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Articles
- Revues de presse
- 27/01/2014, Serge LEFORT, Une autre histoire de l'Amérique Documentaire de Oliver STONE, Monde en Question
- 03/02/2013, Après le film de Spielberg, qui était le président américain Lincoln, Matière et Révolution
- 28/01/2013, Serge LEFORT, Django, déchaîné et grand-guignolesque Film de Quentin TARANTINO, Monde en Question
- 21/01/2013, Serge LEFORT, Lincoln, héros de la servitude volontaire Film de Steven SPIELBERG, Monde en Question
- 21/10/2012, L'Amérique et ses Peaux Rouges, Monde en Question
- 14/09/2011, Thierry MUDRY, Les États-Unis menacés d’implosion ? (première partie), Realpolitik
Les attentats du 11 septembre 2001 ont marqué un tournant dans la géopolitique mondiale. Ils ont mis un terme à la sanctuarisation du territoire des États-Unis qui, depuis la deuxième guerre anglo-américaine de 1812-1815, n’avaient plus jamais été attaqués chez eux par un ennemi extérieur. Ils avaient également, semble-t-il, soudé les Américains dans l’épreuve et les avaient unis contre le danger commun. L’élection à la présidence d’un Afro-Américain le 4 novembre 2008 paraissait montrer au monde que les États-Unis avaient enfin surmonté les dissensions et les haines raciales et que leur unité était ressortie considérablement renforcée de l’attaque du 11 septembre.
En réalité, aujourd’hui, les États-Unis, pas plus qu’hier les États multinationaux européens, ne sont épargnés par les velléités sécessionnistes.
- 02/09/2011, David Ray GRIFFIN, Un autre regard sur le 11 septembre - 10 ans après Le Nouveau Pearl Harbor-2, Demi Lune
Deux guerres et des centaines de milliers de morts plus tard, sans oublier les populations déplacées et les réfugiés qui se comptent par millions, il convient de se demander en toute lucidité : À qui profite le crime du 11-Septembre sinon au complexe militaro-industriel, aux compagnies de mercenaires et de sécurité, aux pétroliers ?
27/08/2011, Thierry DISCEPOLO, La littérature est toujours propagande - autant savoir pour quoi, Agone
Extrait de la préface à Mark TWAIN, La Prodigieuse Procession & autres charges, Agone, 2011.
Apporter les bienfaits de la civilisation à notre frère assis dans les ténèbres a été une bonne affaire et nous a beaucoup rapporté. Mais les peuples assis dans les ténèbres commencent à se faire trop rares et trop timides. La plupart ont eu droit à plus de lumières qu’ils n’en avaient besoin. Nous avons été peu judicieux. Le trust Bienfaits-de-la-civilisation, s’il est administré avec sagesse et précaution, est une véritable perle. Il y a là plus d’argent et plus de territoires que dans tout autre jeu dans lequel on puisse se lancer. Mais les peuples assis dans les ténèbres sont maintenant suspicieux des bienfaits de la civilisation. Plus encore ils ont commencé à les examiner. Ce n’est pas une bonne chose. Les bienfaits de la civilisation sont une bonne chose, et commercialement forts profitables. Tant qu’il n’y a pas trop de lumière.
- 26/08/2011, Encore la « menace chinoise » ?, Renmin Ribao
La Chine n'est pas une menace pour la paix en Asie, car elle ne poursuivra jamais des buts d'hégémonie ou d'expansion militaire. Elle a réaffirmé solennellement chaque fois que c'était possible qu'elle adhérait sans faillir à une politique de défense défensive par nature.
Dans le but d'assurer un équilibre entre la défense nationale et la croissance économique, la Chine a maintenu ses dépenses de défense à un niveau approprié, avec une augmentation de 12,7%, à 601 milliards de Yuans (91,5 milliards de Dollars US) en 2011. C'est une goutte dans la mer par rapport au budget de la défense américain.
Le Pentagone subit une forte pression pour réduire son budget lors de la prochaine décennie après que les dépenses américaines en matière de défense aient augmenté de manière continuelle lors des treize dernières années.
Il est manifestement dans les intérêts du Pentagone de prétendre que les capacités militaires de la Chine sont une menace quand il négocie un autre gros chèque avec le Congrès.
- 19/08/2011, Claudio KATZ, ¿Imperialismo versus economía de mercado?, ArgenPress
El estudio del imperialismo no debe ser sustituido por el análisis de la hegemonía. Esta visión inspira la contraposición del territorialismo occidental con el pacifismo oriental y desconoce los entrelazamientos del capitalismo con el mercado. Presupone una errónea universalidad del capitalismo desde el siglo XV e identifica el belicismo occidental con la expansión comercial externa, omitiendo el servicio que brindó a los industriales.
El protagonismo japonés demuestra que Oriente no ha sido ajeno a la agresividad imperial. El contraste de la decadencia norteamericana con el ascenso de China soslaya un tipo de asociación entre ambas potencias que no puede ser analizado con los modelos de Adam Smith.
Es indispensable caracterizar adecuadamente los rasgos centrales del capitalismo para registrar la restauración en curso de ese sistema en China. Un liderazgo pacifista oriental choca con el totalitarismo y la hipótesis de una hegemonía ideológica china contrasta con la difusión del americanismo entre las elites del país. No existen indicios de giros hacia propuestas antiimperialistas.
- 19/08/2011, Quel est l'objectif réel de la visite du vice-Président américain en Chine ?, Renmin Ribao
Les relations sino-américaines sont les rapports les plus « bizarres », que ce soit dans le passé ou de nous jours. Les deux parties ont à la fois « un conflit d'intérêts essentiels » et de grands intérêts entremêlés ; il y a entre elles à la fois un manque de confiance mutuelle sur le plan stratégique et une forte « interdépendance commerciale » sur le plan économique. Les deux pays ne sont pas voisins, mais constituent tous deux les facteurs décisifs les plus importants sur le plan géo-politique. Bien que les Etats-Unis aient subi ces dernières années le choc de crises financières successives, de deux guerres et de la limite du plafond de la dette, ils ont déployé, malgré tout, leur énergie pouvant résister à la régression de la puissance de l'Etat et maintiennent leur avantage absolu dans les domaines de l'innovation et de l'efficacité du travail.
