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Sources
Articles
- 28/11/2011, Espace et rapports sociaux de domination. Où en est la recherche ?, Calenda
S’inscrivant dans le renouveau de la géographie critique, ce colloque à pour objectifs d’échanger autour d’approches radicales marquantes d’une part, de partager et confronter les analyses de chercheurs francophones qui travaillent sur l’espace dans ses multiples dimensions en prenant en compte les rapports sociaux de classe, de sexe ou de race d’autre part. Le colloque s’adresse aux chercheurs et chercheuses travaillant à l’intérieur ou à l’extérieur des universités, en géographie ou dans d’autres sciences sociales sensibles aux questions spatiales. Nous faisons appel à des contributions en français qui présentent des résultats de recherche empirique ou des réflexions méthodologiques et épistémologiques.
- 01/09/2011, James PETRAS, La classe laborieuse en Europe et aux USA, de droite, de gauche et neutralisée, Le Grand Soir
Les USA, à la différence de l’Europe, passent sans heurt du néolibéralisme à l’extrême droite, la classe laborieuse et la classe moyenne se comportant en victimes passives de la droite ou de la gauche et non en combattants actifs. En Europe, la crise actuelle révèle un profond contraste entre le radical virage à gauche des travailleurs du sud et l’adhésion croissante des travailleurs d’Europe du nord à l’extrême droite. L’idéal de la solidarité internationale des travailleurs est remplacé, au mieux, par une solidarité régionale chez les travailleurs d’Europe de l’ouest et, au pire, par un réseau de groupuscules de droite dans les pays du nord de l’Europe. Avec le déclin de la solidarité internationale, les thèses racistes et chauvines se répandent dans le nord pendant qu’au sud les mouvements de travailleurs se joignent à un vaste éventail de mouvements sociaux qui regroupent les chômeurs, les étudiants, les gérants de petits commerces et les retraités.
La droite capitalise sur le désenchantement des électeurs du centre gauche à l’ouest de l’Europe, mais elle doit faire face en même temps à une formidable résistance de travailleurs et de mouvements sociaux extra-parlementaires. Par contre, dans le nord de l’Europe et aux USA, l’extrême droite ne rencontre aucune opposition consciente ni dans les rues ni sur le lieu de travail. Dans ces deux contrées, seul l’effondrement du système économique ou une longue et sévère récession économique combiné avec une réduction dévastatrice des protections et des programmes sociaux est susceptible de générer une renaissance des mouvements de travailleurs. Espérons que le réveil de la conscience de classe viendra de la gauche et non de l’extrême droite.
- 22/08/2011, Serge LEFORT, La Chine vue par Adam SMITH, Chine en Question
- 19/08/2011, Claudio KATZ, ¿Imperialismo versus economía de mercado?, ArgenPress - Mundo en Cuestión
El estudio del imperialismo no debe ser sustituido por el análisis de la hegemonía. Esta visión inspira la contraposición del territorialismo occidental con el pacifismo oriental y desconoce los entrelazamientos del capitalismo con el mercado. Presupone una errónea universalidad del capitalismo desde el siglo XV e identifica el belicismo occidental con la expansión comercial externa, omitiendo el servicio que brindó a los industriales.
El protagonismo japonés demuestra que Oriente no ha sido ajeno a la agresividad imperial. El contraste de la decadencia norteamericana con el ascenso de China soslaya un tipo de asociación entre ambas potencias que no puede ser analizado con los modelos de Adam Smith.
Es indispensable caracterizar adecuadamente los rasgos centrales del capitalismo para registrar la restauración en curso de ese sistema en China. Un liderazgo pacifista oriental choca con el totalitarismo y la hipótesis de una hegemonía ideológica china contrasta con la difusión del americanismo entre las elites del país. No existen indicios de giros hacia propuestas antiimperialistas.
Un enfoque reciente propone reemplazar el estudio del imperialismo por el análisis de la hegemonía. Considera que la primera noción perdió utilidad y que la segunda ha recuperado gravitación para explicar dos tendencias de la época: el declive norteamericano y el ascenso chino.
- 17/08/2011, Alejandro NADAL, Crisis de legitimidad y democracia radical, La Jornada
La crisis económica y la respuesta de política económica han terminado por evaporar la legitimidad de un gran número de estructuras gubernamentales en las economías capitalistas. Ahora es claro que la crisis económica es esencialmente política.
- 12/08/2011, Claudio KATZ, ¿Un imperio trasnacional?, ArgenPress
La teoría de la transnacionalización global subraya tendencias reales hacia la asociación mundial del capital y la gestión concertada de la tríada. Pero el enfoque retoma la tesis ultra-imperial y tiene puntos de contacto con el globalismo convencional.
No existen evidencias de nivelación capitalista mundial. Al contrario, las brechas entre países se acrecientan y persisten los bloqueos a la movilidad irrestricta del capital y el trabajo. El globalismo confunde integración con transnacionalización de las clases dominantes.
Ese enfoque ignora el rol central de los viejos estados nacionales en el avance de la mundialización y desconoce que las configuraciones de clases son procesos históricos que no se modifican en décadas. También omite que las incipientes estructuras globales están muy lejos de cumplir funciones estatales básicas y que el capital no existe como entidad unitaria multinacional. La ausencia de un ejército globalizado desmiente las exageraciones transnacionalistas.
- 09/08/2011, Elena ZAGOROGNIAÏA, Baisse de la note de crédit US : faut-il sombrer dans la panique ?, RIA Novosti
Lundi a été un moment de vérité pour les marchés mondiaux et, probablement, pour tout le système économique contemporain. Les dettes souveraines, les perspectives des politiques nationales, le sort des investissements à l’échelle mondiale, la situation géopolitique : tout a été mis sur le tapis. Et tout cela en raison de la première diminution de la note de crédit des Etats-Unis, annoncée vendredi soir par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P).
Ainsi, pour la première fois depuis 1860, lorsque la S&P a évalué la fiabilité des obligations ferroviaires du gouvernement américain, la note de crédit du pays passe de AAA à AA+. Il est à noter que selon la S&P, actuellement 18 pays méritent la note maximale AAA, dont l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et la France. Les Etats-Unis n’en sont plus dignes.
L’Europe s’est retrouvée dans une situation extrêmement difficile. Au plus fort de la crise des dettes souveraines. Les institutions financières européennes aident déjà la Grèce, le Portugal et l’Irlande à rembourser leurs dettes. Mais les problèmes de la dette de l’Italie et de l’Espagne se sont aggravés, ce qui est susceptible d’aspirer toute la zone euro dans la spirale de la crise.
D’une manière ou d’une autre, tout le monde va ressentir l’effet des turbulences du marché qui viennent de commencer. Toute personne, toute compagnie, tout pays et toute institution supranationale. Et il ne faut pas blâmer la S&P pour avoir appuyé sur la détente. La décision de l’agence de notation n’est qu’un prétexte, et non pas la cause.
