Dossier 11 Septembre 2001

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Sources

Articles

  • 23/09/2011, Vérités et mythologies du 11 septembre Livre de Richard LABÉVIÈRE, Monde en Question
  • 14/09/2011, Wayne MADSEN, 11/S: la última victoria de la Estrategia de la Tensión, Red Voltaire
    El ataque del 11 de Septiembre 2001 fue la prolongación de una doctrina que ha recibido el apelativo de «estrategia de la tensión». No representan nada nuevo en las políticas de Washington sino que constituye una escalada más para extender esta estrategia a nivel global. El atentado ofreció el pretexto necesario para instalar un sistema de vigilancia internacional del individuo, favoreció la expansión de las guerras imperiales. Desde esta perspectiva, la conmemoración del décimo aniversario de los atentados del 11/S han sido utilizados por los patrocinadores de dichos ataques para aparecer como sus víctimas una vez más, que es lo mejor para perseverar en sus objetivos.
  • 14/09/2011, Le vrai prix du 11 septembre pour les Etats-Unis, Renmin Ribao
    D'après un récent sondage de CNN, la majorité des Américains pensent que le sujet national le plus important est l'économie (60%), le déficit du budget fédéral (16%), et les soins de santé (9%). Seule une petite fraction d'entre eux pensent encore que le sujet le plus urgent pour la Nation est l'Irak, l'Afghanistan ou la Libye (5%), voire le terrorisme (3%).
    Aujourd'hui, à nouveau, la perception des Etats-Unis et de leur rôle dans le monde change à l'étranger. La crise financière mondiale a conduit beaucoup de personnes à voir dans des Etats-Unis à court d'argent une grande puissance sur le déclin.
    Le prix réel du 11 septembre ne réside pas dans les attaques terroristes d'Al Qaida. Il est plutôt constitué par le fardeau économique massif que les années post-11 septembre feront peser sur les Américains âgés qui ont perdu une part substantielle de leurs économies, sur les Américains de la classe moyenne qui se battent pour conserver leur logement, et sur les jeunes Américains dont le chômage va façonner une génération.
  • 14/09/2011, La fabrication de l'ennemi Livre de Pierre CONESA, Monde en Question
  • 13/09/2011, Luc ROZENZWEIG, Faut-il supprimer le 11 septembre du calendrier ?, Mondes Francophones
    J’éprouve quelque scrupule à me joindre à la furie commémorative qui s’est emparée des médias français à l’occasion du dixième anniversaire des attentats contre les tours jumelles de New York et le Pentagone, près de Washington. Les Allemands un verbe tout à fait adéquat pour désigner l’accumulation de vaines paroles autour d’un sujet : todschwatzen, littéralement tuer sous le bavardage. Nous, Français, devons être les champions du monde de ce genre de sport consistant à rajouter du commentaire au commentaire jusqu’à donner la nausée à ceux qui sont soumis à ce bombardement verbal.
    De plus, on ne se contente pas de faire tourner le moulin à paroles le seul jour anniversaire : le cirque commence une bonne semaine avant, à coup « d’opérations spéciales » des télés et radios dont les programmes sont dépaysés pour l’occasion et des suppléments exceptionnels des journaux et magazines.
    [...] après avoir écouté mercredi 6 septembre la journée spéciale France Culture, je suis au regret de constater qu’en matière de contenu, la plus-value informative de ces déplacements massifs est proche de zéro. On retrouve, comme par hasard, dans les tables rondes les mêmes interlocuteurs francophones que l’on a déjà entendus mille fois.
  • 13/09/2011, Paul CRAIG ROBERTS, La vérité sur le 11 Septembre a-t-elle une chance ?, Mondialisation
    Les psychologues ont expliqué qu’il y a deux sortes d’autorité auxquelles les gens se soumettent. L’une est l’autorité des gens haut placés dans les gouvernements. Notre croyance en ce que “notre gouvernement ne pourrait pas nous mentir” est très forte, spécifiquement parmi les patriotes. L’autre source d’autorité étant celle des experts. Néanmoins, pour croire aux experts, une personne doit être éduquée, ouverte d’esprit et faire confiance en l’intégrité scientifique, professionnelle et intellectuelle.
    Ces dernières années aux Etats-Unis, l’autorité scientifique et intellectuelle a été discréditée par les chrétiens évangélistes qui s’insurgent contre l’évolutionnisme et parmi les anti-intellectuels des adhérents du mouvement du Tea Party qui objectent les “élitistes”, de fait objectent les personnes érudites dont la connaissance ne soutient par le paradigme émotionnel du Tea Party.
    En d’autres termes, des gens érudits, qualifiés, qui disent aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre sont qualifiés “d’ennemis”. La vaste majorité de la population américaine est programmée pour croire la propagande du gouvernement. Sans des médias indépendants, ce qui n’existe plus aux Etats-Unis, on enseigne aux citoyens que seuls “les frapadingues conspirationnistes” remettent en question la ligne du gouvernement. Même sur internet, ceci est un thème majeur sur des sites comme AntiWar.com ou Counterpunch.org, deux sites qui s’opposent aux guerres de l’Amérique mais qui acceptent le narratif propagandiste qui justifie ces guerres.
    Ceci est la raison pour laquelle je pense que les Etats-unis glissent vers une ère où les besoins émotionnels de la population produits par la propagande gouvernementale, étouffent la science, les preuves, les faits. Ceci veut également dire l’abolition du gouvernement responsable à qui on peut demander des comptes et de l’état de droit, pour le simple fait que la protection contre les terroristes est plus importante.
    Le monde du réel dans lequel “nous n’avons pas peur de la vérité peu importe où elle nous mène” est remplacé par le dogme. Quiconque doute de “notre gouvernement” est un anti-américain, un amoureux des musulmans, un communiste rose-libéral, qui devrait être arrêté, passé à la baignoire jusqu’à ce qu’il (elle) confesse, qu’il est un terroriste.
    Les évènements du 11 Septembre sont maintenant en dehors du monde des faits, de la science et de la preuve. Cet un dogme qui justifie les crimes de guerre de Bush/Cheney/Obama contre les musulmans et leurs pays.
  • 13/09/2011, Mikhaïl ROSTOVSKI, La guerre antiterroriste des USA a profité à l'Iran et à la Chine, RIA Novosti
    En 1958, la monarchie a été renversée en Irak. Depuis cette époque l’Iran n’a jamais eu d'ennemi plus dangereux et plus déterminé.
    Mais en 2003, dans le cadre de la guerre contre le terrorisme mondial, les Etats-Unis ont anéanti le régime de Saddam Hussein. Et d'ennemi juré de l'Iran, l’Irak a commencé à se transformer rapidement en un pays dépendant de Téhéran.
    Pendant que les Etats-Unis cherchaient Ben Laden, la Chine développait son économie et modernisait son armée. Résultat : la Chine est le plus grand exportateur du monde. Les Etats-Unis ne sont plus le plus grand marché automobile mondial. La Chine évince progressivement les Etats-Unis même dans leur arrière-cour. Désormais Pékin, et non plus Washington, est le plus grand partenaire commercial du Brésil.
  • 12/09/2011, Richard LABÉVIÈRE, La conspiration des autres…, L'Humanité
    Le spectre d’une double conspiration plane sur les cérémonies officielles qui marquent le 10e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Il y a d’abord les gourous de tous les complots qui resurgissent avec leurs contes et légendes sur l’avion qui n’a pas percuté le Pentagone, sur la troisième tour de Manhattan qui s’est aussi effondrée et sur les traders qui ont quitté le Word Trade Center quelques heures avant l’attaque parce qu’ils auraient été avertis…
    Viennent simultanément – autrement plus pernicieux – tous les chiens de garde de l’idéologie dominante dressant les louanges des dix dernières années de «guerre globale contre la terreur». Ils réaffirment qu’il était absolument nécessaire de s’installer durablement en Afghanistan, d’attaquer l’Irak, aujourd’hui la Libye et demain – peut-être – la Syrie et, enfin, qu’il était tout aussi légitime de tuer Oussama Ben Laden pour que «justice soit faite»…
    Complémentaires, ces deux modes idéologiques nourrissent le même processus et poursuivent les mêmes fins : verrouiller l’espace médiatique où toute tentative d’interrogations critique, dialectique et politique sur les causes profondes, les modes opératoires et les conséquences du terrorisme islamiste sera passée sous silence, sinon caricaturée ou criminalisée.