La Chine est rapidement devenue la 2e plus grande économie mondiale et a exprimé sa volonté d'avoir l'influence mondiale en tant que pays responsable. Ces relations de coopération et de concurrence entre la Chine et les Etats-Unis ne seront pas sans risques pendant une certaine période dans le futur. Cela demande aux deux pays d'injecter une nouvelle vitalité dans les relations bilatérales pour qu'elles puissent connaître un développement sain et régulier. La présente visite de M.Biden en Chine peut être considérée comme une visite d'étude pour jeter une bonne base à une nouvelle vision américaine de ses relations avec la Chine.
- 19/08/2011, Il vaut mieux ouvrir plus grand les portes des Etats-Unis que de faire du Yuan un bouc émissaire, Renmin Ribao
Washington et Beijing peuvent se disputer au sujet des « vrais chiffres » des déficits commerciaux en utilisant différents calculs. Mais le fait est que les forts déficits commerciaux des Etats-Unis avec la Chine ont continué à exister même alors que la devise chinoise se renforçait sensiblement face au Dollar US ces six dernières années.
En attendant, la Chine a fait des efforts sérieux pour établir un régime de taux de change variable d'une manière progressive, prenant en considération des réalités internes et des conditions externes. L'histoire a à plusieurs reprises démontré que les fluctuations de taux de change radicales sont sources de calamités financières et économiques.
- 18/08/2011, Ángel GUERRA CABRERA, ¿Imagina el gasto de guerra de EU?, La Jornada
Un estudio de Brown University amplía correctamente la base de cálculo para las guerras de Afganistán e Irak al considerar los beneficios para veteranos, el costo de la atención a los heridos y sicológicamente traumatizados y el pago de los intereses por los préstamos, lo que hace ascender la cifra a 3.7 billones, 12 mil por cada estadunidense. Al añadirlo a los anteriores datos, el presupuesto de seguridad nacional de Washington desde 2001 nos da un total aproximado de 11 billones de dólares. Cercano al cálculo de 1.2 billones anuales del experto Chris Hellman, casi equivalente al presupuesto aprobado al Departamento de Defensa para 2011.
- 17/08/2011, Dissolution chinoise, Dedefensa
On comprend donc que c’est dans ce contexte qu’il nous semble nécessaire d’appréhender la visite actuelle de Joe Biden en Chine, annoncée le 4 août 2011, deux jours après l’accord sur la dette qui a si fortement agacé Pékin. Une fois de plus, il s’agit de quémander la bonne volonté et la compréhension des Chinois, et tenter d’expliquer aux Chinois les arcanes de la politique intérieure washingtonienne, et des rapports entre le Congrès et le président. La visite a donc une réelle importance, exactement à mesure de l’importance de cette affaire de l’accord sur la dette et du désordre terrifiant qui va avec, mesure pour mesure, comme disait Shakespeare, mesure positive (la compréhension bienveillante des Chinois) pour rattraper la mesure négative (l’accord sur la dette et le “désordre terrifiant qui va avec”).
- 10/08/2011, La crisis de deuda de EE.UU., CADTM
"No es una novedad que los estudios, auditorías e investigaciones denuncian que la deuda pública, en lugar de contribuir con recursos al Estado, ven desviados esos recursos (que deberían estar destinados a áreas sociales) para el pago de intereses y amortizaciones de una deuda cuya contrapartida no se conoce, porque no existe la adecuada transparencia."
- 09/08/2011, Elena ZAGOROGNIAÏA, Baisse de la note de crédit US : faut-il sombrer dans la panique ?, RIA Novosti
Lundi a été un moment de vérité pour les marchés mondiaux et, probablement, pour tout le système économique contemporain. Les dettes souveraines, les perspectives des politiques nationales, le sort des investissements à l’échelle mondiale, la situation géopolitique : tout a été mis sur le tapis. Et tout cela en raison de la première diminution de la note de crédit des Etats-Unis, annoncée vendredi soir par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P).
Ainsi, pour la première fois depuis 1860, lorsque la S&P a évalué la fiabilité des obligations ferroviaires du gouvernement américain, la note de crédit du pays passe de AAA à AA+. Il est à noter que selon la S&P, actuellement 18 pays méritent la note maximale AAA, dont l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et la France. Les Etats-Unis n’en sont plus dignes.
L’Europe s’est retrouvée dans une situation extrêmement difficile. Au plus fort de la crise des dettes souveraines. Les institutions financières européennes aident déjà la Grèce, le Portugal et l’Irlande à rembourser leurs dettes. Mais les problèmes de la dette de l’Italie et de l’Espagne se sont aggravés, ce qui est susceptible d’aspirer toute la zone euro dans la spirale de la crise.
D’une manière ou d’une autre, tout le monde va ressentir l’effet des turbulences du marché qui viennent de commencer. Toute personne, toute compagnie, tout pays et toute institution supranationale. Et il ne faut pas blâmer la S&P pour avoir appuyé sur la détente. La décision de l’agence de notation n’est qu’un prétexte, et non pas la cause.
- 08/08/2011, La peur d'un nouveau krach financier, euro|topics
L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé vendredi la note souveraine des Etats-Unis et attisé ainsi la crainte mondiale d'une nouvelle dégringolade des cours boursiers. La presse rend le mouvement ultraconservateur du Tea Party responsable de la perte de la note souveraine maximale américaine et doute que les politiques soient en mesure de gérer la crise.
