Dossier Histoire

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Sources

Articles

  • 10/10/2017, Mythe national, politiques et historiens, Nonfiction
    L'image d'une France chrétienne, apportant la religion, combattant pour la civilisation se maintient jusqu'aux années 1980.
    Reprenant le constat de Pierre Nora, l'auteure souligne que l'historiographie héritée de Lavisse ne donne jamais raison à deux partis à la fois ; l'histoire de France enseignée ignore la pluralité des situations, des vécus, pour préférer une histoire linéaire qui mène à la République une et indivisible.
    L'histoire nationale est une construction, pour le meilleur comme pour le pire.
  • 04/02/2013, François ROUX, Auriez-vous crié "Heil Hitler" ?, Max Milo, 2011 [Histoire vivante]
    Si une crise profonde et durable ébranlait nos démocraties modernes, comme a été ébranlée la société allemande de 1929 à 1933, saurions-nous résister à la tentation fasciste ? Le 31 janvier 1933, trente deux millions d’Allemands qui n’ont pas voté nazi se réveillent pris au piège de la dictature.
    Face au nouveau pouvoir, comment se comportent-ils ? Comment réagissent-ils à la suppression des libertés, à l’embrigadement obligatoire, aux persécutions antisémites, à la marche vers la guerre ? Quels compromis sont nécessaires pour survivre ? Est-il possible ne pas collaborer au IIIe Reich ? Est-il possible de lui résister, et comment ?
    En confrontant plus de deux cents témoignages aux travaux des plus grands historiens de la deuxième guerre mondiale, François Roux réalise la première étude exhaustive de l’histoire des Allemands sous le nazisme. Il nous permet également de battre en brèche nos idées reçues : oui, des milliers d’Allemands sont morts en résistant à la dictature, non la majorité d’entre eux n’ont pas voulu ce régime.
  • 17/09/2011, Suzanne CITRON, « L’histoire de France » fétiche de la nation, Aggiornamento hist-geo
    Manquent curieusement à l’appel les Gaulois et Vercingétorix désormais sans doute trop disqualifiés comme « ancêtres ». Max Gallo, en encadré, l’affirme : « La France commence avec Clovis ». Il réintroduit ainsi le dogme de l’histoire royaliste et catholique du XIXe siècle, dans la querelle sur les origines et la définition de la France . Pour les tenants de la restauration monarchique, le baptême de Clovis marquait symboliquement la fondation de la France face à l’historiographie libérale et républicaine construite sur la préexistence de la nation, du peuple, pré-incarné dans les « Gaulois », récemment promus ancêtres. « Oublier Clovis c’est nier la France », poursuit l’académicien. De fait, à partir de Clovis, les deux histoires scolaires – la républicaine et la royaliste – ont le même tracé : Jules Michelet comme Ernest Lavisse y intègrent l’ancien récit dynastique, entre les « Gaulois » et la Révolution de 1789. Cette tension entre deux traditions politiques constitue la matrice de la représentation du passé inculquée par l’école depuis la IIIe République.
    On sait aujourd’hui qu’un royaume de France n’apparaît dans les textes qu’au détour du XIIe-XIIIe siècle. Se met alors en place un processus historique d’expansion qui, par le jeu des guerres, des alliances matrimoniales et de multiples phénomènes hasardeux, constitue, pas à pas, territorialement et politiquement une nouvelle entité géopolitique. Mais, au cours des 800 années qui séparent le baptême de Clovis et l’onction de saint Louis, des espaces spécifiques se sont faits ou défaits, notamment au sud de la Loire, dans lesquels ont prospéré des communautés de langue d’oc extérieures à l’Église catholique, comme les communautés juives, cathares, voire certaines enclaves musulmanes. Les nier c’est imposer une « identité française » arbitrairement construite autour d’une succession de souverains catholiques remontant à Clovis.