    Ce 10e anniversaire provoque une colère théorique comparable à celle qu’Alain Badiou exprime en ouverture de son Éthique, dénonçant les empêchements actuels de la raison critique : «Je ne voyais dans cette opération, relayée par la télévision, la presse, et finalement tous les hommes politiques, qu’un retour à des vieilleries réactionnaires tout à fait identiques : le primat de la morale sur la politique ; la certitude d’une supériorité de l’Occident bourgeois sur le reste ; l’existence d’une prétendue “nature humaine”, et des “droits” qui lui sont associés ; l’anticommunisme vulgaire ; l’évidence, véritablement totalitaire, de l’excellence du capitalisme et de sa forme politique usuelle, le parlementarisme. Et enfin, la vassalité de la philosophie abdiquant toute fonction critique, devant l’ordre mondial établi.»
  • 12/09/2011, 9/11, ten years on, WSWS
  • 11/09/2011, Wayne MADSEN, 11/S: Preguntas que esperan respuestas, Red Voltaire
    Diez años han pasado ya desde que acontecieron los trágicos sucesos del 11 de septiembre 2001. La mayoría de la opinión pública es unánime: el gobierno de Estados Unidos ha dejado claro que había algo que ocultar. Mucha gente, sean funcionarios de la Casa Blanca o encargados de la lucha contra el terrorismo, antiguos miembros de la Comisión Nacional de Investigación, muchos de ellos, han ido poco a poco desvinculándose de una versión oficial que simplemente no tiene sentido. El analista norteamericano Wayne Madsen, antiguo experto en inteligencia del gobierno de EEUU en la National Security Agency (NSA) relata esta amplia operación de encubrimiento.
  • 11/09/2011, Michel CHOSSUDOVSKY, Qui était Oussama ben Laden ? La vérité derrière le 11 septembre 2001, Mondialisation Article publié en anglais par Global Research le 12 septembre 2001
    Quelques heures après les attaques terroristes du 11 septembre au World Trade Center et au Pentagone, l'administration Bush concluait, sans preuve à l'appui, qu'Oussama ben Laden et son organisation, Al-Qaeda, étaient les suspects les plus probables. Le directeur de la CIA, George Tenet, déclarait que ben Laden « a la capacité de planifier plusieurs attaques sans avertissement ». Le secrétaire d'État Colin Powell qualifiait de son côté les attaques à Washington et à New York de « déclaration de guerre », ce que George Bush confirmait dans son discours à la nation le soir même en affirmant qu'il ne « fera aucune distinction entre les terroristes qui ont commis ces actes et ceux qui les ont soutenu ». L'ancien directeur de la CIA James Woolsey insinuait pour sa part la complicité de un ou plusieurs gouvernments étrangers. Et l'ancien conseiller à la sécurité nationale Lawrence Eagelberger déclarait dans une entrevue télévisée : « Je crois que nous allons démontrer que, lorsque nous sommes attaqués de cette façon, nous pouvons réagir d'une manière brutale avec force et détermination » (« we are terrible in our strength and in our retribution »).
    Suite aux déclarations officelles, les médias occidentaux n'ont pas tardé (sans preuves à l'appui) à approuver le déclenchement d'actions punitives contre des cibles civiles au Moyen-Orient et en Asie centrale. William Saffire écrivait à ce propos dans le New York Times : « Lors que nous aurons raisonnablement pu déterminer la localisation des bases et des camps de nos attaquants, nous devrons les pulvériser - en minimisant mais également en acceptant les risques de dommages collatéraux. Nous devrons agir par des opérations [militaires] directes mais également par des actions en sous-main [de nos services de renseignement], afin de déstabiliser les États hôtes de la terreur. »
    Le texte ci-dessous a pour object d'analyser l'histoire d'Oussama ben Laden et des liens entre la Jihad islamique et la politique étrangère des États-Unis depuis la Guerre froide.
  • 11/09/2011, Anastassia TSOUKALA, Au nom du 11 Septembre - La presse face au terrorisme en France et en Grande-Bretagne, Les mots sont importants : Première partie - Deuxième partie
    Depuis les années 1990, et surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis et les États de l’Union européenne ont multiplié les initiatives censées « répondre aux menaces du terrorisme islamiste » : durcissement des législations, renforcement de la coopération antiterroriste internationale, actions ouvertes ou clandestines violant souvent le droit international. Les effets de sidération produits par des attentats spectaculaires et meurtriers ont largement inhibé l’attention critique des citoyens face aux autres menaces que beaucoup de ces initiatives font peser sur les démocraties. C’est de ce constat qu’est né il y a deux ans un important livre collectif, plus que jamais d’actualité : Au nom du 11 septembre. Coordonné par Didier Bigo, Laurent Bonelli et Thomas Deltombe, il analyse la centralité de cet « antiterrorisme » dans la nouvelle géopolitique mondiale et son impact sur la vie politique des États démocratiques : opérations militaires, surveillance généralisée, pratiques d’exception et de désinformation... Extrait de ce livre, le texte qui suit analyse, à travers l’étude comparative de la presse écrite française et britannique, l’évolution des discours publics sur la sécurité des pays occidentaux.
  • 11/09/2011, Jean-Claude PAYE, Le 11 septembre 2001 et la fabrique du consentement, L'Humanité
    Les lois antiterroristes offrent à l’exécutif la capacité d’annuler toute forme d’opposition et de rejeter toute différenciation, même celle distinguant l’acte de sa simple éventualité. La loi n’est plus codification, cran d’arrêt face à l’arbitraire. Au contraire, elle inscrit dans le droit qu’il n’y a plus de limite à l’exercice du pouvoir.
    Dans tous les pays européens, les droits de la défense sont affaiblis. Aux États-Unis, ils sont complètement supprimés pour les étrangers désignés comme terroristes par l’exécutif. Des deux côtés de l’Atlantique, les citoyens sont soumis à des mesures de surveillance qui, autrefois, étaient réservées au contre-espionnage. Les civils peuvent être soumis à des mesures de privation de liberté plus contraignantes que celles appliquées aux prisonniers de guerre.
    La mutation juridique et politique est profonde puisqu’elle renverse les relations établies entre les populations et leur gouvernement, le rapport entre l’instituant et l’institué. Ce ne sont plus les populations qui instituent le pouvoir, mais ce dernier qui détermine, parmi ses ressortissants, qui est un citoyen et qui est un ennemi, qui doit être exclu de la société. La transformation est telle que l’ordre symbolique de la société est touché.
    Toute question, toute référence aux objets, relève de la théorie du grand complot, car leur matérialité s’oppose à ce qui est donné à voir. Elle fait écran au regard du pouvoir, à sa capacité de donner un sens sans avoir besoin de passer par les choses. L’icône du 11?septembre donne directement à voir l’invisible. Tel le regard de la Gorgone, elle se saisit de nous et nous aveugle, car nous regardons sans voir. Le réel nous est imposé sans la médiation de la raison, sans l’interposition du bouclier de Persée, de cet écran qui permet de voir, tout en étant protégé du feu du regard.
  • 09/09/2011, Carlos RIVERA LUGO, La barbarie de los 11 de septiembre, Rebelión
    ¿Qué tenemos que ver los habitantes de Nuestra América con el 11 de septiembre? En todo caso, mi memoria histórica acerca de esa fecha no empieza con el ataque terrorista en el 2001 contra las torres gemelas del “World Trade Center”, sino con el criminal asalto militar de 1973 contra La Moneda, la casa presidencial chilena. Poco más de tres mil vidas inocentes fue el “daño colateral” de la primera, anunciada por sus perpetradores como “el golpe de Dios Omnipotente” contra uno de los órganos vitales del “mal”. Mientras, el saldo brutal de la segunda fue sobre 30,000 vidas, incluyendo la de su heroico presidente Salvador Allende, víctimas también de otra cruzada fundamentalista: el anticomunismo.