- 08/08/2011, Les Etats-Unis et l'Europe devront assumer leur responsabilité politique pour la reprise de l'économie mondiale, Renmin Ribao
À ce moment crucial où l'économie mondiale fait face à un risque de « double dip », certains médias et chercheurs occidentaux ont une fois de plus joué la « carte » de la Chine, il semble que le « remède » du règlement de la crise soit dans les mains de la Chine. Un tel procédé n'est pas nouveau. Ces dernières années, chaque fois que l'économie mondiale rencontre des difficultés, l'Occident s'est mis à parler, sinon pour accuser la Chine d' «avoir rejeté la crise » sur les autres, sinon pour « flatter » la Chine et lui demander de prendre la responsabilité. Ces deux jeux ne visent qu'un seul but, celui de se dérober à sa responsabilité.
- 08/08/2011, Homenaje a Claudio KATZ, Mundo en Cuestión
- 05/08/2011, Claudio KATZ, Teorías de la sucesión hegemónica, ArgenPress
Los pronósticos de reemplazo estadounidense por Europa, omiten la subordinación político-militar del Viejo Continente. No registran las inconsistencias de la estrategia comunitaria y la escasa aptitud de las antiguas potencias coloniales para comandar el imperialismo contemporáneo. Las previsiones de liderazgo hegemónico asiático basadas en Japón fallaron por omitir la dependencia del custodio norteamericano. Las nuevas situaciones de multipolaridad no anulan la subsistencia de un ordenador del capitalismo global.
La sucesión de liderazgos ha sido un elemento de la dinámica histórica, pero no una pauta inexorable de la evolución social. La atención excluyente a ese elemento diluye las diferencias que separaron a los distintos modos de producción. Jerarquiza la “historia por arriba” y presta escasa atención a las confrontaciones sociales. La dialéctica entre condicionantes estructurales y circunstancias azarosas no es compatible con un presupuesto de invariable reemplazo hegemónico.
Es incorrecto remontar el origen del capitalismo al siglo XVI, olvidando la compatibilidad del capital comercial con distintos regímenes sociales. El capitalismo no tuvo origen mundial y se asentó en procesos de expropiación social. Es un sistema basado en el imperativo de la competencia, la maximización de la ganancia y la explotación de los asalariados.
Es necesario reconocer las diferencias que separan a los imperios que antecedieron y sucedieron al surgimiento del capitalismo. La coerción extra-económica, la conquista de territorios y el establecimiento de colonias, difieren de las formas de opresión capitalistas. El imperio pleno del capital sólo irrumpió durante el siglo XX. Recordar esta cronología es vital desarrollar comparaciones adecuadas.
- 05/08/2011, Zeev STERNHELL, From protest to power, Ha'aretz
In these times of hope and anticipation, it is difficult not to wonder what form the protest might have taken, and what results it might already have achieved, if there had been a large and authentic social-democratic party here with a labor union worthy of the name, at its side. Indeed a spontaneous uprising that does not find political expression very soon, and does not threaten those who are in power, will of necessity have very limited achievements.
Therefore the young demonstrators would do well to remember May 1968 in Europe. Beyond the obvious differences, there is a common denominator: a protest that does not find immediate political expression is destined to disintegrate.
- 04/08/2011, Hervé JOLY, Le capitalisme familial dans les entreprises moyennes : un déclin réversible, CNRS
Les grandes entreprises connaissent un éloignement plus ou moins rapide mais inéluctable entre la propriété du capital et la dévolution des fonctions dirigeantes. Les petites entreprises restent largement le domaine des entrepreneurs individuels. Qu'en est-il des entreprises moyennes ? A travers l'exemple d'un corpus d'entreprises de 100 à 500 salariés des secteurs phares de la seconde industrialisation (construction mécanique, construction électrique, chimie) de la région lyonnaise dans la première moitié du XXe siècle, la diversité de l'évolution des modes de contrôle économique est soulignée. Toutes les créations ne correspondent pas à des initiatives individuelles. Le contrôle personnel ou familial n'est pas nécessairement le fait du fondateur ou de ses descendants. L'ouverture du capital à l'extérieur n'exclut pas la survivance d'un contrôle familial.
- 04/08/2011, Hervé JOLY, Les élites politiques : regard croisé sur le cas français, CNRS
Cet article examine le recrutement ministériel et parlementaire récent à partir des données disponibles en mai 2003.
- 31/07/2011, Julián CASANOVA, Lo que enseña la historia, El País
Todo parece estar cambiando en los últimos años. La crisis económica, con sus consecuencias sociales y psicológicas, está metiendo de lleno a las democracias en una grave crisis política. La crítica a los políticos y a la democracia gana terreno al calor de la crisis económica. Gradualmente, se está abriendo una sima entre los Gobiernos, incapaces de ofrecer salidas firmes a la crisis, y aquellos ciudadanos que más la sufren. La política se mueve hoy entre aguas turbulentas, agitadas por la corrupción, el enriquecimiento fácil y la ambición por el poder, mientras que el orden político que propició esa edad de oro de la democracia se resquebraja.
- 29/07/2011, Claudio KATZ, Discusiones sobre el declive de Estados Unidos, ArgenPress
Los diagnósticos de declinación estadounidense destacan la regresión monetaria e industrial y el endeudamiento externo del país. Pero analizan la economía norteamericana con los mismos parámetros de cualquier otro país, olvidando el papel primordial de la primera potencia en la reproducción del capital global. Esa centralidad se verifica en la primacía de las finanzas estadounidenses.
El dólar ha perdido su reinado mundial, pero ninguna otra divisas se perfila como reemplazante y en las situaciones de crisis es el refugio más apetecido. El endeudamiento norteamericano es sostenido por varias potencias exportadoras. Para comprender el rol de una economía imperial hay que superar la perspectiva nacional comparativa.
El retroceso de la industria norteamericana está compensado por la localización externa de las firmas. Esta combinación es omitida por la teoría de la declinación, que también soslaya el liderazgo tecnológico de Estados Unidos. La primera potencia lucra con el neoliberalismo y se ha recompuesto en cada disipación de las crisis capitalistas.
El retroceso militar de Estados Unidos no se verifica. La primera potencia sufrió derrotas, pero también logró varios éxitos. Hay que distinguir la envergadura de cada episodio y registrar el ejercicio cotidiano de la coerción imperial. Estados Unidos no es un guerrero solitario, sino que encabeza un dispositivo de protección colectiva. La omisión de este dato conduce a observar “sobre-extensiones territoriales”, donde existen manejos capitalistas.
El intento norteamericano de introducir modalidades de gestión globalizada confirma la inconveniencia de evaluar su liderazgo con parámetros comparativos. No se deben confundir coyunturas con tendencias. Evitar la subestimación del gendarme es la condición para derrotarlo.
