldiers who flung you handcuffed to the floor of the jeep, in order to submit a complaint.

Mars

  • 11/03/2013, The Gatekeepers Documentaire de Dror MOREH, Monde en Question
  • 07/03/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine

Février

  • 28/02/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 19/02/2013, Sandrine MANSOUR MERIEN, L’histoire occultée des Palestiniens, 1947-1953, Privat, 2013 [Info-Palestine]
    Ce livre est un événement ! L'auteur, historienne palestinienne, y développe une approche différente et nouvelle des conflits arabo-sionistes, et replace la Catastrophe, traduction française du terme arabe nakba qui évoque le début de l'exode forcé des palestiniens en mai 1948, dans une perspective historique nourrie d'archives nouvellement ouvertes et de textes d'historiens, tant palestiniens qu'israéliens.
  • 14/02/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 07/02/2013, Amira HASS, L'aide humanitaire ou l'argent du silence, Ha'aretz - Plate-forme Charleroi-Palestine
    L’aide généreuse apportée aux Palestiniens via des canaux divers est la récompense offerte par l’Occident en échange de la tolérance envers l’apartheid israélien.
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    Même quand ces équipes de secours sont très attentionnées, compatissantes et dévouées, l’aura de leur monde habituel, confortable et sain les entoure, les séparant ainsi de ceux pour qui les catastrophes sont une habitude. Les premiers gagnent leur vie grâce aux calamités, les seconds les vivent. Même sans être cynique, ce scénario l’est par définition.
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    Ça aussi, c’est un énorme succès israélien : La préoccupation internationale, quotidienne et constante, à propos des conséquences de la domination et du contrôle d’Israël sur les Palestiniens et leurs terres est humanitaire plutôt que politique. Contre leur volonté, ces participants dévoués à l’effort humanitaire sont une feuille de vigne pour les États occidentaux qui soutiennent les droits et l’indépendance des Palestiniens sur papier tout en acceptant l’apartheid d’Israël dans la pratique.

    L’apartheid génère des causes caritatives pour lesquelles on organise des conférences importantes assurant à de nombreux Palestiniens et bureaucrates étrangers une existence (confortable). L’aide généreuse aux Palestiniens, via divers canaux, est la récompense offerte par les États occidentaux en échange de la tolérance qu’ils affichent à l’égard de l’apartheid israélien et des encouragements qu’ils lui apportent, sous forme d’étroits liens défensifs et de multiplication des relations commerciales et des échanges culturels et scientifiques.
  • 07/02/2013, Céline LEBRUN et Julien SALINGUE (sous la direction de), Israël, un État d’apartheid ? - Enjeux juridiques et politiques, L'Harmattan, 2013 [Blog de Julien Salingue]
    La démarche de ces diverses contributions consistant à se demander si l'Etat d'Israël peut être qualifié d'Etat d'apartheid n'est pas idéologique mais scientifique. Elle se fixe pour principal obkjectif d'enrichir le champ des études consacrées au conflit opposant Israël aux Palestiniens. La mise à l'épreuve du concept d'Apartheid permet un regard nouveau et de sortir des approches dites "équilibrées", avatar idéologique de la fiction du "processus de paix".
  • 07/02/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 05/02/2013, Les livres de classe palestiniens et israéliens perpétuent les préjugés, AFPS
    C’est dans les livres de classe que se situe une part importante des racines, en tout cas de la perpétuation, du conflit israélo-palestinien. D’où l’intérêt de se livrer à une analyse approfondie de leur contenu. Trois experts se sont attelés à cette tâche, pendant trois ans : les professeurs Sami Adwan, de l’université de Bethléem, Daniel Bar-Tal, de l’université de Tel-Aviv, et Bruce Wexler, de l’université américaine de Yale.