- 08/08/2011, Les Etats-Unis et l'Europe devront assumer leur responsabilité politique pour la reprise de l'économie mondiale, Renmin Ribao
À ce moment crucial où l'économie mondiale fait face à un risque de « double dip », certains médias et chercheurs occidentaux ont une fois de plus joué la « carte » de la Chine, il semble que le « remède » du règlement de la crise soit dans les mains de la Chine. Un tel procédé n'est pas nouveau. Ces dernières années, chaque fois que l'économie mondiale rencontre des difficultés, l'Occident s'est mis à parler, sinon pour accuser la Chine d' «avoir rejeté la crise » sur les autres, sinon pour « flatter » la Chine et lui demander de prendre la responsabilité. Ces deux jeux ne visent qu'un seul but, celui de se dérober à sa responsabilité.
- 08/08/2011, Arturo BALDERAS RODRÍGUEZ, La venganza de la calificadora Standard&Poor’s, La Jornada
La lectura que se puede hacer de este episodio es doble. Por un lado fue una revancha por la opinión que en 2007 hicieron los demócratas sobre el contubernio de la calificadora con una de las corporaciones responsables de la crisis. Por el otro, fue una llamada de atención de Wall Street a los congresistas demócratas por negarse a disminuir aún más los niveles de gasto y el tamaño del gobierno.
- 07/08/2011, Les Etats-Unis dans la tourmente, les européens tentent de calmer la panique des marchés, NouvelObs
Les conseillers et ministres des Finances du G7 ont discuté de la crise de la dette et de l'évolution des marchés financiers mais rien n'a filtré de leurs décisions.
Standard & Poor's (SP) a retiré vendredi aux Etats-Unis la prestigieuse note "AAA", dont jouissent les émetteurs d'obligations les plus fiables. Evoquant "des risques politiques" liés à l'énorme dette publique américaine, SP a abaissé la note du pays d'un cran à "AA+".
Cette sévère sanction infligée à la première économie mondiale était certes attendue, mais risque néanmoins d'embraser encore davantage des marchés affolés par l'incapacité des dirigeants à trouver une riposte commune à la crise.
Les créanciers étrangers des Etats-Unis ont réagi de façon mesurée, à l'exception du premier d'entre eux, la Chine, qui a exhorté Washington à cesser de vivre au-dessus de ses moyens.
Pékin, qui détenait en mai quelque 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américains, a estimé avoir "désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette".
"Les jours où l'oncle Sam (...) pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés", a commenté l'agence officielle Chine Nouvelle.
- 06/08/2011, Coup de tonnerre dans le ciel de l'économie mondiale, Journal de 18h France Culture
C'est une première dans l'histoire de l'économie mondiale : la dégradation de la note souveraine attribuée à la dette des Etats Unis. Elle passe de la meilleure note, triple A à AA+. La Chine veut désormais se faire entendre, nous expliquera Anne-Laure Delatte, économiste.
- 06/08/2011, La Chine exige que les Etats Unis remettent leurs finances en ordre, Journal de 12h30 France Culture
Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pékin, premier créancier des Etats Unis, hausse le ton et évoque l'idée de remplacer le dollar par une autre monnaie de réserve.
- 06/08/2011, Note américaine dégradée: le coup de colère de la Chine, Journal de 9h France Culture
Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pekin exige que les Etats Unis prennent des mesures pour rééquilibrer leur budget.
- 06/08/2011, Crisis en EEUU, algo más que la deuda, CADTM
La crisis en EEUU sigue ocupando el centro de la atención en el debate económico. No es solo una cuestión de la deuda pública, un tema que preocupa a los acreedores, internos y externos. Entre los primeros, los acreedores internos, lo que se espera es un fuerte ajuste, definido por el parlamento o de hecho por el poder ejecutivo. Entre los segundos, los acreedores externos existe una expectativa que EEUU privilegiará esos pagos para evitar un colapso global. En todo caso, resulta una incógnita el modus operandi de la potencia imperialista, y enfatizo el carácter imperialista de EEUU, porque su lógica es la de exportar sus problemas, o dicho de otro modo, resolver sus problemas a costa del conjunto de la sociedad mundial.
- 06/08/2011, Lo que todos deberían saber sobre la "crisis de la deuda" en EE.UU, CADTM
Si el presidente Obama pierde ambas cámaras del Congreso y/o la presidencia en las próximas elecciones, será el resultado de una economía débil y alto desempleo, y porque dejó que sus oponentes no sólo sabotearan la economía algo que hicieron con mucho gusto pero también porque dejó que ellos redefinieran el debate económico para que en el futuro se le eche la culpa al presidente y su partido por el lío.
- 05/08/2011, Claudio KATZ, Teorías de la sucesión hegemónica, ArgenPress
Los pronósticos de reemplazo estadounidense por Europa, omiten la subordinación político-militar del Viejo Continente. No registran las inconsistencias de la estrategia comunitaria y la escasa aptitud de las antiguas potencias coloniales para comandar el imperialismo contemporáneo. Las previsiones de liderazgo hegemónico asiático basadas en Japón fallaron por omitir la dependencia del custodio norteamericano. Las nuevas situaciones de multipolaridad no anulan la subsistencia de un ordenador del capitalismo global.
La sucesión de liderazgos ha sido un elemento de la dinámica histórica, pero no una pauta inexorable de la evolución social. La atención excluyente a ese elemento diluye las diferencias que separaron a los distintos modos de producción. Jerarquiza la “historia por arriba” y presta escasa atención a las confrontaciones sociales. La dialéctica entre condicionantes estructurales y circunstancias azarosas no es compatible con un presupuesto de invariable reemplazo hegemónico.
Es incorrecto remontar el origen del capitalismo al siglo XVI, olvidando la compatibilidad del capital comercial con distintos regímenes sociales. El capitalismo no tuvo origen mundial y se asentó en procesos de expropiación social. Es un sistema basado en el imperativo de la competencia, la maximización de la ganancia y la explotación de los asalariados.