- 28/07/2011, Olivier BARBIÉ, Convergences entre économie et sociologie autour du concept de réseau social, CNRS
Le propos de la thèse est donc démontré : le concept de réseau social permet l'établissement d'une convergence méthodologique et théorique entre l'économie des réseaux et la sociologie structurale, que cette dernière soit formalisée selon l'analyse des réseaux sociaux ou non. Toutefois, ce résultat peut être étendu. Je montre en effet que les modèles d'Alan Kirman, typiques de l'analyse des réseaux, peuvent être traduits dans le langage de l'analyse complexe, y compris pour les modèles les plus proches de la sociologie. En appliquant le formalisme de l'analyse complexe à la théorie des marchés de Harrison White, je montre enfin que cette forme particulière de sociologie économique s'intègre parfaitement au cadre général de l'analyse systémique. La conclusion qui s'impose est que l'important rapprochement entre disciplines permis par l'analyse des réseaux sociaux fusionnée à la théorie des jeux au sein de la théories des jeux en réseaux (telle que pratiquée par l'économie des réseaux) n'est qu'une modeste partie des convergences bien plus importantes encore qui sont en train de se mettre en place entre sciences à travers l'émergence du paradigme de la complexité.
- 22/07/2011, Claudio KATZ, Los cambios en la rivalidad interimperial, ArgenPress
Algunos actualizadores de la teoría del imperialismo clásico avizoran un retorno de los choques bélicos entre potencias occidentales. Esa hipótesis no tiene corroboración. El chantaje nuclear es ejercido contra terceros y los conflictos económicos no se proyectan a la esfera militar. Nadie quiere desarmar el sistema de protección capitalista que controla el Pentágono.
La tesis clásica concibe un resurgimiento de la confrontación ruso-norteamericana. Pero ese choque no tuvo alcance inter-imperial en el pasado y es aventurado suponer que forma asumiría en el futuro. Es también especulativo imaginar que modalidad presentaría un conflicto entre Estados Unidos y China.
Las teorías que ponen el acento en el resurgimiento de la rivalidad económica no captan la restricción geopolítica de esa concurrencia. Tampoco perciben como la mundialización modifica el carácter de esa competencia. Al observar las ventajas imperiales de Estados Unidos como una carga, soslayan su utilización para reciclar el poder norteamericano.
La atención a la concurrencia entre potencias conduce a equiparar erróneamente las presiones proteccionistas con tendencias librecambistas más gravitantes. El neo-mercantilismo ha quedado obstruido por la mundialización neoliberal y la internacionalización contemporánea, no es comprable con su antecedente de principio del siglo XX.
La presentación del imperialismo actual como un cruce entre competencias económicas y geopolíticas, no resuelve los problemas de la tesis clásica. Hay conflictos entre lógicas capitalistas y lógicas territoriales, pero ambos principios no son equivalentes. La acumulación tiende a subordinar la dinámica espacial al imperio del capital.
La teoría del “nuevo imperialismo” busca interpretar las contradicciones generadas por tensiones entre la concentración y la dispersión geográfica. Los conflictos entre fijación y movilidad del capital se zanjan a través de crisis itinerantes y procesos de desvalorización de la fuerza de trabajo.
- 15/07/2011, Claudio KATZ, ¿Etapa final o temprana del imperialismo?, ArgenPress
La visión del imperialismo como una etapa superior del capitalismo, caracterizada por la declinación histórica, estuvo condicionada por la catástrofe bélica de entre-guerra. Este enfoque introdujo el análisis de períodos históricos diferenciados, pero el simple contrapunto entre el auge y la decadencia omite las mutaciones ciclópeas del siglo XX y desconoce que la era clásica fue una etapa intermedia de la expansión imperial.
En lugar de analizar el imperialismo como un período único, conviene estudiarlo en función de las distintas etapas que atravesó el capitalismo. Esta visión es más esclarecedora que la óptica centrada en una mega-etapa de descenso histórico. Ese enfoque conduce a generalidades, exagera el alcance de las crisis y olvida el papel determinante de la acción política.
El contraste entre el progreso del pasado y la decadencia actual indaga al capitalismo con parámetros de otro modo de producción. Reemplaza el análisis de los desequilibrios objetivos por criterios de dominación y busca erróneas analogías con la Antigüedad. También confunde la denuncia con la interpretación y olvida que la violencia extrema acompañó al capitalismo desde su nacimiento. Resulta inconveniente idealizar ese pasado.
La crítica debe cuestionar la naturaleza de este sistema y no las desventuras de cierto período histórico. El capitalismo no constituyó en el pasado la única, ni la mejor opción para el desenvolvimiento de la humanidad. Este régimen social está afectado por crecientes contradicciones y no por un destino de desplome terminal. No se disolverá por envejecimiento y su erradicación depende de la construcción de una alternativa socialista.
- 15/07/2011, Joseph E. STIGLITZ, La crisis ideológica del capitalismo occidental, Tlaxcala
Tan sólo unos años atrás, una poderosa ideología la creencia en los mercados libres y sin restricciones llevó al mundo al borde de la ruina. Incluso en sus días de apogeo, desde principios de los años ochenta hasta el año 2007, el capitalismo desregulado al estilo estadounidense trajo mayor bienestar material sólo para los más ricos en el país más rico del mundo. De hecho, a lo largo de los 30 años de ascenso de esta ideología, la mayoría de los estadounidenses vieron que sus ingresos declinaban o se estancaban año tras año.
- 08/07/2011, Claudio KATZ, Replanteos marxistas del imperialismo, ArgenPress
Todas las discusiones marxistas contemporáneas sobre el imperialismo parten del enfoque de Lenin, que resaltaba la sustitución de la libre competencia por el dominio de los monopolios. Los defensores contemporáneos de estas tesis olvidan el carácter complementario de ambos rasgos y la necesaria continuidad de la concurrencia bajo el capitalismo.
La mundialización neoliberal reavivó la pugna competitiva, confirmando que el comportamiento de los precios no está sujeto a reglas arbitrarias, ni a simples concertaciones. Sigue un principio objetivo de ajuste en función de la ley del valor.
La teoría de la hegemonía del capital financiero quedó cuestionada por la supremacía industrial durante el boom de posguerra. Esa concepción generalizó una situación peculiar de Alemania. Bajo el neoliberalismo los financistas han ocupado nuevamente un acotado rol dirigente, que favorece a toda la clase capitalista. Su papel en la acumulación que no se limita a la succión de beneficios.
Las tesis que enfatizan el rentismo improductivo sugieren una presentación simplificada del capitalismo como un casino regido por el azar. Omiten que los principales desequilibrios del sistema se generan en el área productiva y desconocen los cambios registrados en los países deudores.
Los teóricos del estancamiento tecnológico suponen erróneamente que la innovación radical ha desaparecido. No logran explicar la transformación informática en curso e ignoran que la renovación tecnológica es indispensable para sostener la rivalidad por el beneficio. Estas mejoras son el fundamento de la plusvalía relativa y siempre adoptaron modalidades constructivas y destructivas.
Las principales tensiones del capitalismo no provienen del parasitismo, sino de su descontrolado dinamismo. La concepción que postula la desaparición del ciclo olvida que los vaivenes periódicos son necesarios para procesar valorizaciones y desvalorizaciones del capital.
- 01/07/2011, Claudio KATZ, Interpretaciones convencionales del imperio, ArgenPress
Los aportes de las teorías convencionales al análisis del imperialismo contemporáneo son limitados. Las cruzadas militaristas de los neoconservadores realzan las virtudes civilizatorias de la invasión imperial. Son reivindicadas por los teóricos hegemonistas, que proponen recordar al mundo la gravitación del poder norteamericano. Otra tesis más realista defiende esta acción con planteos pragmáticos, pero sosteniendo la misma política hobbesiana.