Janvier

  • 31/01/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 24/01/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 23/01/2013, Aluf BENN, Why Netanyahu failed and Lapid surprised, Ha'aretz
    Netanyahu knew that Israelis are concerned about the economy, housing prices and Haredi draft evasion, but he chose to ignore these issues in favor of the Iranian threat, “indivisible Jerusalem” and plans to build thousands of homes in the settlements. Again and again – including on Election Day itself – he was photographed at the Western Wall and with Israel Defense Forces soldiers. All this may have looked good on Netanyahu’s Facebook page, but it didn’t speak to voters’ hearts.
  • 23/01/2013, Back to Israel's political grind, Ha'aretz
    No revolution happened yesterday. At most, the migration route between left and right was lengthened. The big tent of the nationalist camp was stretched in every direction in order to accommodate new guests, those who broke down in the middle of the journey, in the “center.” That’s all. The lottery is over, your ticket lost again.
    Now we should really start to worry. Someone has to pay for the budget deficit, the failure of the peace process, the frustration over inequality, and also to pull the Iranian threat off the shelf. It’s a pity ? it was actually pleasant to sit in the political waiting room. There was hope in there.
  • 23/01/2013, La victoire amère de Nétanyahou, eurotopics
    Aux législatives israéliennes de mardi, la coalition de droite Likoud-Beitenou du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a obtenu la majorité des voix. Elle a toutefois enregistré des pertes importantes par rapport au scrutin précédent. Netanyahu s'est trompé en voulant organiser des élections anticipées, estiment les commentateurs, et selon eux, la nouvelle Knesset ne changera rien à l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix.
  • 22/01/2013, Amira HASS, Les ghettos palestiniens, créés par la violence, sont des projets israéliens en préparation depuis 1967, Info-Palestine
    Quand le dirigeant du parti Habayit Hayehudi (Foyer juif) et étoile montante de la politique, Naftali Bennet, demande l’annexion de la Zone C, la partie de la Cisjordanie sous le contrôle sécuritaire et civil israélien, il suit la logique de chacun des gouvernements israéliens : maximiser le territoire, minimiser les Arabes.

    Si Bennet peut proposer l’annexion, c’est parce que chaque coalition au pouvoir depuis la guerre des Six-Jours – qu’elle ait été dirigée par le Likoud ou le Parti travailliste... - en a jeté pour lui les bases spirituelles et politiques.

    Comme je l’ai dit un million de fois, et que je le répèterai encore un million d’autres : la Zone C est une énorme réussite de la politique israélienne et de ses exécutants, l’armée et l’Administration civile. Elle rentre dans le cadre d’une politique avisée, bien exécutée, parfaitement bien conçue…

    Bennet est probablement assez correct/sincère pour reconnaître la dette dont il est redevable aux générations précédentes de politiciens et dirigeants militaires israéliens qui ont chauffé le pays pour son plan d’annexion, lui garantissant que le faire accepter serait aussi facile que de couper au couteau du beurre au soleil.

    …En d’autres termes, l’objectif – qui s’est déroulé avec l’avènement du temps – était de concentrer les Palestiniens dans des réserves, après les avoir dépouillés de la plus grande partie de leurs terres. Et s’ils renoncent et partent à l’étranger, c’est de leur propre volonté…