    Sin embargo, mi memoria histórica sigue resistiéndose a los simplismos ideológicos. Me trae a la mente esos otros “11 de septiembre” que han marcado mi consciencia, por lo menos en el último medio siglo. Los bombardeos criminales de Estados Unidos sobre Hanoi y todo el territorio vietnamita, incluyendo el uso de armas químicas de destrucción masiva. Murieron sobre 3 millones de vietnamitas, de los cuales 2 millones eran civiles. Igualmente recuerdo la aniquilación en 1989 -con, entre otras cosas, el bárbaro napalm usado en Viet Nam- del barrio Chorillos de la Ciudad de Panamá, donde murieron 10,000 civiles panameños como resultado de la ilegal invasión militar estadounidense.
    Las guerras de Estados Unidos en Irak y Afganistán, y la no declarada en Pakistán, han dejado igualmente cientos de miles de muertos, en su mayoría civiles. Continúa operando, con absoluta impunidad, el campo de concentración estadounidense en Guantánamo. La Corte Penal Internacional saca pecho para investigar y condenar los delitos de los “malos”, mientras condona los crímenes de los “buenos”. Bush y su vicepresidente Cheney admiten y defienden públicamente sus crímenes y nadie su inmuta. Quien sumisamente le ha dado continuidad a las políticas criminales de éstos, el presidente Barack Obama, la Academia Sueca le otorga el Premio Nobel de la Paz. Y con ese premio en mano, ha agredido a Libia y producido allí, junto a sus aliados europeos, otro violento e ilegal “cambio de régimen”, con su secuela abismal de muertos.
  • 09/09/2011, Hussam ITANI, Le 11 septembre 2001 a balayé l'Intifada, Courrier international
    Israël a tiré profit de l'insensibilité exprimée par la rue palestinienne devant la tragédie du 11 septembre pour placer ses opérations contre les Palestiniens sous l'étiquette de la "lutte internationale contre le terrorisme".
  • 09/09/2011, Tom ENGELHARDT, Let’s Cancel 9/11, Antiwar
    Let’s just can it all.  Shut down Ground Zero.  Lock out the tourists.  Close “Reflecting Absence,” the memorial built in the “footprints” of the former towers with its grove of trees, giant pools, and multiple waterfalls before it can be unveiled this Sunday.  Discontinue work on the underground National September 11 Museum due to open in 2012.  Tear down the Freedom Tower (redubbed 1 World Trade Center after our “freedom” wars went awry), 102 stories of “the most expensive skyscraper ever constructed in the United States.” (Estimated price tag: $3.3 billion.)  Eliminate that still-being-constructed, hubris-filled 1,776 feet of building, planned in the heyday of George W. Bush and soaring into the Manhattan sky like a nyaah-nyaah invitation to future terrorists.  Dismantle the other three office towers being built there as part of an $11 billion government-sponsored construction program.  Let’s get rid of it all.   If we had wanted a memorial to 9/11, it would have been more appropriate to leave one of the giant shards of broken tower there untouched.
  • 09/09/2011, Des 11 septembre à la pelle et à grande échelle, Le Grand Soir
    Liste partielle des interventions de l’armée états-unienne depuis 1890.
  • 09/09/2011, Roy ARUNDHATI, Ben Laden, secret de famille de l'Amérique, Le Monde Tribune publiée dans Le Monde du 15 octobre 2001
    Pour des raisons stratégiques, militaires et économiques, George W. Bush doit à tout prix persuader l'opinion publique que ce sont les valeurs nationales de la liberté et de la démocratie qui sont visées, ainsi que le mode de vie américain. Message facile à colporter dans l'atmosphère de chagrin, d'indignation et de colère qui règne actuellement. Cependant, à supposer que le contenu en soit vrai, on peut légitimement se demander pourquoi ce sont les symboles de la suprématie économique et militaire américaine (le World Trade Center et le Pentagone) qui ont été pris pour cibles. Pourquoi pas la statue de la Liberté ? Ne peut-on alors émettre l'hypothèse que la sombre colère à l'origine des attentats n'a pas pour source la liberté et la démocratie américaines, mais le soutien et l'engagement exceptionnel des Américains pour des causes radicalement opposées : pour le terrorisme militaire et économique, l'insurrection, la dictature armée, le fanatisme religieux, le génocide impensable (hors des frontières du pays) ?
    En 1996, interrogée par Leslie Stahl sur sa réaction devant la mort de 500 000 enfants irakiens après les sanctions économiques américaines, Madeleine Albright, alors ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, répondait sur CBS que c'était "un choix très difficile" mais que, tout compte fait, "nous pensons que le prix en vaut la peine". A-t-elle été renvoyée de son poste pour avoir tenu pareils propos ? Pas du tout. Elle a continué à parcourir le monde, à représenter les opinions et les aspirations du gouvernement américain. Plus grave encore, dans les circonstances actuelles : les sanctions contre l'Irak n'ont pas été levées. Des enfants continuent à mourir. Nous y voilà. Un distinguo peu subtil oppose la civilisation et la sauvagerie, le "massacre d'innocents" (ou, si l'on préfère, "le heurt des civilisations" ) et les "dommages de guerre". Pure sophistique, délicate algèbre de la "justice sans limites" ! Combien faudra-t-il de morts irakiens pour améliorer le monde ? Combien de morts afghans pour un seul mort américain ? Combien d'enfants morts pour un seul homme mort ? Combien de cadavres de moudjahidins pour le cadavre d'un seul banquier d'affaires ?
    La coalition des superpuissances mondiales resserre son étau sur l'Afghanistan, l'un des pays les plus pauvres qui soient, l'un des plus sinistrés, des plus déchirés par la guerre. Les talibans au pouvoir y offrent un abri à Oussama Ben Laden, tenu pour responsable des attentats du 11 septembre. Faut-il décimer l'ensemble de la population en guise de réparation ? L'économie est chamboulée. Et le problème qui se pose à une armée d'envahisseurs, c'est en réalité que le pays ne possède aucun des signes ou des repères conventionnels à pointer sur la carte : ni bases militaires, ni complexes industriels, ni usines de traitement de l'eau. Les exploitations agricoles se sont transformées en charniers, la campagne est jonchée de mines antipersonnel - au nombre de 10 millions, selon les estimations les plus récentes. L'armée américaine devrait donc commencer par déminer le terrain et par construire des routes pour frayer une voie à ses soldats.
    En 1979, après l'invasion soviétique de l'Afghanistan, la CIA et l'ISI (InterServices Intelligence : les services de renseignement pakistanais) ont lancé la plus grande opération indirecte de la CIA depuis la guerre du Vietnam. Leur but ? Canaliser l'énergie de la résistance afghane et l'enrôler dans une guerre sainte, un djihad islamique qui dresserait contre le régime communiste les pays musulmans de l'Union soviétique et finirait par l'ébranler.
    Au fil des ans, par l'intermédiaire de l'ISI, la CIA a financé et recruté, dans quarante pays musulmans, des dizaines de milliers de moudjahidins extrémistes qui ont servi de soldats dans cette guerre que livrait l'Amérique par pays interposés. La grande masse d'entre eux ne savaient pas qu'ils se battaient pour l'Oncle Sam. (Mais l'ironie veut que l'Amérique n'ait pas su non plus qu'elle finançait une future guerre contre elle-même.)
  • 09/09/2011, Alain GRESH, 11-Septembre, qu’est-ce qui a changé ?, Le Monde diplomatique
    Dix ans après, « la guerre contre le terrorisme », qui visait à éradiquer toute menace, y compris celle des Etats dénoncés comme « voyous », est un échec, et la rhétorique belliciste de Washington s’est atténuée. Les Etats-Unis devraient se retirer d’Irak d’ici à la fin de l’année, laissant derrière eux un pays détruit, avec un gouvernement divisé et corrompu, qui sera plus proche de Téhéran que de Washington. En Afghanistan, malgré les déclarations lénifiantes, la montée en puissance des talibans apparaît irrésistible, tandis que le Pakistan s’enfonce dans la crise. Quant à Al-Qaida, si son chef Oussama Ben Laden et nombre de ses hauts dirigeants ont été tués, elle a essaimé au Maghreb, au Yémen, au Nigeria, etc.
    Le prix de ces guerres, avant tout payé par les peuples qui en ont été les victimes, pèse aussi sur les Etats-Unis et plus largement sur l’Occident, de deux manières. Elles ont permis une remise en cause des libertés au nom de la lutte contre le terrorisme, légalisé la torture, les enlèvements, les écoutes illégales, les assassinats ciblés, etc., pratiques qui se sont étendues malgré l’élection du président Barack Obama, comme le montre le maintien du bagne de Guantanamo ou l’utilisation sans restriction de drones.