Con Obama han recobrado preeminencia las justificaciones liberales que disfrazan el militarismo con mensajes benevolentes. Se retoman los mitos paternalistas y la acción humanitaria se ha convertido en la principal justificación imperial. Pero se oculta la naturaleza selectiva de las intervenciones y el doble patrón utilizado frente a los aliados y los adversarios. Predomina una argumentación pluralista, que busca argumentos de gobernabilidad mundial. Omite que en lugar de criterios normativos, siempre predominan las prioridades imperiales.
Las justificaciones legalistas del intervencionismo imperialista postulan la vigencia de un nuevo derecho internacional para proteger a los pequeños países. Pero no explica el continuado monopolio que ejercen las grandes potencias, en la administración de esas normas. No existe una “sociedad civil global” que regule esas acciones, sino que impera el derecho del más fuerte. El humanitarismo militar convalida el orden imperial.
El expansionismo ha desatado reacciones críticas que proponen desmantelar el imperio, siguiendo el precedente inglés. Pero esta secuencia choca con la protección norteamericana del capitalismo global. El belicismo no es una carga indeseada, sino una ventaja utilizada por las clases dominantes estadounidenses. Constituye una necesidad y no una opción del sistema.
En lugar de identificar al imperialismo con la ambición de poder, el enfoque marxista asocia el fenómeno con la acumulación capitalista a escala global. A partir de este presupuesto, existe un intenso debate al interior de esta escuela.
- 29/06/2011, Qui parle au nom de l'euro ?, Les Échos
Poser la question de l'avenir de l'euro dans la mondialisation, c'est déjà répondre aux interrogations sur la monnaie unique : l'euro n'a pas seulement été créé pour compléter le marché unique mais aussi pour doter l'UE d'une devise de réserve globale. Hélas, les leaders actuels semblent l'avoir oublié. La gestion de la crise grecque comme la réforme de la gouvernance économique ignorent la dimension externe de la monnaie.
- 24/06/2011, Claudio KATZ, Las áreas estratégicas del imperio, ArgenPress
Las agresiones de la última década han privilegiado las zonas tradicionales. Los ataques en Medio Oriente se explican por las reservas petroleras y la ubicación geopolítica. Pero en Irak influyó también el mensaje general de dominación, junto a imposiciones del lobby sionista y presiones neoconservadoras. Luego de un gran desangre, el resultado del atolladero permanece abierto.
La extensión de la guerra hacia Afganistán y Pakistán agrava la tragedia humanitaria, recompone a Irán, genera tensiones con India y recrea el fantasma de los talibanes. Estados Unidos sostiene a Israel como un apéndice colonial que impide la constitución del estado palestino. Esta opresión es encubierta con una falsa identificación del judaísmo con el sionismo y torna improbable la repetición del curso seguido en Sudáfrica. La resistencia de los palestinos converge ahora con una sublevación generalizada que cambia el escenario regional.
Estado Unidos continúa considerando al grueso de América Latina como su “patio trasero”. Jerarquiza la presión militar a través de la IV flota y nuevas bases de Colombia, que hostigan a los gobiernos antiimperialistas y redoblan las provocaciones contra Cuba.
El imperialismo militariza esa región con el pretexto de enfrentar al narcotráfico, cuando ha utilizado esa actividad para financiar operaciones de la CIA. Pero ya se ha creado una narco-burguesía criminal, que rompe la cohesión de los estados.
La ocupación militar ha reaparecido en Haití y el golpismo clásico que resurgió en Honduras no pudo prosperar en Ecuador, Bolivia y Venezuela. Estados Unidos intenta una contraofensiva en América Latina para recuperar terreno económico frente a sus rivales, luego del fracaso del ALCA.
- 22/06/2011, L’environnement global et son histoire, La Vie des idées
« Notre maison brûle » : le constat ne fait plus guère de doute, mais comment en est-on arrivé là ? Quelles sont les transformations techniques, économiques et sociales qui ont conduit au piège de la surconsommation énergétique ? Dans une synthèse récemment traduite, l’historien John McNeill relit le XXe siècle au prisme de l’histoire environnementale.
- 22/06/2011, Afrique et environnement - Bibliographie indicative, Globe - France Culture
- 22/06/2011, L'Alaska, la "dernière frontière" pour le gaz et le pétrole, La Chronique Agora
Dans les années 1850, d’intrépides explorateurs et trappeurs russes qui parcouraient les chaînes de montagnes et les passages maritimes remarquèrent des suintements de pétrole dans ce que nous appelons aujourd’hui le golfe de Cook. Ce sont là les premières références historiques au pétrole en Alaska.
Au cours du siècle qui suivit, plusieurs chercheurs de fortune chercheurs solitaires, prospecteurs de pétrole privés et grandes compagnies pétrolières se sont mis à y rechercher du pétrole à commercialiser. S’il y avait certains succès, il y avait surtout des échecs et pas mal de puits furent abandonnés.
Ce n’est qu’en 1961 (deux ans après que l’Alaska est devenu un Etat américain) que la Swanson River une joint-venture entre Richfield et Standard Oil est devenue un champ pétrolier commercialement prospère.
- 21/06/2011, L'Europe va tout droit en enfer, La Chronique Agora
Evidemment, nous ne savons pas vraiment ce qui se passerait si on laissait le désastre résoudre lui-même les choses. Si l’Union européenne n’accorde pas un nouveau renflouage, les banques grecques y compris la banque centrale seront insolvables. Il en ira peut-être de même pour la BCE. Elle a un prêt de 49 milliards de dollars en cours pour la Grèce. Elle a aussi beaucoup d’autres dettes dans ses comptes de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande. Ce que cette dette vaut aujourd’hui, vous pouvez le découvrir en lisant les pages financières. Ce qu’elle vaudra après un défaut de la Grèce, personne ne le sait… mais ce sera sûrement beaucoup moins. Et lorsque les pertes seront additionnées, elles dépasseront probablement le capital de la BCE.
C’est alors que les choses tourneront vraiment mal.
Qu’arrivera-t-il ? Personne ne le sait. Mais nous aimerions le découvrir.
- 20/06/2011, Après tout, la Grèce pourrait aussi dire au FMI d'aller se faire cuire un oeuf, La Chronique Agora
La méta-histoire ici est que tout ce que les banquiers centraux ont fait depuis 2007 a été conçu dans le but d’empêcher une réelle mise à plat des comptes. Cette mise à plat n’est ni morale ni philosophique. Elle est financière. L’économie mondiale s’est retrouvée avec trop de dette improductive sur les bras. Il est difficile de servir les intérêts de cette dette (la mondialisation a rogné les recettes fiscales, les revenus moyens ayant chuté) et elle ne sera sans doute jamais remboursée.
A la BCE, tout le monde doit savoir cela. Pourquoi alors prétendent-ils le contraire ? La réponse évidente est : pour empêcher un effondrement systémique et la chute de l’euro. Les enfants malades de l’Europe en termes de dette et d’économie pourraient être obligés d’avoir recours à une sorte de monnaie de seconde classe. Dans le but de sauver l’euro, il faudra peut-être le détruire.