Es necesario reconocer las diferencias que separan a los imperios que antecedieron y sucedieron al surgimiento del capitalismo. La coerción extra-económica, la conquista de territorios y el establecimiento de colonias, difieren de las formas de opresión capitalistas. El imperio pleno del capital sólo irrumpió durante el siglo XX. Recordar esta cronología es vital desarrollar comparaciones adecuadas.
- 02/08/2011, Alexeï PILKO, Le "défaut de paiement" masque une négociation politique difficile sur l'Afghanistan, RIA Novosti
Les négociations difficiles entre le président Barack Obama et ses opposants républicains pour l’augmentation du plafond de la dette publique des Etats-Unis se sont conclues par un compromis provisoire, littéralement à la derrière minute. Nous avons été témoins d’un nouvel épisode d’une lutte sévère et sans merci, dont le véritable objectif est d'empêcher le président américain de prolonger son mandat pour les uns ou de le laisser dans le fauteuil de président après 2012 pour les autres.
Ainsi, dans l’intérêt de la lutte politique contre le président actuel, il est nécessaire de ne pas changer la donne en Afghanistan au cours des 18 mois à venir, voire d'aggraver le conflit. Une telle approche des républicains engendre des projets véritablement fantastiques, tels que le "plan Blackville" d’un ambassadeur américain à la retraite qui a proposé de diviser l’Afghanistan en deux parties. Comme l’écrit l’experte russe Natalia Bourlinova, "ce plan est dans la logique de la politique étrangère des Etats-Unis qui, en poursuivant leur intérêt propre, négligent souvent le droit international ou appliquent ses règles a posteriori".
- 01/08/2011, Obama et le Congrès trouvent un accord in extremis sur la dette, France 24
Les responsables démocrates et républicains sont parvenus à un accord susceptible d'éviter le défaut de paiement des États-Unis. Ce plan, qui prévoit d'importantes coupes budgétaires, doit maintenant être adopté par les parlementaires.
Août 2011, Maurice MAGIS, Crise budgétaire aux Etats-Unis : le colosse vacille, Association culturelle Joseph Jacquemotte
Le 6 novembre 2012, les Etats-Unis voteront. Déjà, les candidats ont sorti les couteaux et se sont lancés dans la chasse aux fonds qui alimenteront leur campagne. Barack Obama, candidat à sa succession, gagnera-t-il son pari ? Les sondages le donnent gagnant contre tous ses adversaires potentiels républicain. Mais... Tellement de choses peuvent se passer d’ici là, aux Etats-Unis et dans le monde.
- 30/07/2011, C’était demain : “Is This Tomorrow? America Under Communism”, Culture américaine
Si la guerre froide fut avant tout une politique étrangère, elle n’aurait jamais duré aussi longtemps sans l’assentiment de la majorité des Américains. Le pro-soviétisme caricatural de quelques films hollywoodiens mis en scène entre 1942 et 1945 fit long feu dès la fin des hostilités ce qui n’avait rien d’étonnant dans un pays où aucun mouvement socialiste n’avait jamais pu s’implanter et où une première paranoïa anticommuniste avait battu son plein en 1919-1920, à une période où de nombreux Américains craignaient que les immigrants européens “radicaux” importent aux Etats-Unis la révolution bolchévique ! En 1947, l’URSS était redevenue un épouvantail pour une majorité d’Américains.
- 29/07/2011, Claudio KATZ, Discusiones sobre el declive de Estados Unidos, ArgenPress
Los diagnósticos de declinación estadounidense destacan la regresión monetaria e industrial y el endeudamiento externo del país. Pero analizan la economía norteamericana con los mismos parámetros de cualquier otro país, olvidando el papel primordial de la primera potencia en la reproducción del capital global. Esa centralidad se verifica en la primacía de las finanzas estadounidenses.
El dólar ha perdido su reinado mundial, pero ninguna otra divisas se perfila como reemplazante y en las situaciones de crisis es el refugio más apetecido. El endeudamiento norteamericano es sostenido por varias potencias exportadoras. Para comprender el rol de una economía imperial hay que superar la perspectiva nacional comparativa.
El retroceso de la industria norteamericana está compensado por la localización externa de las firmas. Esta combinación es omitida por la teoría de la declinación, que también soslaya el liderazgo tecnológico de Estados Unidos. La primera potencia lucra con el neoliberalismo y se ha recompuesto en cada disipación de las crisis capitalistas.
El retroceso militar de Estados Unidos no se verifica. La primera potencia sufrió derrotas, pero también logró varios éxitos. Hay que distinguir la envergadura de cada episodio y registrar el ejercicio cotidiano de la coerción imperial. Estados Unidos no es un guerrero solitario, sino que encabeza un dispositivo de protección colectiva. La omisión de este dato conduce a observar “sobre-extensiones territoriales”, donde existen manejos capitalistas.
El intento norteamericano de introducir modalidades de gestión globalizada confirma la inconveniencia de evaluar su liderazgo con parámetros comparativos. No se deben confundir coyunturas con tendencias. Evitar la subestimación del gendarme es la condición para derrotarlo.
- 29/07/2011, Marina SELIVANOVA, Dette US : une menace pour l’économie russe ?, RIA Novosti
Actuellement, le plafond de la dette américaine est fixé à 14.300 milliards de dollars. En 2011, le Congrès américain a interdit de dépasser cette limite. La dette publique est déjà trop élevée, ayant atteint 98% du PIB, qui s’élève à 14.600 milliards de dollars. La Maison blanche propose d’augmenter le plafond de la dette publique de 2.400 milliards de dollars.
27/07/2011, L'empire américain s'empêtre dans sa toile, La Chronique Agora
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le secteur de la “défense” vend à tour de bras l’idée que le terrorisme islamiste est une menace pour la sécurité nationale. Les nouvelles d’Oslo le week-end dernier ont dû leur faire chaud au coeur : enfin, après six années de calme relatif, voilà qu’arrivaient enfin de nouvelles preuves que les terroristes islamistes sont vraiment dangereux !