    Il est urgent que les chercheurs en toutes sciences humaines déconstruisent épistémologiquement la vision euro-centrée et franco-centrée du passé pour suggérer la possibilité d’un nouveau récit de l’humanité. On ne partira plus de l’homme de Cro-Magnon et d’une Gaule toujours déjà-là, mais de l’hominisation, et on décryptera quelques grandes étapes communes et décalées comme les révolutions néolithiques et les révolutions industrielles et technologiques. Dans une histoire pensée d’abord planétairement s’insèreront d’autres grands processus, dont une histoire de la France, mais aussi d’autres héritages complexes comme ceux du continent africain, que rappelle par ailleurs Catherine Coquery-Vidrovitch. On touche ici l’une des faces d’un véritable aggiornamento de l’enseignement de l’histoire : sortir de la sclérose paradoxale liée au façonnement anachronique d’un imaginaire historique qui ne peut répondre à l’objectif d’éduquer des êtres capables de faire face aux enjeux multiples et contradictoires à venir.
  • 12/09/2011, Une autre histoire des « Trente glorieuses », Calenda
    Les « Trente Glorieuses » sont souvent vues, y compris chez les historiens, comme une période de consensus sur les bienfaits du progrès scientifique et technique. Portée par la croissance, la population française aurait joyeusement embrassé, jusqu’au tournant de 1968, un modèle de société industrielle et technologique. Si la « modernisation » de la France s’est faite à toute vitesse et sans provoquer de contestation généralisée, l’idée de progrès qui la sous-tendait n’a pas pour autant été partagée par tous, à toutes les échelles où la technique devait transformer le social. Cette journée d’étude entend faire émerger un nouveau regard historiographique sur les décennies d’après guerre en portant son attention sur les alertes et luttes environnementales, les signaux faibles de la critique des « dégâts du progrès » avant 1968.
  • 02/09/2011, Serge LEFORT, Washington-Tripoli, une vieille histoire, Monde en Question
  • 01/09/2011, Portraits de communards 2/3, Monde en Question
  • 11/08/2011, Émeutes 1935/2011, Enklask / Enquête
    La violence politique a plusieurs modes d’expression disponibles selon les époques et selon les espaces. L’un des moyens les plus remarquables est la manifestation politique qui tente de conquérir l’espace urbain le temps d’une journée ou plus afin de rendre visibles les revendications des manifestants. Parfois, ces manifestations peuvent se transformer en émeutes urbaines, dont l’analyse a posteriori se révèle dès lors plus complexe : comment passe-t-on d’une manifestation exprimant un mécontentement politique et social à une émeute urbaine dont les objectifs deviennent plus flous ?
  • 08/08/2011, Hommage à MUNIS, Monde en Question
  • 06/08/2011, Insurrection de 1851, lettre morte ou souvenir agissant ?, La Sociale
    De quoi s’agit-il ? Le 2 décembre 1851, faut-il le rappeler, après quatre années d’une République conservatrice et répressive, le Président de la République, Louis Napoléon Bonaparte, avec la complicité active de l’ensemble de l’appareil d’État, s’arrogeait tous les pouvoirs par un coup d’État. Si la riposte parisienne fut écrasée dans le sang, si les républicains des grandes villes furent aussitôt muselés, si l’état de siège et une vague d’arrestations étouffèrent  la protestation qui s’esquissait dans la plupart des régions, les démocrates socialistes, les « Rouges », passèrent cependant à la résistance insurrectionnelle dans de nombreux départements.
  • 05/08/2011, Été 1941 : l'attaque hitlérienne contre l'URSS, Lutte Ouvrière
    Si l'Armée rouge se révéla incapable de s'opposer à cette avance, ce fut avant tout pour des raisons politiques. L'offensive allemande marquait la rupture de l'alliance entre le gouvernement de Hitler et celui de Staline, conclue deux ans plus tôt, le 23 août 1939, lors de la signature du Pacte germano-soviétique, accueillie avec stupeur par de nombreux travailleurs et militants communistes.
    Après l'invasion de l'URSS en juin 1941, Staline et la clique au pouvoir rejetèrent toute la responsabilité de l'avancée fulgurante de l'armée nazie sur l'impréparation de l'Armée rouge et l'incompétence des officiers. C'était passer sous silence le fait que, pendant les purges de 1937-1938, Staline avait décapité l'Armée rouge, éliminant physiquement, selon les évaluations de Trotsky, quelque 30 000 officiers et sous-officiers.
    Si finalement, après trois ans de guerre sur son territoire, l'URSS parvint à se libérer de l'occupation nazie, au prix de millions de morts, ce ne fut pas grâce à la politique de Staline et de sa coterie de bureaucrates au pouvoir, mais grâce aux sacrifices et à l'héroïsme de la population.