    Le terrorisme est devenu un concept attrape-tout permettant aux Etats de justifier leur politique de répression.
  • 09/09/2011, Dix ans après le 11-Septembre, euro|topics
    Dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, la presse se penche sur les transformations que ceux-ci ont provoqué dans le monde. Elle évoque les dommages causés par les terroristes et ceux liés à la réaction américaine, où en est Al-Qaida aujourd'hui et l'importance du printemps arabe dans ce contexte.
  • 09/09/2011, Il faut combattre les causes du terrorisme, Renmin Ribao
    Les attaques du 11 septembre ont laissé des traces profondes, pas seulement par rapport aux mesures de sécurité renforcées mises en place dans les pays occidentaux, qui ont empiété sur la vie privée et même les droits de l'homme ; elles ont aussi provoqué une escalade de l'animosité entre le monde musulman et l'Occident.
    Les guerres menées en Irak et en Afghanistan par les Etats-Unis et présentées comme une partie de leur guerre contre le terrorisme, ont provoqué d'énormes pertes en vies humaines et n'ont seulement réussi qu'à exacerber la fracture entre les musulmans et l'Occident.
    Tout en se souvenant des victimes des attaques du 11 septembre, le monde devrait aussi réfléchir sur les vies perdues du fait de ces actions militaires et d'autres attaques terroristes, et songer au fait que la force militaire seule a peu de chances de mettre fin au terrorisme. Les conflits et les troubles sont le lit du terrorisme. Et la pauvreté et l'arriération en sont son terreau.
    Pour extirper les racines du terrorisme, la communauté internationale devrait faire des efforts conjoints pour soulager les tensions régionales et mondiales, éradiquer la pauvreté et promouvoir la coopération et la réconciliation. Il faudra pour cela des mesures économiques, sociales et politiques coordonnées.
  • 09/09/2011, Deux poids et deux mesures obstruent les efforts anti-terrorisme, Xinhua
    Un grand défi aux efforts anti-terrorisme du monde est le manque d'un standard commun. En particulier, les Etats-Unis et ses alliés occidentaux ont utilisé à maintes reprises deux poids et deux mesures sur les question anti-terrorisme, qui ont obstrué le progrès des efforts globaux.
    Après les attentats du 11 septembre, Washington a lancé une "guerre contre le terrorisme" soit-disante en Afghanistan et en Irak, menant au meurtre des milliers des civils inoncents et au déplacement des milliers d'habitants.
    Souvent, les Etats-Unis ont fermé les yeux sur les dégâts et les menaces causés par les extrémistes dans la République Tchetchène de Russie, et ont adopté deux poids et deux mesures sur la question des forces séparatistes dans la région de Xinjiang de Chine, rejetant la demande de Chine d'expulser les membres du "Mouvement islamique du Turkestan oriental", qui a une relation étroite avec al Qaïda.
    Par ailleur, le mot "anti-terrorisme" a parfois servi d'un outil politique pour promouvoir les intérêts nationaux occidentaux et les objectifs idéologiques, et est même utilisé comme une excuse facile pour intervenir dans les affaires intérieures d'autres pays.
  • 07/09/2011, Il y a 10 ans, le 11 septembre 2001 : les attentats suicides contre les tours du World Trade Center, Lutte Ouvrière
    Mais si cet attentat ignoble illustrait la vulnérabilité des États-Unis, principale puissance impérialiste qui domine le monde, il a contribué en réalité à renforcer l'impérialisme américain.
    Car le gouvernement Bush et le patronat américain se sont immédiatement servis de l'émotion provoquée pour amener la population à serrer les rangs derrière eux, à accepter de nouvelles aventures militaires et des sacrifices économiques considérables au nom de « la guerre contre le terrorisme ».
    Une semaine après les attentats, le Congrès était déjà saisi d'un projet de loi de 350 pages renforçant les pouvoirs de répression de la police et du FBI. Appelé « USA Patriot Act », ce projet de loi, manifestement en chantier avant les attentats, n'attendait qu'une occasion pour sortir des cartons. Des dizaines de lois, décrets, règlements répressifs furent adoptés dans la foulée. L'appareil d'État retrouva pratiquement tous les pouvoirs qu'il avait du temps du Maccarthysme et qui avaient été rognés dans les années 1960 et 1970 par le mouvement pour les droits civiques, la révolte noire, la lutte contre la guerre du Vietnam.
    Le 11-Septembre a permis de légaliser à nouveau des pratiques qui étaient devenues illégales et ne pouvaient être utilisées au grand jour, comme l'espionnage sans mandat d'étrangers ou de citoyens américains, leur mise sur écoute, l'accès à tous leurs comptes, données médicales, etc. Les étrangers peuvent être légalement détenus indéfiniment sans motif. Et puis n'importe qui peut être taxé de terrorisme, pour participer à un piquet de grève, pour critiquer le président, etc.
    Les tribunaux militaires jugent sans appel les étrangers accusés de terrorisme. Ils peuvent ne pas produire leurs preuves, juger à huis clos, sans la présence de l'avocat et même sans l'accusé. Un présumé terroriste peut aussi rester indéfiniment en prison sans jugement. La torture des prisonniers lors d'interrogatoires est légalisée.
    Les rafles massives opérées par la police dans les jours qui ont suivi le 11-Septembre furent ainsi légalisées. De nombreux détenus sont restés sans motif en prison et, dix ans après, il y a encore des détenus qui n'ont pas été jugés.
    Cela n'a pas empêché Bush puis Obama de prétendre œuvrer pour la défense de la démocratie américaine.
  • 07/09/2011, 2001-2011, d'un effondrement à l'autre, Le Billet politique d'Hubert Huertas
    Dix ans après la destruction des tours de New-York on assiste à un autre effondrement. Une certaine économie n’en finit pas de s’affaisser, à deux pas de Ground zéro, à Wall Street, et dans les places financières du monde entier.
    Quel rapport entre les avions fonçant sur les tours, et les cours de la bourse qui décrochent : aucun, et cette absence de cause à effet, entre ces deux moments majeurs, distants de seulement dix ans, est sans doute le fait marquant de cet anniversaire. Le 11 septembre 2011, c’est quasiment le contraire de celui de 2001.
    Il y a dix ans, l’Amérique, donc le monde occidental, a été attaqué par un agresseur extérieur. Une idée s’est alors répandue. Celle d’une guerre du mal contre le bien, une espèce de der des ders, le mal étant délimité à une zone géographique précise, et aux dérives d’une religion. La guerre, en ce temps là pouvait être préventive, puisque l’ennemi était localisé. Il suffirait d’un sale type abattu pour sauver la prospérité.
    Que reste-t-il de cette ancienne utopie ?
    Pas grand chose. L’Irak a été envahie, Saddam, qui n’était pas complice des attentats de New-York, a été pendu, aucune arme de destruction massive n’a été retrouvée, Kaboul est tombée, Ben Laden est mort, tout devait être terminé, mais tout bouillonne encore dans le même secteur de la planète.
    Le monde selon dabeulyou Bush n’est pas métamorphosé. Il chauffe toujours là où il brûlait déjà.
    La nouveauté c’est qu’il est dépassé. Ni le bien ni le mal ne sont géographiques. Les révolutions arabes ont démenti l’idée d’un bloc musulman que seuls des dictateurs pouvait empêcher de basculer dans l’islamisme. Après avoir honoré les despotes, la France se flatte d’ailleurs de les combattre, et le dernier acte terroriste en date est bel et bien l’œuvre d’un fondamentaliste, mais il est blanc, chrétien, et norvégien.
    La grande peur ne vient plus, ou plus seulement, d’un agresseur barbu. L’ennemi n’a plus de visage. On lui donne des tas de noms, finance, spéculation, subprimes, dettes, déficit, état-providence, faillite des états, gabegie, fonctionnaires, milliardaires, magouilleurs grecs, indignados, agences de notation, une mêlée de cinq cent millions d’acteur pour une guerre intérieure.
    Bien sûr, l’effondrement des bourses est moins télégénique que celui des deux tours. Il n’est pas sûr que dans dix ans, pourtant, les conséquences en soient moins radicales.