Ou bien et cela est peut-être profondément ancré dans leurs convictions transnationales, à la fois centralisatrices et progressistes les têtes pensantes de la BCE et de l’Union européenne croient que la seule façon d’atteindre une union politique et économique plus intégrée est de détruire complètement la souveraineté nationale. Si tel est leur but, alors ils sont certainement sur le bon chemin en Grèce, où le gouvernement a été obligé de procéder à un vote de confiance et est encore plus obligé par le FMI et le BCE de mettre en place des mesures d’austérité fiscale qui ne sont pas du tout populaires auprès des Grecs. Ces derniers, pour montrer leur mécontentement, jettent des yaourts dans la rue.
- 17/06/2011, Claudio KATZ, Adversarios y aliados del imperio, ArgenPress
Estados Unidos refuerza su papel de gendarme para contrarrestar los desafíos de viejos enemigos, nuevos adversarios y tradicionales aliados. Extiende la red de bases militares e institucionaliza el terrorismo de estado. También invade con pretextos humanitarios a los países que albergan grandes recursos o tienen gravitación geopolítica.
Obama ha mantenido sin cambios esta política belicista y abandonó todas sus promesas de moderar la agresividad. Este belicismo genera una degradación moral que desestabiliza a la sociedad norteamericana y socava las tradiciones democráticas. El militarismo es apuntalado por formaciones derechistas, que aportan la base social de las cruzadas internacionales.
Estados Unidos intenta bloquear el ascenso de economías emergentes que tienen recursos demográficos y naturales o experiencia de dominación político-militar. Este grupo de países desarrolla acciones sub-imperiales y tiene mayor autonomía que su precedentes de la posguerra. El imperialismo promueve la dispersión de ese bloque, mediante la cooptación de ciertos adversarios a una asociación unilateral. Busca especialmente establecer coordinaciones hegemónicas con India, Sudáfrica y Brasil.
La primera potencia intentó neutralizar por completo a Rusia cuando se desplomó la Unión Soviética, pero ha debido aceptar un status de presión militar y negociaciones. Frente al arrollador avance económico de China persiste una indefinición entre la beligerancia y el compromiso.
El gigante del Norte ejerce su liderazgo imperial con la resignada aprobación de Japón, cuya orfandad militar lo obliga a aceptar todas las presiones económicas. Europa conformó una Unión Monetaria, pero no logra cohesión bélica y se amolda a las pautas del Pentágono.
El imperialismo norteamericano intenta reafirmar su liderazgo imperial con controles, sanciones y restricciones a la proliferación nuclear. Define quiénes deben participar y ser excluidos de la disuasión. Estas negociaciones retratan el escenario imperial.
- 16/06/2011, En México, gobierno de los empresarios, Mundo en Cuestión
- 10/06/2011, Claudio KATZ, Gestión colectiva y asociación económica imperial, AgenPress
El imperialismo contemporáneo se caracteriza por una gestión colectiva de la tríada. Existe un interés compartido en desarrollar una administración común bajo la protección norteamericana. Esta pauta se ha verificado en las guerras recientes, que corroboraron la subordinación de Japón y los límites de la autonomía europea.
El imperialismo colectivo no implica un manejo equitativo del orden mundial, pero sí asociaciones que modifican radicalmente el viejo escenario de guerras inter-imperiales. Este nuevo marco tiene ciertas semejanzas con el concierto de las naciones de principio del siglo XIX.
Las agresiones imperiales conjuntas (guerras globales) coexisten con acciones al servicio específico de cada potencia (guerras hegemónicas). La tendencia norteamericana a convertir a sus socios en vasallos determina muchos pasajes de la primera modalidad a la segunda. Todas las incursiones se implementan con el pretexto de la seguridad colectiva, que ha sustituido a la defensa nacional, como principio rector de la intervención armada
La solidaridad militar entre las potencias y la acción geopolítica coordinada obedece a la existencia de nuevas asociaciones económicas, entre capitales de distinto origen nacional. Este entrelazamiento se explica por el tamaño de los mercados requeridos para desenvolver actividades lucrativas. También expresa el nivel de centralización que alcanzó el capital y se verifica en la mundialización financiera, la internacionalización productiva y la liberalización comercial.
El avance de la internacionalización económica no tiene correspondencia directa en el plano estatal. El soporte de este proceso son los viejos estados nacionales, puesto que ninguna entidad global cuenta con sistemas legales, tradiciones sociales y legitimidad política suficiente, para asegurar la reproducción del capital. Esta contradicción genera múltiples desequilibrios.
El surgimiento del capitalismo se sostuvo en el estado burgués nacional y no es fácil reemplazarlo por otro organismo, más adaptado a la internacionalización. Esta falta de sincronía genera permanentes tensiones en la coordinación económica, la asociación política y la coerción militar del imperialismo colectivo.
- 03/06/2011, Créer un autre FMI, Chine en Question
- 02/06/2011, Claudio KATZ, El papel imperial de Estados Unidos, AgenPress
El imperialismo contemporáneo se sostiene en la protección internacional que brinda el gendarme norteamericano a todas las clases dominante. Estados Unidos actúa como un sheriff global para confrontar con la insurgencia popular y la inestabilidad geopolítica. Como la primera potencia garantiza la reproducción mundial del capital, obtiene un gran financiamiento externo acumulando desequilibrios, que serían inadmisibles para cualquier otro país. La supremacía del Pentágono determina la gravitación de Wall Street, el dólar y los Bonos del Tesoro.
El estado norteamericano ha internacionalizado su actividad, a través de instituciones que actúan de manera conjunta en la esfera nacional y mundial. Mantiene además, vínculos privilegiados con todas las elites del planeta y armoniza los intereses de las empresas locales y mundializadas.
La supremacía imperial se apoya en una ideología americanista de coerción, que diaboliza a los cambiantes enemigos y naturaliza el ejercicio de la violencia. Este imperialismo cultural se expande celebrando el mercado y exaltando el individualismo competitivo.
El americanismo tiene un doble sustento de belicismo e hipocresía. El uso de la fuerza y la búsqueda de consentimientos se alternan en función de cada coyuntura internacional. Las peculiaridades del imperialismo estadounidense obedecen a un origen no colonialista, que sustituyó el anexionismo por la presión militar y el sometimiento económico.
La efectividad de la superioridad militar estadounidense es dudosa. Existen crecientes contradicciones entre la voluntad, la tentación y la capacidad hegemónica, en un contexto de segmentación económica y fractura social. Cada acción desestabiliza, además, las relaciones de competencia y cooperación con los socios. El imperialismo contemporáneo afronta fuertes desfasajes. La superioridad militar coexiste con gran diversidad de competidores económicos y creciente dispersión del poder político.