Et puis la vérité est apparue : il ne s’agissait pas du tout d’un terroriste islamiste. L’homme est un terroriste chrétien. Il avait pour idée de défendre la chrétienté contre la menace islamique.
Oh là là… Les preux chevaliers du complexe militaro-industriel ont désormais des terroristes chrétiens à droite… et des terroristes islamistes à gauche. Ou vice versa.
Mais attendez une seconde ! Les industriels de l’armement affirmaient qu’ils défendaient les Etats-Unis et leur empire contre les vilains musulmans qui veulent les détruire. Défendent-ils aussi l’empire contre les vilains chrétiens qui veulent les protéger ?
- 26/07/2011, Dette américaine : pourquoi un compromis n'est toujours pas trouvé, NouvelObs
Le plafond de la dette est sans cesse augmenté depuis 1917. Pour autant, les dissensions entre les deux partis semblent plus menaçantes que jamais.
Ni les démocrates ni les républicains ne veulent endosser la responsabilité d'un défaut de paiement alors que le plafond a été augmenté 38 fois depuis 1972.
Le relèvement du plafond est un enjeu électoral : le pays doit emprunter suffisamment afin de payer tous ses fonctionnaires, enseignants ou militaires, les retraites des personnes âgées et les aides sociales.
- 18/07/2011, L'empire américain, le dollar... et l'or, La Chronique Agora
“Un défaut des Etats-Unis n’est pas une question de ‘si’, mais de ‘quand’, a déclaré David Murrin, directeur général des investissements chez Emergent Asset Management, à CNBC”.
“‘Il est inévitable que les Etats-Unis fassent faillite - c’est, dans les faits, un empire qui a trop dépensé et se trouve en déclin - et que son système financier le suive’, dit-il”.
“Dans son livre Breaking the Code of History, Murrin affirme que l’équilibre du pouvoir est passé de l’Ouest, où les Etats-Unis étaient la superpuissance, à l’Est, mené par la Chine. Il pense que les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de lutter contre l’ascension des puissances orientales”.
“‘C’est très simple, le système impérial [des Etats-Unis], leur système financier, sont en déclin ; nous n’avons vu que très peu de croissance pendant plus d’une décennie, sinon grâce à l’ingénierie financière et l’effet de levier, qui ont fini par causer la crise de dette de 2008”
Oui, cher lecteur, ce bruit que vous entendez… c’est un empire qui s’effondre. L’Empire américain. L’Empire anglo-saxon.
- 15/07/2011, Claudio KATZ, ¿Etapa final o temprana del imperialismo?, ArgenPress
La visión del imperialismo como una etapa superior del capitalismo, caracterizada por la declinación histórica, estuvo condicionada por la catástrofe bélica de entre-guerra. Este enfoque introdujo el análisis de períodos históricos diferenciados, pero el simple contrapunto entre el auge y la decadencia omite las mutaciones ciclópeas del siglo XX y desconoce que la era clásica fue una etapa intermedia de la expansión imperial.
En lugar de analizar el imperialismo como un período único, conviene estudiarlo en función de las distintas etapas que atravesó el capitalismo. Esta visión es más esclarecedora que la óptica centrada en una mega-etapa de descenso histórico. Ese enfoque conduce a generalidades, exagera el alcance de las crisis y olvida el papel determinante de la acción política.
El contraste entre el progreso del pasado y la decadencia actual indaga al capitalismo con parámetros de otro modo de producción. Reemplaza el análisis de los desequilibrios objetivos por criterios de dominación y busca erróneas analogías con la Antigüedad. También confunde la denuncia con la interpretación y olvida que la violencia extrema acompañó al capitalismo desde su nacimiento. Resulta inconveniente idealizar ese pasado.
La crítica debe cuestionar la naturaleza de este sistema y no las desventuras de cierto período histórico. El capitalismo no constituyó en el pasado la única, ni la mejor opción para el desenvolvimiento de la humanidad. Este régimen social está afectado por crecientes contradicciones y no por un destino de desplome terminal. No se disolverá por envejecimiento y su erradicación depende de la construcción de una alternativa socialista.
- 14/07/2011, Jefes Indios, Listas en 20minutos [Publicado el 07/10/2008]
- 14/07/2011, La tension monte entre Obama et les républicains sur fond de dette américaine, France 24
Le président américain Barack Obama devait reprendre jeudi ses négociations avec l'opposition républicaine à propos de la dette fédérale, l'impasse politique suscitant l'impatience de la Fed, mais aussi de la Chine, premier détenteur de bons du Trésor américain.
La Chine a demandé aux Etats-Unis d'"adopter des mesures (...) pour préserver les intérêts des investisseurs".
Pékin a placé plus de mille milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit plus d'un tiers de ses colossales réserves de change.
La dette fédérale américaine atteint 14.294 milliards de dollars.
Mercredi, le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a averti qu'un défaut de paiement créerait des "problèmes énormes" pour le pays et une "crise majeure" à l'échelle mondiale.
- 05/07/2011, Etats-Unis et Europe dans la même galère, Presseurop
A Washington, on se dispute au sujet du plafond de la dette ; à Bruxelles, c’est un gouffre que l’on contemple. Mais fondamentalement, le problème est le même. Tant aux Etats-Unis que dans l'Union Européenne, les finances publiques échappent à tout contrôle et les systèmes politiques sont trop dysfonctionnels pour accoucher d’une solution. L’Amérique et l’Europe sont dans le même bateau, et il est en train de couler.
Les débats sur la dette qui font rage aux Etats-Unis et en Europe sont tellement égocentriques et hystériques que fort peu de gens sont à même de voir les liens. Ils devraient pourtant sauter aux yeux tant ils font de cette crise occidental un désastre généralisé.