  • 05/09/2011, Le 11-Septembre : dix ans après, France 24
  • 05/09/2011, La dure leçon du « smart power », Renmin Ribao
    Mais il y a une leçon plus grande encore que le 11 septembre nous enseigne, celle du rôle de la puissance douce et du récit à l'âge de l'information. A l'âge de l'information, les résultats sont aussi influencés par celui qui a la meilleure histoire. La concurrence dans le récit est importante, et le terrorisme, c'est aussi un drame politique et narratif.
    Une leçon-clé du 11 septembre est que la puissance militaire est certes essentielle pour contrer le terrorisme, mais que la puissance douce des idées et la légitimité sont essentielles pour gagner les coeurs et les esprits des populations musulmanes, là où Al Qaida souhaite recruter. Une stratégie du « smart power » ne saurait ignorer les outils de la puissance douce.
    Mais, au moins pour les Etats-Unis, la leçon la plus importante du 11 septembre est que la politique étrangère des Etats-Unis devrait suivre le conseil que l'ancien Président Dwight Eisenhower a formulé il y a un demi-siècle : Ne soyez pas impliqué dans des guerres d'occupation, et concentrez vous sur le maintien de la puissance de l'économie américaine.
  • 04/09/2011, Attentats du 11-Septembre 2001 : dix ans après, les médias américains commémorent, AmericaPolyphony
  • 02/09/2011, David Ray GRIFFIN, Un autre regard sur le 11 septembre - 10 ans après Le Nouveau Pearl Harbor-2, Demi Lune
    Deux guerres et des centaines de milliers de morts plus tard, sans oublier les populations déplacées et les réfugiés qui se comptent par millions, il convient de se demander en toute lucidité : À qui profite le crime du 11-Septembre sinon au complexe militaro-industriel, aux compagnies de mercenaires et de sécurité, aux pétroliers ?
  • 02/09/2011, Dossier : Le 11 septembre, dix ans après, Courrier international
    A l'heure de la commémoration du dizième anniversaire de l'événement, la presse internationale consacre de nombreux articles aux conséquences du 11 septembre 2001.
  • 24/08/2011, L'ex-chef de l'antiterrorisme à la Maison blanche accuse la CIA d'avoir protégé les terroristes du 11 septembre 2001, WSWS
  • 27/07/2011, L'empire américain s'empêtre dans sa toile, La Chronique Agora
    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le secteur de la “défense” vend à tour de bras l’idée que le terrorisme islamiste est une menace pour la sécurité nationale. Les nouvelles d’Oslo le week-end dernier ont dû leur faire chaud au coeur : enfin, après six années de calme relatif, voilà qu’arrivaient enfin de nouvelles preuves que les terroristes islamistes sont vraiment dangereux !
    Et puis la vérité est apparue : il ne s’agissait pas du tout d’un terroriste islamiste. L’homme est un terroriste chrétien. Il avait pour idée de défendre la chrétienté contre la menace islamique.
    Oh là là… Les preux chevaliers du complexe militaro-industriel ont désormais des terroristes chrétiens à droite… et des terroristes islamistes à gauche. Ou vice versa.
    Mais attendez une seconde ! Les industriels de l’armement affirmaient qu’ils défendaient les Etats-Unis et leur empire contre les vilains musulmans qui veulent les détruire. Défendent-ils aussi l’empire contre les vilains chrétiens qui veulent les protéger ?
  • 05/05/2011, Serge LEFORT, Obama revendique le meurtre d'Oussama, Monde en Question
  • 11/09/2009, Le 11 septembre et son double, La Vie des idées
    Pourquoi n’avons-nous retenu du 11-septembre, l’événement le plus photographié de l’histoire, que quelques images, répétées en boucle ? Dans un ouvrage à la fois riche et concis, Clément Chéroux, historien de la photographie et conservateur au Centre Pompidou, décortique ce « paradoxe du 11-septembre ».
  • 12/09/2008, Géorgie, le "11-Septembre" russe, LeJDD
    Le lendemain de l'anniversaire des attentats qui ont frappé les Etats-Unis en 2001, Dmitri Medvedev a comparé vendredi l'intervention géorgienne dans la région séparatiste d'Ossétie du Sud au 11-Septembre. Le 8 août, a déclaré le président russe, le monde a "changé presque immédiatement". Une manière claire de réaffirmer que les enjeux de la question géorgienne dépassent le seul Caucase.
  • 12/09/2008, 11 septembre : « Je demande pardon », Réseau Voltaire
    Face aux violentes réactions de plusieurs éditorialistes et responsables politiques, l’humoriste a répondu par un court communiqué : « Je demande pardon à tout le monde pour les propos que j’ai tenus. Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre. Je n’émettrai plus jamais de doutes. J’ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas. » Pourtant, du Japon à l’Italie en passant par les États-Unis, le Canada et le Venezuela, les mêmes propos ont été tenus par des parlementaires et des présidents. Doivent-ils aussi demander pardon ? C’est l’objet de ce roman photo.
  • 12/09/2008, Revue de presse européenne, euro|topics
  • 11/09/2008, D’un 11 septembre à l’autre, Betapolitique
    Nous l’avions sans doute tous remarqué : l’attentat du 11 septembre 2001 tombait à la date anniversaire du coup d’Etat du général Pinochet du 11 septembre 1973.
    Il y a un 11 septembre « inaugural » et un 11 septembre « terminal », celui de 2001, qui semble une date clé pour marquer la mort de l’offensive néo-libérale.
  • 11/09/2008, 11 septembre 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008…, Blog Bernat
    La veille de la demande officielle à Bruxelles de l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante sur le 11 septembre 2001, j’accuse les "intellectuels" français d’amateurisme et d’incompétence. Alors que les questions posées ne peuvent plus aujourd’hui rester sans réponse, un silence de plomb pèse à propos du 11 septembre 2001. Alors que l’on parle esprit critique dans des colloques de sciences humaines, alors que l’on plaide pour une lutte intellectuelle contre tous les conformismes, le silence se fait dès qu’une question tend à remettre en question la version dite "officielle" du 11 septembre 2001, cette vaste farce.
  • 11/09/2008, Michel COLLON, 11 septembre : réaction à chaud sur une curieuse émission télé RTBF, Investig’action
    Est-il déontologique de réduire tous ceux qui se posent des questions sur le 11 septembre à des fous obsédés, antisémites et manipulés par l’extrême droite, comme l’a fait l’émission ?
    Je n’ai pas été convaincu par les arguments de ReOpen ni ceux de Thierry Meyssan. Mais la version officielle présente de nombreuses incohérences. Ce que j’apprécierais, c’est qu’il y ait un débat sérieux, avec échange des arguments entre partisans des diverses thèses afin que le public puisse se faire une opinion.
  • 11/09/2008, Jean-François HUYGHE, Septième anniversaire du 11 septembre - sept paradoxes de la lutte contre al Qaïda, Huyghe
    Personne ne pense que le 11 septembre ait été un événement secondaire. Mais ce n'est pas l'événement inaugural d'une post-histoire : les réalités de puissance et d'intérêts ne se laissent pas oublier, ni les fondamentaux géopolitiques, ni l'importance du facteur territorial. Et le monde est tout sauf divisé en deux camps ou deux idéologies ! Voir la Chine, voir la Russie...
  • 11/09/2008, Retour sur les zones d'ombres de l'attentat du 11 septembre 2001, Bakchich
    Pour le 7ème anniversaire du 11 Septembre, les conspirationnistes se lâchent. Auteur du très sérieux « La face cachée du 11 septembre », l’écrivain Eric Laurent remet les pendules à l’heure : les conspirationnistes se fourvoient mais leurs thèses s’appuient sur des zones d’ombres parfois réelles.
  • 11/09/2008, Trêve électorale pour le 11-Septembre, Libération
    Sept ans après l’attentat, Oussama Ben Laden court toujours. Et George W. Bush n’a plus que quatre mois pour capturer le chef d’Al-Qaeda, «mort ou vif», selon son expression. Les deux candidats à sa succession promettent qu’ils seront plus habiles et déterminés. Barack Obama a affirmé qu’il «n’hésitera pas» à frapper les cellules terroristes au Pakistan, même sans l’approbation d’Islamabad, tandis que John McCain, le candidat républicain, a surenchéri en déclarant qu’il pourchassera Ben Laden «jusqu’aux portes de l’enfer». «Je sais comment le trouver », s’est-il vanté.