- 02/06/2011, Leçons d’économie, Chine en Question
- 30/05/2011, Rivalités pour la présidence du FMI, Chine en Question
- 26/05/2011, Claudio KATZ, El imperialismo contemporáneo, AgenPress
Al concluir la segunda guerra mundial el escenario del imperialismo clásico quedó transformado por la nueva etapa de prosperidad y desaparición de las confrontaciones bélicas entre potencias. Estados Unidos logró una supremacía militar inédita y subordinó a sus rivales, en lugar de demolerlos. La confrontación con la URSS no se equiparó con los viejos choques inter-imperiales, dado el carácter no capitalista del sistema vigente en ese país.
El contexto económico quedó igualmente transformado por la nueva asociación internacional de capitales, la irrupción de compañías multinacionales, la disminución del proteccionismo, la recuperación del protagonismo industrial y la reorientación de la inversión externa hacia las económicas desarrolladas.
La actualización de la teoría del imperialismo estuvo bloqueada por una actitud ritualista hacia el enfoque clásico, que asignaba vigencia perdurable a un periodo específico del siglo XX. Esta postura impedía comprender el nuevo marco de solidaridad miliar occidental y asociación multinacional.
Tres interpretaciones de los años 70 reabrieron la investigación, al resaltar el papel superimperial de Estados Unidos, el entrelazamiento ultra-imperial de las firmas y el carácter acotado de la concurrencia inter-imperialista. Plantearon acertadamente nuevos problemas, que no lograron resolver.
La mundialización neoliberal ha introducido una nueva etapa, que universaliza el capitalismo. Hay transformaciones cualitativas en todas las áreas. La inestabilidad del modelo y la indefinición de la tónica de crecimiento, no desmienten el cierre del esquema de posguerra. Las características del nuevo período no se clarifican dirimiendo la presencia o ausencia de una onda larga. Se ha consumado un giro comparable al observado a fin del siglo XIX y a mediados de la centuria pasada, que genera novedosos desequilibrios financieros, productivos y comerciales.
En esta etapa se expande el radio de acción imperial a todo el planeta, con mayores entrelazamientos económicos globales que afectan a los pueblos y regiones desfavorecidas. El imperialismo neoliberal acentúa las diferencias con la era clásica y profundiza las tendencias de posguerra.
- 23/05/2011, Claudio KATZ, El imperialismo del siglo XXI, Mundo en Cuestión
- 28/04/2011, Cent ans de développement en Chine, Chine en Question
- Avril 2011, François CHESNAIS, La vulnérabilité du système financier, l’illégitimité des dettes publiques et le combat politique internationaliste pour leur annulation, Carré Rouge n°45 [Texte en ligne]
- 21/02/2011, Las luchas de clases no han muerto, Mundo en Cuestión
- 25/01/2011, Serge LEFORT, La Chine vue par MARX et ENGELS (bibliographie sur le "mode de production asiatique"), Chine en Question
- 15/12/2010, Serge LEFORT, Cantona joue Robin des bois, Monde en Question - AgoraVox - Le Post
- 02/12/2010, Les ventes d’armes prospèrent malgré la crise, Monde en Question
- Novembre 2010, Louis GILL, Le précaire état de santé économique des États-Unis, Carré Rouge n°44 [Texte en ligne]
- 14/10/2010, Kenneth POMERANZ, Chine-Europe, une grande divergence , Monde en Question
- 15/03/2010, KÔTOKU Shûsui, L’impérialisme, le spectre du XXe siècle, Monde en Question
- 22/02/2010, Angus MADDISON, L'économie chinoise - Une perspective historique, Monde en Question
- 04/02/ 2010, La Chine va-t-elle dominer le monde ?, Alternatives économiques
À l'échelle de l'histoire, l'éclipse de la Chine est un phénomène très récent. Selon les estimations de l'historien de l'économie Angus Maddison, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine aurait constamment représenté autour du quart de l'économie mondiale entre l'an 0 et 1820, avant de plonger brutalement jusqu'au milieu du siècle dernier. Cette part remonte à grande vitesse depuis les années 1980, tout en restant encore loin de son niveau historique.
- 6, 7 et 8 juillet 2007, Quels capitalismes pour le XXIe siècle ?, DEFI - Centre de recherche en développement économique et finance Internationale
- Juillet 2005, L’aube de la mondialisation, OCDE
- 16-17/09/2004, Philippe NOREL, Le développement économique est-il né en Asie ?, Université Montesquieu-Bordeaux IV
- 2002, Angus MADDISON, L'Occident et le reste du monde dans l'ordre économique international, OCDE
- Septembre 2001, Hamish McRAE, 1000 ans de mondialisation, OCDE
Les empires naissent et meurent, l’économie demeure. Le dernier millénaire a été marqué par l’ascendance de l’Occident, mais son déclin est inévitable.
- 5 et 6 juillet 2001, Carlo VERCELLONE et Didier LEBERT, La mafia comme expression endogène de l’accumulation du capital, Matisse Université Paris 1
Dossiers
Revues
- Alternatives Economiques
- L'Economie politique
- La pompe à phynance, Blog de Frédéric Lordon
- Problèmes économiques
- Regards Croisés sur l'Economie
- Juillet 2007, Le philosophe et le marchand, Astérion n°5
- 2007, Vers une autre science économique, Revue du MAUSS n°30
- 2005, Les altermondialismes, Critique internationale n°27
- 2003, L’Alter-économie. Quelle « autre mondialisation » (fin), Revue du MAUSS n°21
- 2002, Quelle « autre mondialisation » ?, Revue du MAUSS n°20
Livres
- Bibliographie
- Crise bancaire américaine, Les Enjeux internationaux
- L'Occident, le capitalisme et le système-monde moderne, Classiques des sciences sociales
- ABDELAL Rawi, Capital Rules - The Construction of Global Finance, Harvard University Press, 2007 [Amazon - BooksGoogle - La vie des idées]
Les artisans de cette «construction de la finance mondiale», ou plus précisément des règles multilatérales qui entendent la régir, sont avant tout des Français - plus étonnant même, des Français socialistes. C'est vers la France, plutôt que vers les Etats-Unis, qu'il faut se tourner pour comprendre la genèse de ces Capital Rules qui forment le bréviaire de la mondialisation financière. Dans chacune des évolutions qu'il décortique, Abdelal trouve des technocrates français de centre gauche ou chrétiens-sociaux dans le rôle pivot : Jacques Delors et Pascal Lamy à Bruxelles, Henri Chavranski à l'OCDE (auquel on pourrait adjoindre Jean-Claude Paye, curieusement ignoré dans Capital Rules), Michel Camdessus au FMI. En creusant l'enchaînement des événements, il lui apparaît que l'expérience des premières années Mitterrand et du «tournant de la rigueur» de 1983 est à la source de la «construction de la finance mondiale» autour des «règles du capital», et que les témoins de cette mutation au ministère des Finances ont ensuite essaimé leur expérience à travers le monde dans leurs postes successifs. Abdelal décrit ainsi la prise de conscience progressive de Pierre Bérégovoy sur les effets du contrôle des changes, qui se révéla être un instrument de répression des classes moyennes plutôt que de contrôle des spéculateurs. Il cite son directeur de cabinet de l'époque, Jean-Charles Naouri : Bérégovoy haïssait l'opacité, les arrangements secrets, les rusés qui se jouaient du système (…) et il en est venu à considérer le contrôle des changes sous cet angle.