    Tel est le véritable compromis historique israélien. Il ne se fait pas avec les Palestiniens, mais avec les diktats de la réalité et au sein des divers courants idéologiques sionistes. Les réserves surpeuplées, rebutantes – dont la création est un acte de violence pur et simple - sont un compromis entre la volonté constante d’éjecter les Palestiniens hors de leur terre et la reconnaissance que les conditions régionales et internationales ne le permettent pas.
  • 19/01/2013, La Palestine : un récit qui doit encore s’imposer..., Info-Palestine
    Qu’ont donc en commun un agriculteur palestinien qui vit dans un village reculé entre les collines de Cisjordanie, un prisonnier qui suit une grève de la faim dans une prison israélienne et un réfugié qui erre à travers tout le Moyen-Orient pour trouver un refuge ?
    Ils ne font tous qu’un dans un récit simple, authentique, solide et unifiant. Le problème cependant, est que les médias et les milieux universitaires occidentaux reflètent difficilement cette réalité ou la déforment intentionnellement, la mettant en pièces si nécessaire, diffamant ses protagonistes.
    Un récit palestinien authentique - qui soit inséré dans une histoire palestinienne originale et construit par la pensée des Palestiniens - est en grande partie absent des médias occidentaux et à un degré moindre, du milieu universitaire. Si une telle intention est jamais manifestée, tout ce qui relève de la Palestine est soit réduit à une note marginale dans un discours israélien plus large, ou au mieux, juxtaposé à un discours pro-israélien, mais le plus souvent avec une teinte d’hostilité. Des articles traitant des Palestiniens sont souvent déconnectés les uns des autres, les informations sont séparées, avec apparemment aucune relation entre elles. Ces articles ont tous une connotation négative. Dans ce récit, un agriculteur, un prisonnier et un réfugié n’ont guère de choses qui les relient. A cause de cette approche délibérée, la Palestine se retrouve présentée bout par bout, avec des idées, des notions, des perceptions... mais rien de complet ou simplement d’intégré.
    D’autre part, un récit israélien est presque toujours d’une seule pièce, selon la nature des contextes intellectuels, politiques, universitaires ou religieux. Même ceux qui osent critiquer Israël dans un des principaux médias occidentaux, le font toujours très prudemment, en prenant des gants et avec précaution. Les résultats de cet exercice habituel sont que l’image sanctifiée d’Israël reste en grande partie intacte. Pendant ce temps les Palestiniens sont constamment à se bagarrer pour un espace et une représentation digne de ce nom, face à un récit pro-israélien très protégé.
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    Une narration qui s’appuierait sur l’ensemble des récits reflétant l’histoire, la réalité et les aspirations du peuple de Palestine, refléterait une véritable compréhension de la dynamique du conflit. Ces récits qui marquent des générations entières de Palestiniens sont assez puissants pour remettre en cause la partialité et la polarisation actuelles. Les Palestiniens sont ni des « martyrs » potentiels ni des « terroristes » potentiels. Ce sont des personnes à qui sont refusés les droits de l’homme les plus basiques, qui ont été dépossédées de leurs terres et qui sont gravement maltraitées.Ces gens ont résisté pendant plus de six décennies et ils continueront à résister jusqu’à imposer le respect et l’application de leurs droits. C’est là que se trouve le cœur du récit palestinien, bien qu’il ait été le plus souvent occulté. Une véritable approche, soucieuse de vérité historique, exigera une bien plus forte mise en évidence du riche récit collectif « des gens du peuple ».
  • 19/01/2013, "En Israël, il y a quelque chose d’une tragédie grecque", Le Monde - AFPS
    Notre pays vit totalement refermé sur lui même, dans la sécurité, la consommation, déconnecté d’une réalité définie avant tout par la colonisation et l’occupation. C’est l’hybris, le pêché de démesure, l’aveuglement dans la puissance. Le monde autour de nous change, le Hamas est sorti renforcé de la dernière guerre à Gaza, les relations avec Washington sont très mauvaises, mais notre classe politique est incapable de se corriger. Elle veut croire que ce qui ne fonctionne pas avec la force, fonctionnera avec davantage de force. C’est le produit d’une mentalité coloniale.
  • 17/01/2013, Les confessions des espions du Shin Beth secouent Israël, Le Figaro
    Dans un documentaire, The Gatekeepers, sélectionné pour les Oscars, d'anciens chefs du service de renseignements dévoilent leurs méthodes et jugent que la répression face aux Palestiniens mène à l'impasse.
    Ils ne sont ni des pacifistes ni des idéalistes, mais des professionnels du renseignement et de l'action. Aucun n'a jamais laissé de scrupules moraux interférer avec ses décisions ni n'a reculé devant des méthodes expéditives pour lutter contre l'activisme palestinien.
    Pourtant, tous reconnaissent que la politique sécuritaire israélienne dans les Territoires occupés n'est pas viable à long terme. «Ce n'est que de la tactique, pas de la stratégie», résume l'un d'entre eux. Ils savent d'autant mieux de quoi ils parlent qu'ils ont été depuis trente ans les principaux responsables de sa mise en œuvre.