  • 11/09/2008, Moscou, Washington, les terroristes et les "pourris", LCI
    En cette journée de commémoration des attentats du 11 septembre 2001, le président russe a évoqué jeudi la lutte conjointe avec les Etats-Unis contre le terrorisme. En semblant la soumettre à une condition. Si Dmitri Medvedev a déclaré que la Russie était prête à poursuivre cette coopération, il a estimé que Washington ferait mieux de "coopérer" avec la Russie contre le terrorisme que de développer des relations "avec des régimes pourris qui se lancent dans des aventures militaires". Une allusion évidente à la Géorgie.
  • 09/09/2008, "Et un jour ils se disent : Ah, voilà ce que je peux faire : devenir en une heure ingénieur qualifié en génie civil et prouver que c'est Bush qui a fait sauter les tours jumelles", Bakchich blogs
    Il se trouve que paraît demain le nouveau livre de CHOMSKY, évidemment formidable, où justement il donne quant à lui son avis sur "la persistance de théories nombreuses et variées qui accusent l’administration Bush d’avoir directement ou indirectement participé aux attentats du 11 septembre".
  • 09/09/2008, Vérité du 11 septembre : la guerre des médias, Numerama
    Al-Quaeda est-il responsable des attentats du 11 septembre, ou le gouvernement américain a-t-il organisé un attentat contre son propre peuple ? La sortie médiatique de Jean-Marie Bigard ravive une tension croissante entre les médias traditionnels qui refusent de s'interroger sur la question, et les nouveaux médias où les mouvements en faveur d'une révision de la thèse officielle gagnent de l'ampleur. Derrière le combat médiatique, un enjeu : l'affirmation d'une presse de qualité à l'ère numérique.
  • 05/09/2008, 11 Septembre 2008, 7 ans après... L’âge de raison ?, ReOpen911
  • 04/06/2008, Entretien de Bertrand Vaudeville de l’assocation ReOpen911, Le Bouffon
  • 25/04/2008, Réponse de l'association ReOpen911 à un reportage diffusé par Canal+, Le Grand Soir
    Le reportage de C+ prétend démontrer que nous sommes de gentils rêveurs manipulés par de dangereux antisémites et négationnistes [thèse des des médias dominants : Le Monde, NouvelOb, Libération, Courrier international, Le Soir, etc]. Accusations totalement infondées, qui sont une variante relativement soft (et plus intelligente mais tout aussi perverse) des mêmes amalgames longtemps ressassés par les médias dominants (ou sur des forums divers et variés sur Internet). Ainsi, collecter des documents, traduire les meilleurs, réfléchir, questionner, informer nos concitoyens nous vaut régulièrement sarcasmes, railleries ou accusations à caractère diffamatoire d’antisémitisme, de négationnisme et (de moins en moins, il est vrai) d’anti-américanisme… Prenez connaissance de notre travail et jugez par vous-mêmes.
  • 14/02/2008, Eric LAURENT, Les Bin Laden ont les avions dans le sang…, Bakchich
    Le groupe familial de BTP des Bin Laden, un énorme conglomérat saoudien, continue de faire des affaires, notamment dans les aéroports. En ce moment c’est le nouvel aéroport de Dakar qui occupe les frérots d’Oussama. La smala a une vieille expérience dans le domaine. Pas seulement avec les avions lancés en 2001 sur New-York. Ils ont longtemps possédé l’aéroport de Houston, auTexas. Retour en arrière.
  • 12/12/2007, Eric LAURENT, Téhéran, complice du 11-Septembre 2001 ou la "fabrique du mensonge", AgoraVox
    Dans mon dernier ouvrage (Bush, l’Iran et la bombe), j’essaie de décrire comment George W. Bush a planifié une intervention militaire de grande ampleur contre l’Iran. Une décision qui remonte à deux ans, prise dans le plus grand secret, et sur laquelle l’enquête que j’ai menée apporte quelques informations inédites notamment en terme de désinformation et de fausses révélations.
  • 04/04/2007, Dossiers du 11 Septembre - Les points essentiels, ReOpen911
    Ce dossier a pour but de recenser les inexactitudes, manques, omissions, censures et approximations de la version officielle des événements et de tenter, en s’appuyant sur les recherches les plus récentes et les plus pertinentes, d’y apporter des éléments de réponse.
  • 04/04/2007, Dossiers du 11 Septembre - Des experts face au 11 Septembre : entre doutes et accusations, ReOpen911
    Les remises en question de l’histoire officielle du 11-Septembre sont, pense-t-on parfois, le fait exclusif d’internautes désoeuvrés et sans aucune crédibilité. En réalité, elles sont aussi largement portées par des experts. Ces prises de position éclairées ne devraient laisser personne indifférent.
  • 12-14/09/2006, David NORTH, Cinq ans depuis le 11 septembre : un bilan politique, WSWS : Première partie - Deuxième partie - Troisième partie
  • 08/09/2006, Eric LAURENT, Cinq ans après le 11 septembre 2001 : toujours les mêmes questions, toujours les mêmes doutes, AgoraVox
    Cinq ans après les attentats du 11 septembre, les nombreux mensonges et silences officiels qui entourent cette tragédie n’ont toujours pas été levés. Désormais, deux lectures de l’événement dominent.
  • 13/06/2006, Pour le FBI, rien ne permet de lier Ousama Ben Laden aux attentats du 11 septembre, Réseau Voltaire
    Sur la page Web du FBI il est indiqué que Ousama Ben Laden est recherché pour sa supposée participation aux attenats de 1998 contre les ambassades états-uniennes de Dar es Salaam, en Tanzanie et de Nairobi, au Kenya. Par ailleurs Ben Laden est recherché pour d’autres attentats à travers le monde. Mais aucune mention n’est faite de son fait d’armes le plus connu : les attentats du 11 septembre.
  • Décembre 2005, Julien FRAGNON, Le 11 Septembre 2001 réécrit l'Histoire, Interrogations n°1
  • 18/06/2005, Michel CHOSSUDOVSKY, Qui est Oussama ben Laden ? La vérité derrière le 11 septembre, Mondialisation
    Quelques heures après les attaques terroristes du 11 septembre au World Trade Center et au Pentagone, l'administration Bush concluait, sans preuve à l'appui, qu'Oussama ben Laden et son organisation, Al-Qaeda, étaient les suspects les plus probables.
    Suite aux déclarations officelles, les médias occidentaux n'ont pas tardé (sans preuves à l'appui) à approuver le déclenchement d'actions punitives contre des cibles civiles au Moyen-Orient et en Asie centrale.
    Le texte ci-dessous a pour objet d'analyser l'histoire d'Oussama ben Laden et des liens entre la Jihad islamique et la politique étrangère des États-Unis depuis la Guerre froide.
  • 2005, Sylvie GANGLOFF, Retour sur le choc des civilisations : entre discours, iconographies et constructions identitaires, CEMOTI n°36
  • 14/05/2004, Jean-Marie COLOMBANI, Tous non-Américains ?, Le Monde
  • 10/09/2003, Barthélémy COURMONT, Les pouvoirs de guerre en débat à Washington, IFRI
  • 2003, Carol GLUCK, 11 Septembre - Guerre et télévision au XXIe siècle, Annales. Histoire, Sciences Sociales
  • 21/08/2002, "Nous sommes tous Américains" (2) : Les copistes, Acrimed
  • 20/08/2002, "Nous sommes tous Américains" (1) : le célèbre éditorial, Acrimed
    L’attaque des deux tours du World Trade Center et du Pentagone a provoqué, dans les médias français et européens, une orgie de compassion pour le peuple américain (à comparer avec l’indifférence pour les souffrances d’autres peuples) et de déclarations enthousiastes en faveur des Etats-Unis et de son gouvernement.
  • 24/05/2002, Christian RIOUX, Tous Américains ?, Le Devoir
    Aussi abject soit-il, le terrorisme palestinien, voué à la création d'un État indépendant, n'a rien à voir avec le geste nihiliste du 11 septembre, qui visait des innocents sans rien revendiquer.