Lire aussi : Le consensus de Paris : la France et les règles de la finance mondiale
- ARON Raymond, Dix-huit leçons sur la société industrielle, Gallimard, 1963
- ATTAC, Enquête au cœur des multinationales, Mille et une nuits, 2001
- BAECHLER Jean, Le capitalisme (Tome 1 Les origines, Tome 2 L'économie capitaliste), Folio Gallimard, 1995
- BAIROCH Paul, Victoires et déboires - Histoire économique et sociale du monde du XVIe siècle à nos jours [3 tomes], Folio Gallimard, 1997 [Tiers-Monde]
Cette histoire économique et sociale restitue, dans la diversité du temps et de l'espace, l'internationalisation du monde. Le toute premier, après un prologue consacré à l'entre-deux Révolutions (de la révolution néolithique de l'agriculture et de la ville aux prémices de la révolution industrielle), traite des sociétés industrielles occidentales et de la révolution industrielle (1500-l850). Le tome deuxième est consacré aux pays développés au XIXe siècle (1815-1914) et aux Tiers-Mondes face aux pays industrialisés (1492-1913). Le tome troisième traite du XXe siècle chez les nantis et dans le Tiers-Monde.
- BEAUD Michel, Le basculement du monde - De la Terre, des hommes et du capitalisme, La Découverte, 1997 et 2000 [Texte en ligne]
- BELL Daniel, Vers la société post-industrielle, Robert Laffont, 1976
- BOLTANSKI Luc et CHIAPELLO Eve, Le nouvel esprit du capitalisme, Gallimard, 1999 [Alternatives Economiques - Cliothèque - CNAM - Jean Zin - Politix - Science politique]
- BOURGUINAT Henri, La tyrannie des marchés - Essai sur l'économie virtuelle, Économica, 1995 [Alternatives Economiques - Le Monde diplomatique - Politique étrangère]
- BOURGUINAT Henri, Les intégrismes économiques - Essai sur la nouvelle donne planétaire, Dalloz, 2006 [Alternatives Economiques - L'économie en questions - Revue d'économie politique]
- BOURGUINAT Henri et BRIYS Éric, L'arrogance de la finance - Comment la théorie financière a produit le krach, Cahiers libres La Découverte, 2009 [Alternatives Economiques - La Tribune - Science publique]
- BOYER Robert et FREYSSENET Michel, Les modèles productifs, La Découverte, 2000
- BRAUDEL Fernand, Civilisation matérielle, économie et capitalisme (XVe-XVIIIe siècles) [1979], LGF, 2000 3 tomes : Les structures du quotidien, Les enjeux de l'échange, Le temps du monde [Politique étrangère - Sciences Humaines]
Fernand Braudel réfléchit sur la longue durée, le capitalisme et l'espace mondial pour penser non seulement les racines historiques du monde, mais aussi son fonctionnement actuel. Ces trois volumes sont une introduction à l'histoire du monde du XVe au XVIIIe siècle, un voyage à travers le temps et l'espace des civilisations qu'a bousculées alors - en Asie, en Amérique, en Afrique - la violente expansion de l'Europe. C'est aussi une réflexion peu orthodoxe sur la nature et le rôle d'un acteur important : le capitalisme, que l'auteur, contre toutes les règles, distingue vigoureusement de l'économie de marché. L'accent est mis sur le poids énorme d'un troisième secteur, celui d'une production paysanne encore majoritairement enfermée dans le troc et l'autosuffisance, à l'écart du marché.
- BRAUDEL Fernand, La dynamique du capitalisme, Champs Flammarion, 2008
- CASTELLS Manuel, L'ère de l'information - 1. La société en réseaux, Fayard, 1998
- CASTELLS Manuel, L'ère de l'information - 2. Le pouvoir de l'identité, Fayard, 1999
- CASTELLS Manuel, L'ère de l'information - 3. Fin de millénaire, Fayard, 1999
- CHESNAIS François, La mondialisation financière - Genèse, coûts, enjeux, Syros, 1996
- CHESNAIS François, La mondialisation du capital, Syros, 1997
- CHESNAIS François, DUMÉNIL Gérard, LÉVY Dominique et WALLERSTEIN Immanuel, Une nouvelle phase du capitalisme ?, Syllepse, 2001 [Alternatives Economiques]
- DOCKÈS Pierre, L'enfer, ce n'est pas les autres ! - Bref essai sur la mondialisation, Descartes & Cie, 2007 [Blog]
- DUMÉNIL Gérard et LÉVY Dominique, La dynamique du capital - Un siècle d'économie américaine, PUF, 1996
- DUMÉNIL Gérard et LÉVY Dominique, Au-delà du capitalisme, PUF, 1998
- ENGELS Friedrich
- GIRAUD Pierre-Noël, L'inégalité du monde - Économie du monde contemporain, Gallimard, 1996
- JOBERT Bruno (sous la direction de), Le tournant néo-libéral en Europe - Idées et recettes dans les pratiques gouvernementales, L'Harmattan, 1994 [Revue française de science politique]
- JOSEPH Jean-Philippe, Le procès de la mondialisation, Fayard, 2001
- KÔTOKU Shûsui, L'impérialisme, le spectre du XXe siècle, [1901], CNRS Editions, 2008 [L'OURS - Monde en Question - Réseau Asie]
Dès sa parution en 1901, cette charge au vitriol contre les nationalistes de l'ère Meiji suscite une intense polémique et s'attire les foudres de la censure nipponne, qui interdira l'ouvrage jusqu'en 1952 !
Hymne à la fraternité entre les peuples, profession de foi révolutionnaire autant que manifeste pacifiste et internationaliste, ce livre anticipe les dérives du militarisme japonais, la guerre contre la Russie, l'annexion de Taiwan et de la Corée.
La plus grande originalité de ce texte, quinze ans avant le célèbre L'Impérialisme, le stade suprême du capitalisme de Lénine est la dénonciation de l'impérialisme japonais au même titre que celle des puissances occidentales : c'est une rupture fondamentale avec le nationalisme devenu le courant idéologique et politique dominant dans ses différentes variantes au cours de la décennie précédente.
- LÉNINE Vladimir Ilitch Oulianov
- LUXEMBURG Rosa
- MADDISON Angus, Deux crises - L'Amérique latine et l'Asie 1929-38 et 1973-83, OCDE, 1985 [BooksGoogle]
- MADDISON Angus, L'économie mondiale au 20e siècle, OCDE, 1989 [BooksGoogle]
- MADDISON Angus, L'économie mondiale 1820-1992 - Analyse et statistiques, OCDE, 1995 [BooksGoogle]
- MADDISON Angus, L'économie chinoise - Une perspective historique, OCDE, 1998 et 2007 [BooksGoogle - Monde en Question - Perspectives chinoises - Télécharger]
L'étude réévalue la portée et le sens du renouveau de la Chine depuis une cinquantaine d'années, en se servant de techniques quantitatives couramment utilisées dans les pays de l'OCDE. À partir d'une approche comparative, l'auteur explique pour quelles raisons le rôle de la Chine dans l'économie mondiale a fluctué aussi fortement au cours du dernier millénaire. Il conclut que la Chine devrait retrouver en 2015 la place de première économie mondiale qui lui revient naturellement et qu'elle a occupé jusqu'en 1890.