  • 03/08/2011, Portraits de communards 1/3, Monde en Question
  • 01/08/2011, Conséquences de la falsification de l'Histoire, Horizons et débats - Réseau Voltaire
  • 30/07/2011, C’était demain : “Is This Tomorrow? America Under Communism”, Culture américaine
    Si la guerre froide fut avant tout une politique étrangère, elle n’aurait jamais duré aussi longtemps sans l’assentiment de la majorité des Américains. Le pro-soviétisme caricatural de quelques films hollywoodiens mis en scène entre 1942 et 1945 fit long feu dès la fin des hostilités – ce qui n’avait rien d’étonnant dans un pays où aucun mouvement socialiste n’avait jamais pu s’implanter et où une première paranoïa anticommuniste avait battu son plein en 1919-1920, à une période où de nombreux Américains craignaient que les immigrants européens “radicaux” importent aux Etats-Unis la révolution bolchévique ! En 1947, l’URSS était redevenue un épouvantail pour une majorité d’Américains.
  • 27/07/2011, Le deuxième exil des communards, Aggiornamento hist-geo
    En cette année 2011, l’importance des commémorations du 140ème anniversaire de la Commune de Paris a surpris bien des observateurs tant par la multiplicité des manifestations que par l’intérêt soutenu d’un public divers. La Commune reste un objet mémoriel notable. Ce qui est d’autant plus intéressant au regard de la faible place qu’elle occupe dans les programmes de l’enseignement secondaire et qui semble vouée à se réduire comme peau de chagrin. C’est l’occasion de s’interroger sur les raisons de cet effacement et sur la manière dont l’enseignement de la révolution communale pourrait singulièrement compliquer la compréhension du dix-neuvième siècle et de notre « modernité » politique.
  • 27/07/2011, Histoire, anthropologie et ethnohistoire, Devenir historien-ne
    À propos de Nathan Wachtel, La vision des vaincus - Les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole, 1530-1570, Gallimard, 1971 réédition Folio Histoire, 1992.
  • 27/07/2011, L’historien-ne et les archives, Devenir historien-ne
  • 23/07/2011, Deirdre GRISWOLD, Le « massacre » de Place Tienanmen a été un mythe, Le Grand Soir - Workers World
    Les câbles de Wikileaks parfois n’intéressent pas les média... À la fin de cet article, un lien vers un autre article de Gregory Clark, ancien diplomate australien, publié récemment par Japan Daily qui est encore plus précis sur la création du mythe du massacre de la place Tienanmen.
    Lire aussi Dedefensa qui cite Le Daily Telegraph du 4 juin 2011.
  • 20/07/2011, Entrevista con Agustín Guillamón, La Bataille socialiste
  • 16/07/2011, Emmanuel BELLANGER, Le Grand Paris, sa banlieue rouge et ses solidarités intercommunales : les leçons de l’histoire, Seine Saint-Denis
  • 11/07/2011, Des difficultés d’enseigner le conflit israélo-arabe en France, Aggiornamento hist-geo
    Les logiques d’action militante liées au conflit actuel israélo-palestinien ne peuvent ainsi prendre en otage le travail de retraduction scolaire de faits historiques établis par le discours scientifique. S’il s’agit bien d’une question brûlante qui mêle des conflits d’intérêt de différents groupes de pression en France, la réaction de l’éditeur ne peut aller dans le sens d’un refroidissement d’un fait qui doit être enseigné dans un souci d’historisation, mais sans occultation. L’action actuelle des associations juives concernées contrevient à l’analyse historique telle qu’elle s’est élaborée au gré des travaux scientifiques. Elle relève ainsi d’une position de principe, conforme à leurs intérêts, mais éloignée de l’horizon de vérité scientifique auquel prétend légitimement l’enseignement de l’histoire.
  • 07/07/2011, Le dessous des cartes de l'archéologie, Nonfiction
    L'auteur démontre à travers une grande variété d'exemples bien documentés le lien étroit qui existe entre l'archéologie et son corolaire (les ruines, les vestiges, les objets trouvés au sol...) et deux questions imbriquées: le territoire en tant que socle de l'identité et l’identité inscrite dans le territoire. Il s'agit de la construction de l'histoire d'un territoire, d'une nation, par le sol, d'une reconstruction stratigraphique des identités inscrites dans les territoires. L'archéologie est le lien entre l'histoire, le passé et la patrimonialisation, c'est-à-dire, ce même passé érigé en symbole de la mémoire collective d'un peuple, d'une nation qui, par un acte politique, est considéré digne de conservation pour les générations futures. C'est la fabrique d'un droit historique. Ce livre est donc le récit de l'instrumentalisation d'une science qui, comme le rappelle Pierre Bourdieu pour les sciences sociales, est trop importante et trop pressante pour la vie sociale et l’ordre symbolique pour qu’on lui accorde le même degré d’autonomie qu’aux autres sciences et le monopole de la production de la vérité.