    Comment mettre dans ce même panier l'attentat de Karachi, qui visait des techniciens français qui, faut-il le rappeler, remettaient à flot un navire militaire vendu par la France à un État «voyou» dirigé depuis des années par une poignée de militaires?
    Il ne s'agit pas de justifier une forme ou une autre de terrorisme. Il s'agit d'éviter les amalgames entre des réalités politiques qui n'ont rien en commun.
  • 18/05/2002, Dissimulation et conspiration : l'administration Bush et le 11 septembre, WSWS
  • 05/11/2001, Quand l'état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population, Réseau Voltaire
    Conçue en 1962, par l’état-major interarmes des Etats-Unis, l’opération "Northwoods" prévoyait une série d’attentats tuant des civils et des militaires américains pour mobiliser l’opinion publique contre Fidel Castro. Un attentat contre un bâtiment de guerre et un détournement d’avion avaient notamment été planifiés. Parmi les conjurés se trouvaient d’actuels responsables de l’armée des États-Unis. La réalisation de ce plan dément fut empêchée in extremis par le président John F. Kennedy.
  • 14/09/2001, World Trade Center : premières questions sur une tragédie, Le Monde diplomatique
  • 13/09/2001, Jean-Marie COLOMBANI, Nous sommes tous Américains, Le Monde

Dossiers

Revues

  • 2002, Le tonnerre du 11 septembre, Vingtième Siècle. Revue d'histoire n°76
  • Novembre-Décembre 2001, 11 septembre 2001 - Ondes de choc, Manière de voir n°60, Le Monde diplomatique
    En 1989, avec l’effondrement du mur de Berlin, s’ouvrait une possibilité de rebâtir un ordre international plus juste. La volonté des Etats-Unis de le forger de manière solitaire, d’en définir seuls les contours et les règles, les excès même de leur puissance ont contribué à rendre le monde plus dangereux. Et les leçons que Washington tire des terribles attentats du 11 septembre 2001 vont dans le même sens - celui de l’unilatéralisme. Au détriment d’une gestion collective des conflits et de la lutte contre le terrorisme.

Livres

  • Bibliographie sur le 11 septembre 2001 :
    - Complete 911 Timeline
    - ReOpen911
  • ABOU ZAHAB Mariam et ROY Olivier, Réseaux islamiques - La Connexion afghano-pakistanaise, Autrement, 2002
  • AHMED Nafeez Mosaddeq, La guerre contre la vérité - 11 septembre, désinformation et anatomie du terrorisme, Demi Lune, 2006 [BooksGoogle]
    Le premier livre de Nafeez AHMED consacré au 11 septembre, La Guerre contre la liberté, a été acclamé dans le monde entier pour la précision des faits rassemblés. Publié à peine six mois après les attentats, cet ouvrage a été le premier à mettre en évidence les incohérences et les contradictions de la version officielle présentée par le gouvernement américain. Le nouveau livre de Nafeez AHMED, La Guerre contre la vérité, contient deux fois plus d’informations. Parmi les nouveaux documents qui étayent l’argumentation initiale de l’auteur, on relève une analyse du rapport de la Commission sur le 11 Septembre et un examen encore plus approfondi des politiques américaines vis-à-vis d’al-Qaida.
  • BONELLI Laurent, DELTOMBE Thomas, BIGO Didier (sous la direction de), Au nom du 11 septembre... Les démocraties à l'épreuve de l'antiterrorisme, La Découverte, 2008 [Les mots sont importants : Première partie - Deuxième partie]
    Depuis les années 1990, et surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis et les États de l’Union européenne ont multiplié les initiatives pour répondre aux menaces du « terrorisme islamiste » : durcissement des législations, renforcement de la coopération antiterroriste internationale, actions ouvertes ou clandestines violant souvent le droit international. Et les effets de sidération produits par des attentats spectaculaires et meurtriers ont largement inhibé l’attention critique des citoyens face aux autres menaces que la plupart de ces initiatives font peser sur les démocraties.
  • BONIFACE Pascal (sous la direction de), Les leçons du 11 septembre, PUF, 2001
  • BRISARD Jean-Charles, DASQUIÉ Guillaume, Ben Laden, la vérité interdite, Folio Gallimard, 2001 [Extraits - Acrimed - euro|topics - Nonfiction]
  • CHOMSKY Noam, 11/9 - Autopsie des terrorismes, Le Serpent à Plumes, 2001
  • CHOSSUDOVSKY Michel, Guerre et mondialisation - La vérité derrière le 11 septembre, Le Serpent à plumes, 2002 [Ecosociété]
  • CHOUET Alain, Au coeur des services spéciaux - La menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers, La Découverte, 2011
  • Collectif, Au nom du 11 septembre… Les démocraties à l’épreuve de l’antiterrorisme, La Découverte, [Bakchich 1 - Bakchich 2 - Le Monde - Rue89]
    De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par l’Algérie, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, la France, la Russie et bien sûr les États-Unis, cet ouvrage se penche, preuves à l’appui, sur les graves dérives et manipulations d’une lutte contre le terrorisme marquée au fer rouge par l’ampleur des attentats du 11 septembre 2001 à New York.
  • CONESA Pierre, La fabrication de l'ennemi ou Comment tuer avec sa conscience pour soi, Laffont, 2011 [Extraits - Du Grain à moudre - Le Point - Monde en Question - RFI]
    "Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi !", avait prédit en 1989 Alexandre Arbatov, conseiller diplomatique de Mikhaïl Gorbatchev. L'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un "bon" ennemi : solide, constant, cohérent. Sa disparition a en effet entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.
    Pour contrer le chômage technique qui a suivi la chute du Mur, les États (démocratiques ou pas), les <i>think tanks</i> stratégiques, les services de renseignements et autres faiseurs d'opinion ont consciencieusement "fabriqué de l'ennemi" et décrit un monde constitué de menaces, de risques et de défis.
    L'ennemi est-il une nécessité ? Il est très utile en tout cas pour souder une nation, asseoir sa puissance et occuper son secteur militaro-industriel. On peut dresser une typologie des ennemis de ces vingt dernières années : ennemi proche (conflits frontaliers : Inde-Pakistan, Grèce-Turquie, Pérou-Équateur), rival planétaire (Chine), ennemi intime (guerres civiles : Yougoslavie, Rwanda), ennemi caché (théorie du complot : juifs, communistes), Mal absolu (extrémisme religieux), ennemi conceptuel, médiatique...
    Comment advient ce moment "anormal" ou l'homme tue en toute bonne conscience ? Avec une finesse d'analyse et une force de conviction peu communes, Pierre Conesa explique de quelle manière se crée le rapport d'hostilité, comment la belligérance trouve ses racines dans des réalités, mais aussi dans des constructions idéologiques, des perceptions ou des incompréhensions. Car si certains ennemis sont bien réels, d'autres, analysés avec le recul du temps, se révèlent étonnamment artificiels.
    Quelle conséquence tirer de tout cela ? Si l'ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s'agit moins au final d'une affaire militaire que d'une cause politique. Moins d'une affaire de calibre que d'une question d'hommes.
  • COOLEY John K., CIA et Jihad 1950-2001 - Contre l'URSS, une désastreuse alliance, Autrement, 2002 [Le Journal des Alternatives]
  • FILIU Jean-Pierre & B. David, Les meilleurs ennemis - Une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient 1. 1783-1953, Futuropolis, 2011 [Extraits - Bodoï - France Culture - Monde en Question]
  • FRAU-MEIGS Divina, Qui a détourné le 11 septembre ? - Journalisme, information et démocratie aux États-Unis, De Boeck, 2005 [BooksGoogle]
    Le suivisme des médias américains depuis le 11 septembre 2001 et leur adoption de la propagande  politique du gouvernement de G.W. Bush préoccupent l’opinion publique internationale. Le détournement de l’événement traumatique à des fins de manipulation politique est d’autant plus important à comprendre qu’il affecte l’ensemble des pays de la planète.
  • GRIFFIN David Ray, 11 Septembre, la faillite des médias - Une conspiration du silence, Editions Demi Lune, 2007 [Internet pour les journalistes - Bernat Blog]
    David Ray GRIFFIN montre à quel point il est facile d'invalider ces tentatives, en analysant les plus récents des rapports et articles publiés par le Département d'État, l'Institut national de normes et de techniques, le New York Times, Vanity Fair, et Time. Il répond aussi aux critiques émises par des publications de gauche, ou chrétiennes, dont on aurait pu s'attendre à ce qu'elles soient positives.