- 01/07/2011, Voilà les effets concrets de la faillite des Etats-Unis, La Chronique Agora
C’est simple : l’économie va mal, les recettes des impôts fonciers et des taxes sur les ventes sont en baisse et la principale source de revenus de la ville un centre de distribution de gaz naturel nécessite des réparations très onéreuses, pour lesquelles les édiles n’ont manifestement pas économisé. A présent, on a renvoyé les flics chez eux.
- 30/06/2011, Les Etats-Unis connaîtront bientôt le même sort que la Grèce, La Chronique Agora
Si nous brossons un tableau assez sombre de l’avenir hellénique, c’est tout simplement parce qu’une grande partie de ce que nous décrivons fera bientôt partie du quotidien aux Etats-Unis. Si les Américains nourrissaient une fascination pour le berceau de la démocratie (dont ils se veulent les champions planétaires), ils s’empresseraient de s’y rendre afin de toucher du doigt ce qui les attend au cours des 10 ou 20 prochaines années.
Un des points communs les plus paradoxaux entre les Etats-Unis et la Grèce, c’est l’insuffisance des recettes fiscales du fait que les riches et ultra-riches ne payent pas assez d’impôts.
- 29/06/2011, Europe/Etats-Unis : le grand match de la dette, La Chronique Agora
Les investisseurs se concentrent en majeure partie sur la Zone euro. Les Européens se tordent les mains ou font la moue. Ils sont inquiets. Ils sont furieux. Et ils ne savent pas quoi penser de la situation.
Les banquiers français ont trouvé un plan qui ressemble assez aux obligations Brady, rendues tristement célèbres par la dette latino-américaine. L’idée est de prolonger volontairement la dette grecque de 30 ans. C’est un défaut de paiement… qui permet de sauver la face. Les prêteurs sont perdants ils ne récupèrent pas leur argent comme promis. Mais ils peuvent se tenir tête haute ; ils le recevront plus tard. Si tout va bien.
Le problème, c’est les choses n’iront probablement pas bien. Aucun taux de croissance plausible ne permettra aux Grecs de se libérer de cette dette par le développement. Tout ce qu’ils peuvent, c’est faire défaut d’une manière ou d’une autre.
Les Américains qui se donnent la peine de regarder de l’autre côté de l’Atlantique jubilent. Ils savaient que l’euro ne fonctionnerait jamais. A présent, même les Européens le disent.
15/06/2011, Les revenus réels chutent aux Etats-Unis, La Chronique Agora
Lorsque les profits sont élevés, c’est en général parce que les coûts de main-d’oeuvre sont relativement bas. C’est le cas en ce moment. Mais ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Aux Etats-Unis, la part de la main-d’oeuvre dans le revenu national est à son plus bas niveau depuis près de 100 ans. Les gens qui possèdent et dirigent des entreprises profitent de revenus plus élevés. Les riches deviennent plus riches.
- 02/06/2011, Claudio KATZ, El papel imperial de Estados Unidos, AgenPress
El imperialismo contemporáneo se sostiene en la protección internacional que brinda el gendarme norteamericano a todas las clases dominante. Estados Unidos actúa como un sheriff global para confrontar con la insurgencia popular y la inestabilidad geopolítica. Como la primera potencia garantiza la reproducción mundial del capital, obtiene un gran financiamiento externo acumulando desequilibrios, que serían inadmisibles para cualquier otro país. La supremacía del Pentágono determina la gravitación de Wall Street, el dólar y los Bonos del Tesoro.
El estado norteamericano ha internacionalizado su actividad, a través de instituciones que actúan de manera conjunta en la esfera nacional y mundial. Mantiene además, vínculos privilegiados con todas las elites del planeta y armoniza los intereses de las empresas locales y mundializadas.
La supremacía imperial se apoya en una ideología americanista de coerción, que diaboliza a los cambiantes enemigos y naturaliza el ejercicio de la violencia. Este imperialismo cultural se expande celebrando el mercado y exaltando el individualismo competitivo.
El americanismo tiene un doble sustento de belicismo e hipocresía. El uso de la fuerza y la búsqueda de consentimientos se alternan en función de cada coyuntura internacional. Las peculiaridades del imperialismo estadounidense obedecen a un origen no colonialista, que sustituyó el anexionismo por la presión militar y el sometimiento económico.
La efectividad de la superioridad militar estadounidense es dudosa. Existen crecientes contradicciones entre la voluntad, la tentación y la capacidad hegemónica, en un contexto de segmentación económica y fractura social. Cada acción desestabiliza, además, las relaciones de competencia y cooperación con los socios. El imperialismo contemporáneo afronta fuertes desfasajes. La superioridad militar coexiste con gran diversidad de competidores económicos y creciente dispersión del poder político.
- 23/05/2011, Claudio KATZ, El imperialismo del siglo XXI, Mundo en Cuestión
La teoría marxista del imperialismo surgió en un período de grandes guerras por la apropiación del botín colonial. Se forjó en una lucha política contra las justificaciones del militarismo y la expectativa pacifista de evitar la conflagración.
Lenin sintetizó este enfoque en su polémica con Kautsky. Caracterizó las causas de la dinámica belicista y promovió una postura de rechazo revolucionario de la guerra. Luxemburg, Bujarin y Trotsky aportaron otros fundamentos al mismo planteo, en el contexto omnipresente de la sangría bélica. Hay que distinguir esta dimensión política de los problemas teóricos en debate.
Los cuestionamientos a la tesis de la asociación ultra-imperial se basaban en la ausencia de entrelazamientos capitalistas multinacionales y en la preeminencia de disputas territoriales. A principios del siglo XX prevalecían concertaciones nacionales y choques internacionales. Lenin se inspiró en teorías del proteccionismo, la hegemonía financiera, los monopolios y las inversiones externas de Hilfderding, que también incentivaron la concepción ultra-imperial de Kautsky.