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    Mais le plus troublant reste la conclusion qu'ils tirent de leur expérience. Ces hommes, qui ont passé toute leur carrière à rassembler, analyser et exploiter tous les renseignements possibles sur les Palestiniens et à monter des opérations clandestines visant à décapiter les organisations d'activistes, arrivent tous au même constat: «On gagne toutes les batailles, mais on perd la guerre.» La répression n'est pas la solution.
  • 17/01/2013, Palestine : La bataille des colonies, AFPS
    Les Palestiniens ont désormais recours à la résistance non armée pour contrer la colonisation. Les pressions internationales n’ont jamais dissuadé Israël de poursuivre sa politique.
    En l’absence de tout espoir de relance du processus de paix, l’action des Palestiniens se limite désormais à lutter contre l’extension des colonies israéliennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Des Palestiniens ont ainsi lancé une nouvelle tactique pacifique pour faire face au nouveau projet de construction de colonies..
  • 17/01/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 12/01/2013, Israël admet une intervention dans l’assassinat de Yaser Arafat, Le Grand Soir
    Le président du régime israélien, Shimon Peres, a admis ce vendredi, pour la première fois, la participation du régime de Tel Aviv dans la mort de l’ex-président de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP), Yaser Arafat.
    Le chef de l’état du régime israélien a affirmé en outre que l’on aurait pas dû éliminé Arafat, car avec lui il était possible d’échanger des opinions.
    D’après Peres, la mort d’Arafat a généré une situation plus difficile et complexe.
    Le leader palestinien, Yaser Arafat, est mort le 11 novembre 2004 en France, après plusieurs semaines de traitement médical.
    Les autorités françaises s’étaient alors refusées à révéler la cause exacte de la mort du leader de l’ANP, s’abritant derrière les lois de confidentialité. Cependant, des informations impliquant que le service d’Intelligence du régime israélien, le Mossad, l’avait empoisonné avec du talium, un élément radioactif, avaient circulé.
    Fin Novembre, un groupe d’experts français et suisses ont exhumé le cadavre de Yaser Arafat à Ramala, Cisjordanie, pour éclaircir les causes de sa mort et confirmer s’il s’agissait d’un empoisonnement.
    Les résultats ont révélé l’implication des autorités du régime israélien dans l’assassinat du leader palestinien, étant donné que la cause de sa mort a été l’empoisonnement ; de plus, ils existent des documents qui démontrent que l’ex-premier ministre du régime israélien, Ariel Sharon, avait ordonné l’assassinat de Arafat durant une conversation avec son ex-ministre de la Défense, Shaul Mofaz.
  • 12/01/2013, Le chaos climatique attire l’attention sur le système d’apartheid israélien en Palestine, International Solidarity Movement
  • 11/01/2013, The comatose state of Israel, Ha'aretz
    Democracy's strength is sapped. It is gravely ill. In fact, it has slipped into a coma. It used to be capable of cleaning itself, and would send the ruling government into the opposition just before it was about to bring on a catastrophe. But this mechanism has ceased to function.
    Today it's just business as usual, because Israeli democracy is comatose.
    A healthy democracy puts the ruling government into the opposition over affairs of state, mainly. But look at us: In the course of four years, Netanyahu has led us into an isolated corner, and even our great - and only - friend has had it with us. After four years, he has brought us to the path that will lead to a binational state, in which the Arabs will come to be the majority in the course of time, and that will put an end to the Zionist dream.
    U.S. President Barack Obama loathes Netanyahu and will not consent to talk to him under any circumstances. Netanyahu promised Obama that he would negotiate with the Palestinians and work toward the realization of the two-state solution. But, in practice, he has done just the opposite, and Obama neither forgives nor forgets.
  • 10/01/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine
  • 05/01/2013, Gideon LEVY, The racism of leftist nationalism, Ha'aretz
    The left-center bloc is no less racist and nationalist than the right. But unlike the right, it is racist and nationalist without emotion. The right-wing mindset is fear and hatred. They are afraid of the Arabs, the migrants and the leftists, and they hate them.
    Defense Minister Ehud Barak was the first to foster leftist nationalism when he said: "We are here and they are there."
    While the Palestinian left speaks of a just life together, the Israeli left speaks of separation (based on race, of course). Hatnuah chief Tzipi Livni says correct things about the two-state solution, but she preaches from nationalist motives. She wants a state without (many ) Arabs, a Jewish state, which she defines as a nationalist state. Israel for the Jews. Just like France for the French and Germany for the Germans. In French and German this sounds terrible; only in Hebrew does it pass muster. Not a word about morality and human rights for all.
  • 04/01/2013, Eléonore MERZA, Ni Juifs ni Arabes en Israël, CNRS
  • 03/01/2013, Rapport sur les violations israéliennes des droits humains, Info-Palestine

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