    D'un bout à l'autre, GRIFFIN démontre que l'accusation portée à l'encontre des critiques de la version gouvernementale - à savoir qu'ils utilisent des méthodes irrationnelles et non scientifiques pour parvenir à leurs conclusions qui seraient basées sur des croyances - s'applique en réalité bien plus à ceux qui défendent la version officielle.
  • GRIFFIN David Ray, Un autre regard sur le 11 septembre - 10 ans après Le Nouveau Pearl Harbor-2, Demi Lune, 2011
    Deux guerres et des centaines de milliers de morts plus tard, sans oublier les populations déplacées et les réfugiés qui se comptent par millions, il convient de se demander en toute lucidité : À qui profite le crime du 11-Septembre sinon au complexe militaro-industriel, aux compagnies de mercenaires et de sécurité, aux pétroliers ?
  • JONES Terry, Ma guerre contre la "guerre au terrorisme", 2006 [davduf 1 - davduf 2 - Le Monde diplomatique - LMSI - Magazine de l'Homme Moderne - Monde en Question]
  • LABÉVIÈRE Richard, Les dollars de la terreur - Les États-Unis et les islamistes, Grasset, 1999 [Cyberscopie]
    Plusieurs révélations sur les attentats meurtriers de Nairobi, Dar es-Salaam et la tuerie de Louxor tendent à prouver que les États-Unis et leurs alliés saoudiens parrainent et financent les islamistes radicaux. Nouée par les services américains de renseignement et les fanatiques religieux, cette alliance objective a commencé dès 1945 en Arabie Saoudite et se poursuit aujourd'hui en Asie centrale et en Extrême-Orient, sans épargner l'Afrique et l'Europe.
  • LABÉVIÈRE Richard, Oussama Ben Laden ou le meurtre du père, Favre, 2002
  • LABÉVIÈRE Richard, Les coulisses de la terreur, Grasset, 2003 [Cyberscopie]
  • LABÉVIÈRE Richard, Vérités et mythologies du 11 septembre - Modeste contribution aux cérémonies officielles du Xe anniversaire, Nouveau Monde Éditions, 2011 [Ça va mieux en le lisant - Livres-a-lire - Monde en Question]
    On a tout dit sur le 11 septembre 2001. Tout et n'importe quoi ! Un festival d’idées reçues, d’amalgames et d’approximations.
    Ce petit livre ramasse au contraire l’essentiel : l’incapacité des États-Unis à maîtriser le personnage d’Oussama Ben Laden qu’ils ont tant contribué à créer au travers de leur alliance stratégique avec l’Arabie saoudite, Ben Laden qui a fini par leur échapper et dont ils ont ensuite fabriqué l’image d’ « ennemi public numéro 1 ».
  • LAURENT Eric, La face cachée du 11 septembre, Plon, 2004, Pocket, 2005 [BiblioMonde - La lettre volée - France 2]
    Eric Laurent dévoile les mensonges et les silences officiels qui entourent encore la tragédie du 11 septembre. Un an d'enquête a conduit l'auteur notamment aux Etats-Unis, au Pakistan, à Dubaï, au Qatar, en Israël et jusqu'aux montagnes de Tora Bora, dernier refuge de Ben Laden en Afghanistan. Enquête minutieuse, parfois dangereuse, qui révèle la face cachée du 11 septembre. Pourquoi Ousama Bin Laden n'est-il toujours pas inculpé par les responsables américains pour les attentats du 11 septembre? Pourquoi la CIA qui surveille en permanence les marchés financiers n'a-t-elle pas détecté le plus grand délit d'initiés de l'histoire qui a précédé le 11 septembre? Quelle est la véritable identité des pirates de l'air? Quel est le rôle exact joué par les services secrets du Pakistan? Et que penser de l'Arabie Saoudite, de ce royaume dont trois princes ont connu une mort mystérieuse à la suite du 11 septembre? Les informations recueillies dans ce livre, les faits troublants, les contradictions et les manipulations avérées battent en brèche les vérités admises.
  • LITS Marc, Du 11 septembre à la riposte - Les débuts d'une nouvelle guerre médiatique, De Boeck, 2004 [BooksGoogle]
  • MEYSSAN Thierry, L'Effroyable imposture, Carnot, 2002 [Demi Lune - Effroyable imposture]
  • MORELLI Anne, Principes élémentaires de propagande de guerre, Labor, 2001
  • WARDE Ibrahim, Propagande impériale & guerre financière contre le terrorisme, Agone, 2007

Audio-Vidéo

  • Filmographie Guerre OTAN/Terrorisme
  • France Culture
  • 10/09/2011, 11/09 : l'Arabie Saoudite victime du terrorisme ?, France Inter
    Le royaume saoudien subit depuis des années le terrorisme. Si les autorités officielles combattent vigoureusement Al-Quaeda, il ne faut pas oublier que 15 des 19 auteurs des attentats du 11 septembre étaient saoudiens.
  • 08/09/2011, Politis : "11 septembre, le business de la peur", Radio Orient
    Un événement qui a eu des conséquences considérables sur la société américaine, mais pas seulement : partout, les discours sécuritaires ont le vent en poupe.
  • 07/09/2011, 11 septembre, 10 ans après, Journée spéciale France Culture - Dossier France Culture
  • 07/09/2011, Le 11 septembre vu de Kaboul, Le Choix de la rédaction
    10 ans après les attentats du 11 septembre et l'intervention américaine, le conflit s'enlise. Les talibans sont toujours là. Et la population a rapidement déchanté.
  • 06/09/2011, Alain Chouet, ancien chef du service de sécurité et de renseignement de la DGSE, France 24
  • 06/09/2011, Le 11 septembre vu de Pékin, Le Choix de la rédaction
    La chute de l’empire américain. C’est ainsi qu’un journal chinois a qualifié les attentats du 11 septembre. Un dixième anniversaire que l’on commémore ici plutôt discrètement et de façon très critiques.
  • 05-08/09/2011, Histoire du terrorisme, La Fabrique de l'Histoire : 1/4 - 2/4 - 3/4 - 4/4
  • 11/09/2008, Retour sur les zones d'ombres de l'attentat du 11 septembre 2001, Bakchich
    Pour le 7ème anniversaire du 11 Septembre, les conspirationnistes se lâchent. Auteur du très sérieux « La face cachée du 11 septembre », l’écrivain Eric Laurent remet les pendules à l’heure : les conspirationnistes se fourvoient mais leurs thèses s’appuient sur des zones d’ombres parfois réelles.
  • 11/09/2008, Obama-McCain : les enjeux du 11-Septembre, LCI
  • 10/09/2008, 11-Septembre : les divergences Obama-McCain, LCI
  • 10/09/2008, Bigard fait ses excuses, AgoraVox TV
    Les commentaires des médias dominants... contre "le complot antisémite".
  • 08/09/2008, 11 septembre : bientôt le septième anniversaire, Bakchich
    Cette semaine vient commémorer le 7e anniversaire des attentats du 11 septembre. De quoi revenir sur les vidéos les plus populaires et/ou les plus controversées parcourant la toile.
  • 06/09/2008, Les amis du président commencent à douter sur le 11-Septembre..., AgoraVox TV
    Jean-Marie Bigard a fait sensation en dénonçant la fausseté de l’histoire officielle du 11-Septembre. Selon lui, Ben Laden et Al-Qaïda ne sont en rien responsables des attentats, ce sont les dirigeants américains qui ont frappé leur propre population.
  • 05/09/2008, 11 Septembre : l'attaque du Pentagone remise en question par des pilotes, AgoraVox TV
    Sept ans après le 11 Septembre, une association de pilotes s’apprête à dévoiler leur enquête documentée sur l’attaque du Pentagone, démontant point par point la version officielle de la Maison Blanche. Un cadeau amer pour l’administration Bush sur le départ.
  • 07/12/2006, La Face Cachée du 11 septembre 2001, Tout le monde en parle ! - France 2 - Dailymotion
  • 28/04/2006, Loose Change 2 (VF), Google

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Dossier créé le 12/09/2008 et mis à jour le 04/11/2017
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