El líder bolchevique rechazaba la interpretación subconsumista de Luxemburg, pero coincidía con su caracterización del imperialismo, como una etapa de grandes convulsiones. Las divisiones políticas entre revolucionarios y reformistas no se extendían al análisis conceptual del imperialismo. Estas caracterizaciones albergaban un complejo campo de elaboraciones cruzadas. Por esta razón, las discusiones sobre la dimensión económica de la etapa, no presentaron el mismo tono polémico que las divergencias frente a la guerra. En este terreno quedaron pendientes muchos temas sin resolución nítida.
- 05/05/2011, Serge LEFORT, Obama revendique le meurtre d'Oussama, Monde en Question
- 02/03/2011, Serge LEFORT, Les impasses de Wallerstein, Monde en Question
- 04/02/2011, Pourquoi l’Amérique a besoin de diaboliser la Chine, Chine en Question
- 03/02/2011, Serge LEFORT, La Chine vue par John FAIRBANK, Chine en Question
- 22/12/2010, GRESH Alain, La prochaine guerre, Les blogs du Diplo
L’incapacité du président Barack Obama à obtenir l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem illustre la partialité de Washington. Elle confirme l’absence de détermination sérieuse des Etats-Unis à imposer la paix sur le front israélo-palestinien. Le risque est grand alors de voir cette « non-paix » se transformer en conflit ouvert, la seule incertitude tenant au lieu de la prochaine guerre : Gaza, le Liban ou l’Iran ?
- 22/03/2010, Santé : enfin une victoire pour le président Obama, Le Monde diplomatique
- 22/03/2010, La victoire d’Obama, Monde en Question
- 11/03/2010, États-Unis : les minorités seraient majoritaires en 2050, Rapport PDF
- 10/03/2010, FERGUSON Niall, L'Amérique, empire fragile, ContreInfo
- 04/03/2010, La première puissance mondiale ébranlée, Beijing Information - Monde en Question
- 17/02/2010, Le Dalaï Lama et Obama, Monde en Question
- 05/02/2010, MARGOLIS Eric, L’empire américain est ruiné par ses guerres, ContreInfo
Les USA se ruinent à vouloir maintenir leur statut de super puissance par de coûteuses guerres et un budget militaire gigantesque financés à crédit. Pour Eric Margolis, le complexe militaro-industriel, contre lequel le président Eisenhower avait mis en garde lors de son discours d’adieu, entraîne le pays vers sa chute et Obama, comme son prédécesseur, abuse ses concitoyens en recourant à l’emprunt pour continuer à maintenir l’illusion d’un empire aujourd’hui vacillant.
- 30/01/2010, Hommage à Howard ZINN, Monde en Question
- 28/10/2009, 2025 ? Nous y sommes…, dedefensa
- 28/10/2009, KLARE Michael T., Le déclin précipité de l’hégémonie américaine, ContreInfo
- Avril 2008, Pierre CONESA, Les Etats-Unis sont-ils une menace pour l’Europe ?, Le Monde diplomatique
- 2008, Revue de presse USA, Monde en Question
- 29/10/2007, Les Etats-Unis perdent continuellement en influence et, de ce fait, renforcent leur campagne contre la Russie, Horizons et débats 2007 n°42
Plus les grands rêves de la seule superpuissance mondiale s’effritent, plus cet empire en déclin et ses laquais donnent de la voix.
- 24/09/2007, Le rôle de la Russie dans le nouvel ordre mondial, Horizons et débats 2007 n°37
L’ordre mondial passe par une phase de développement compliquée et contradictoire, déterminée d’une part par des changements politiques et géopolitiques profonds qui résultent de l’effondrement des systèmes d’Europe orientale dits du «réalisme socialiste» et de la réunification allemande, d’autre part par le rôle croissant des Etats asiatiques, notamment de la Chine et de l’Inde, et par les tentatives des Etats-Unis d’assurer leur hégémonie mondiale.
- 29/05/2007, L’encerclement de la Russie et de la Chine, Horizons et débats 2007 n°20
L’OTAN et les Etats-Unis prennent des mesures agressives pour encercler la Russie et la Chine. Le traité conclu entre l’Australie et le Japon vise simultanément à la révision de la constitution japonaise à établir un flanc Est contre la Russie et la Chine ainsi qu’une alliance parallèle à l’OTAN.
- 03/10/2006, GRIFFIN David Ray, 115 mensonges sur les attentats du 11 septembre, Voltaire
Il n’existe toujours pas de version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Aucune enquête judiciaire n’a été ouverte sur les attentats eux-mêmes, ni d’enquête parlementaire d’ailleurs. Tout au plus dispose-t-on d’une version gouvernementale explicitée par un rapport rendu par une commission présidentielle. Le professeur David Ray Griffin, qui a consacré un ouvrage de référence à l’étude de ce rapport, y a relevé 115 mensonges dont il dresse ici la liste.
Dossiers
Revues
- 2007, France-Etats-Unis, Revue historique des armées n°246
- Janvier 2004, Asies : terres du monde, Outre-Terre n°6
- 2003/4, L’empire du monde, Outre-Terre n°5
- 2001/2, États-Unis : les fragilités d’une superpuissance, Revue internationale et stratégique n°42
- 1991, Crise du Golfe, la "logique" des chercheurs, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée n°62
Livres
- BIARNÈS Pierre, Pour l'empire du monde - Les Américains aux frontières de la Russie et de la Chine, Ellipses, 2003
Le fil rouge des seize chapitres sur l'arc de crise mondial, est la démonstration de la course de vitesse engagée par les Etats-Unis d’Amérique, dans leur volonté hégémonique de contrôle de l’empire du monde, pour réduire au maximum l’influence russe en Europe par un refoulement eurasiatique et contenir la Chine notamment en la maintenant sous dépendance énergétique de zones productrices sous contrôle américain.