- MADDISON Angus, L'économie mondiale - Une perspective millénaire, OCDE, 2001 [Alternatives Economiques - BooksGoogle - Numilog]
Angus Maddison présente un panorama complet de la croissance et des niveaux de la population mondiale depuis l'an Mil. Au cours de cette période, la population de la planète a été multipliée par 22, le PIB par habitant par 13 et le PIB mondial par près de 300. Les progressions les plus fortes ont eu lieu dans les pays riches d'aujourd'hui (Europe occidentale, Amérique du Nord, Australasie et Japon). L'écart entre le leader mondial - les États-Unis - et la région la plus pauvre - l'Afrique - est à présent de 20 pour 1. En l'an Mil, les pays riches d'aujourd'hui étaient plus pauvres que l'Asie et l'Afrique.
L'auteur s'est fixé plusieurs objectifs. Il fait oeuvre de pionnier en s'efforçant de chiffrer la performance économique des nations sur le très long terme. Il entreprend aussi d'identifier les facteurs qui expliquent la réussite des pays riches et d'explorer les obstacles qui ont freiné le parcours des pays qui n'ont pas connu la même progression. Enfin, il analyse l'interaction entre les nations riches et les autres pour évaluer la part de l'exploitation dans cette relation.
- MADDISON Angus, L'économie mondiale - Statistiques historiques, OCDE, 2003 [BooksGoogle - BooksGoogle English - Numilog]
Angus Maddison propose une vision particulièrement pénétrante de l'histoire et de l'influence politique des comptes nationaux et de la comptabilité nationale. Il montre que ces données statistiques peuvent éclairer l'observateur d'aujourd'hui ou de demain sur l'analyse de phénomènes économiques comme la croissance, la formation des marchés et la répartition des revenus.
Cette approche est particulièrement intéressante pour les pays en développement. Bien souvent, ces derniers ne disposent pas des compétences ou des données permettant d'établir des comptes nationaux de qualité et sont ainsi privés d'un outil essentiel à l'élaboration des politiques.
- MARIS Bernard, Antimanuel d'économie 1. Les fourmis, Bréal, 2003
- MARIS Bernard, Antimanuel d'économie 2. Les cigales, Bréal, 2006
- MARX Karl
- MEIKSINS WOOD Ellen, L'origine du capitalisme, Lux, 2009 [Chapitre 5]
Personne ne niera que le capitalisme a permis à l'humanité d'accomplir des avancées notables sur le plan matériel. Mais il est devenu aujourd'hui manifeste que les lois du marché ne pourront faire prospérer le capital qu'au prix d'une détérioration des conditions de vie d'une multitude d'individus et d'une dégradation de l'environnement partout dans le monde. Il importe donc plus que jamais de savoir que le capitalisme n'est pas la conséquence inévitable des échanges commerciaux et marchands que l'on retrouve dans presque toutes les sociétés humaines. Le capitalisme a une histoire très singulière et un lieu de naissance bien précis : les campagnes anglaises du XVIIe siècle. En rappelant cette origine, essentiellement politique, Ellen Meiksins Wood propose une définition limpide des mécanismes et des contraintes qui font la spécificité du capitalisme.
- PETRAS James et VELTMEYER Henry, La face cachée de la mondialisation - L'impéralisme au XXIe siècle, Parangon, 2002
- POLANYI Karl, La grande transformation - Aux origines économiques et politiques de notre temps, Gallimard, 1983
- POMERANZ Kenneth, Une grande divergence La Chine, l’Europe et la construction de l’économie mondiale, Albin Michel/Maison des sciences de l’homme, 2010 [CNL]
La supériorité de l’économie européenne sur celle de la Chine a longtemps fait figure d’évidence, en particulier chez les historiens occidentaux. Au moment où l’actualité proclame ce qu’il y avait de transitoire dans cette suprématie, le livre de Kenneth POMERANZ pose la question de son caractère inéluctable. Récusant l’idée qu’une telle hiérarchie soit à chercher dans les civilisations elles-mêmes, il s’interroge sur la manière dont chacune a su résoudre les problèmes économiques, écologiques et géopolitiques posés par les processus de développement et par l’essor de l’industrie. C’est toute l’histoire de la mondialisation de l’économie depuis 1750 qui fait ici l’objet d’un nouvel examen, remettant en cause bien des idées reçues, tant sur l’Europe que sur la Chine, l’Inde ou les deux Amériques. On comprend ainsi que c’est l’inégale allocation géographique des ressources en charbon et la conquête du Nouveau Monde qui ont donné l’impulsion finale à l’économie européenne.
- SCHUMPETER Joseph, Capitalisme, socialisme et démocratie, Payot, 1951 [Chapitres 1 à 14 (DOC) - Chapitres 15 à 23 (DOC)]
- TIBERGHIEN Yves, Entrepreneurial States - Reforming Corporate Governance in France, Japan, and Korea, Cornell University Press, 2007 [La vie des idées]
Son approche s’oppose à la perspective dominante en économie, qui explique le caractère quasi-mécanique des transformations en cours par le progrès technique et/ou la mondialisation, processus eux-mêmes inévitables. Dans son analyse du processus de libéralisation financière, Tiberghien met au contraire l’accent sur l’intermédiation par les politiques : les transformations contemporaines des économies nationales qu’il résume par l’expression « restructuration des entreprises » (corporate restructuring) est certes le résultat de pressions extérieures, mais ne peut se comprendre sans l’intermédiation volontaire (voire volontariste) des politiques qui procèdent aux réformes structurelles : cela signifie que le renforcement des mécanismes de marché dans des économies coordonnées ne peut se faire sans l’intervention du politique.La libéralisation financière est analysée par Tiberghien à l’aide du concept de « golden bargain » : elle n’a rien d’un processus automatique mais est le résultat d’un accord donnant-donnant entre d’un côté les investisseurs internationaux qui garantissent l’afflux abondant de capitaux et les gouvernements qui s’engagent à assurer une rentabilité élevé de ce capital par des mesures de dérégulation de l’économie facilitant la restructuration des entreprises.
- WALLERSTEIN Immanuel
Audio-Vidéo
- Sources :
- Canal Académie
- Mondialisation libérale, Là-bas si j'y suis
- 11/12/21010, Quel regard sur les banques : les incertitudes d’une réputation, Concordance des temps
- 17/09/2010, Et si on fermait la bourse ? Avec Frédéric Lordon, Là-bas si j'y suis
- 11/03/2010, Empires, Les Enjeux internationaux
- 21/02/2010, ALLAIRE Yvan, La révolution capitaliste, CÉRIUM Comment le capitalisme est devenu malade.
- 03/12/2009, La globalisation financière : état des lieux, La Fabrique de l'humain
- 22/11/2009, Moraliser le capitalisme, est-ce possible ?, Canal Académie
- 01/11/2009, L'arrogance de la finance, Canal Académie
Liens
- DEFI, Centre de recherche en développement économique et finance Internationale
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