- BLUM William, Les guerres scélérates - Les interventions de l'armée américaine et de la CIA depuis 1945, Parangon, 2004
- BRZEZINSKI Zbigniew, Le grand échiquier - L'Amérique et le reste du monde, Pluriel, Hachette, 1997
- BRZEZINSKI Zbigniew, Le vrai choix - L'Amérique et le reste du monde, Odile Jacob, 2004
- CHAUDET Didier, PARMENTIER Florent, PÉLOPIDAS Benoît, L’empire au miroir : Stratégies de puissance aux États-Unis et en Russie, Librairie Droz, 2007 [ - BiblioMondeConflits actuels - Diploweb]
- CHOMSKY Noam, Dominer le monde ou sauver la planète ? - L'Amérique en quête d'hégémonie mondiale, Fayard, [2003] 2004
- CHOMSKY Noam, De la guerre comme politique étrangère des États-Unis, Agone, 2001
- COOLEY John K., CIA et Jihad 1950-2001 - Contre l'URSS, une désastreuse alliance, Autrement, 2002 [Le Journal des Alternatives]
- DESPORTES Vincent, L'Amérique en armes - Anatomie d'une puissance militaire, Economica, 2002
- DUTEIL Jean-Pierre, Les littératures de voyage - La découverte du monde (XIVe-XVe-XVIe siècles), Editions Quae, 2007
- MUSSET Alain (dir.), Géopolitique des Amériques, Nathan, 2006
- PAYE Jean-Claude, La fin de l’État de droit, La Dispute, 2004 [Silvia Cattori]
- TERTRAIS Bruno, L'arme nucléaire, QSJ PUF, 2008 [Extraits]
- TODD Emmanuel, Après l'empire - Essai sur la décomposition du système américain, Gallimard, 2002
- TWAIN Mark, La Prodigieuse Procession & autres charges, Agone, 2011 [Extraits de la préface]
- WOODWARD Bob, Bush s'en va-t-en guerre, Denoël, 2003
- ZINN Howard, Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours, Agone, 2002 [BiblioMonde]
- ZINN Howard, "Nous, le peuple des États-Unis ..." - Essais sur la liberté d’expression et l’anticommunisme, le gouvernement représentatif et la justice économique, les guerres justes, la violence et la nature humaine, Agone, 2004 [BiblioMonde]
- ZINN Howard, L'impossible neutralité - Autobiographie d'un historien et militant, Agone, 2006 [BiblioMonde - Le Monde diplomatique]
- ZINN Howard, Karl Marx, le retour, Agone, 2010
J’ai écrit cette pièce à une période où l’effondrement de l’Union soviétique générait une liesse presque universelle : non seulement l’« ennemi » était mort mais les idées du marxisme étaient discréditées. […] Je voulais montrer Marx furieux que ses conceptions eussent été déformées jusqu’à s’identifier aux cruautés staliniennes. Je pensais nécessaire de sauver Marx non seulement de ces pseudo-communistes qui avaient installé l’empire de la répression mais aussi de ces écrivains et politiciens de l’Ouest qui s’extasiaient désormais sur le triomphe du capitalisme. Je souhaite que cette pièce n’éclaire pas seulement Marx et son temps mais également notre époque et la place que nous y tenons.
Audio-Vidéo
- Cinéma USA
- Là-bas si j'y suis
- 12-15/09/2011, Histoire des Indiens, La Fabrique de l'Histoire : 1/4 - 2/4 - 3/4 - 4/4
- 08-11/02/2010, Howard Zinn - Entretien inédit, Là-bas si j'y suis : 1/4, 2/4, 3/4, 4/4
- 29/01/2010, Hommage à Howard ZINN, Là-bas si j'y suis
- 10/11/2009, Les relations États-Unis/Mexique à l'heure de la crise, UQAM
- 12/09/2008, Amérique latine : gesticulations diplomatiques ou crise ?, IRIS - Dailymotion
- 25/03/2008-11/04/2008, En route pour Tijuana, Là-bas si j'y suis : 1/12, 2/12, 3/12, 4/12, 5/12, 6/12, 7/12, 8/12, 9/12, 10/12, 11/12, 12/12
3 141 km de frontière séparent le Mexique des Etats-Unis. Un million de clandestins mexicains tentent de la franchir chaque année. Alors Georges W. Bush a décidé de construire un mur. Un impossible mur contre les pauvres...
- 20/03/2008, Bon anniversaire la guerre !, Là-bas si j'y suis
5 ans de la dernière guerre contre l'Irak.
- 04/03/2008, L’histoire d’Henry Ford, Là-bas si j'y suis
Combien êtes-vous à rouler en Ford ? Combien êtes-vous à connaitre l’histoire de Ford, Henry Ford dont le portrait décorait le bureau d’Adolf Hitler ? Entretien avec Max Wallace auteur de "The American Axis".
- 23/11/2007, Le conservatisme américain, Les publications universitaires
Entrevue avec Louis Balthazar, Greg Robinson et Julien Tourreille à propos du collectif (Le conservatisme américain, un courant qui a transformé les États-Unis, PUQ, 2007) dans lequel ils ont chacun signé un article. Dans l’entrevue il a été quesiton de plusieurs sujets :
- L’accroissement de la polarisaiton de l’électorat américain ;
- Le déclin des valeurs libérales vers la fin des années soixante suivi de la domination du courant conservateur aux États-Unis ;
- L’influence des lobbies religieux dans la sphère politique ;
- Les racines conservatrices du mouvement pour le mariage gay ;
- La distribution des votes républicains et démocrates en fonction de la géographie américaine ;
- Barack Obama et Hillary Clinton.
- 14/09/2004-15/09/2004, Howard Zinn, Là-bas si j'y suis : 1/2, 2/2
Entretien avec Howard Zinn historien américain autour de son livre : Une Histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours, Agone. Il s’agit de l’histoire des acteurs les plus modestes (Amérindiens, esclaves en fuite, jeunes ouvriers, GI’s du Vietnam).
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