  • 04/07/2011, COSTA, Programmes et manuels d'histoire-géographie : formation citoyenne à la pluralité européenne ou reproduction des idéologies dominantes ?, CNRS
  • 03/07/2011, Olivier DUMOULIN, «Méthodiques» contre «École des Annales» : un schéma caricatural - Que signifie l’opposition entre «écoles historiques» ?, Aggiornamento hist-geo
    L’une des séquences canoniques de l’histoire de l’historiographie oppose « l’école méthodique » à « l’école des Annales ». Cette opposition qui nourrit les manuels prend nécessairement un tour caricatural quand le lecteur se penche sur la singularité des œuvres et des itinéraires individuels. Toutefois sa remise en cause radicale implique autant de perte de sens que de gains en matière d’histoire intellectuelle et d’histoire de la discipline.
  • 30/06/2011, Les croisades vues par... un historien, Nonfiction
    Les croisades médiévales n’ont rien d’une promenade de santé, et n’ont d’autre légitimité que celle que ses initiateurs, papauté en tête, ont bien voulu lui accorder. À la fois juge et partie, le point de vue franc se perd dans un curieux conflit d’intérêt, doublé d’un anachronisme constant qui fait pleurer la perte des royaumes francs de Jérusalem sur un air fleurant bon le XIXe siècle nationaliste et l’annexion de l’Alsace-Lorraine par la Prusse… La croisade est une guerre de conquête, initiée pour des motifs religieux et politiques, et elle doit être prise comme telle. Ses motivations ne doivent pas faire oublier la violence avec laquelle elle s’est manifestée, traumatisant durablement les sociétés confrontées à elle. C’est le grand intérêt de l’ouvrage de Phillips que de le rappeler longuement, en retraçant l’histoire du concept de croisade, qu’il mêle au concept de djihad, dans une passionnante étude des idées, depuis l’apparition de ces concepts jusqu’à leur réutilisation par nos sociétés.
  • 23/06/2011, Philippe POIRRIER, Historiographie, CNRS
    L'historiographie, au sens d'histoire de l'histoire, a longtemps été le parent pauvre de l'école historique française. Les enjeux de pouvoir au sein de la discipline ne prédisposaient pas à un développement des approches réflexives. L'historiographie est restée conçue comme une prise de position fortement normative, destinée à stigmatiser les approches rivales et concurrentes, où à déclarer obsolètes des pratiques plus anciennes. Le début des années soixante-dix avait cependant enregistré une première interrogation sur les fondements de la discipline. Les ouvrages de Paul Veyne (Comment on écrit l'histoire ?, 1971), de Michel de Certeau (L'écriture de l'histoire, 1975), la vive confrontation de certains historiens avec Michel Foucault témoignent du renouveau des approches épistémologiques. De même, la multiplication des « livres-manifeste », de la trilogie de Faire de l'histoire (Jacques Le Goff et Pierre Nora, 1974) à La nouvelle histoire (Jacques Le Goff, 1978), souligne la volonté nouvelle d'interroger l'histoire de la discipline, même si l'essentiel demeure dans la prescription revendiquée.
  • 18/06/2011, Histoire de la Commune de 1871 Livre de Prosper-Olivier LISSAGARAY, Monde en Question
  • 06/06/2011, Le “massacre de la place Tian’anmen”, ou l’infamie originelle, Dedefensa
  • 25/05/2011, Los Comités de Defensa de la CNT en Barcelona Libro de Agustín GUILLAMÓN, Mundo en Cuestión
  • 25/05/2011, Enseignement de l’histoire géographie, Monde en Question
  • 18/05/2011, Révolution et contre-révolution au Mexique (1910-2010), Monde en Question
  • 06/05/2011, Révolution chinoise de 1925-1927, Chine en Question
  • 14/04/2011, Crepúsculo de los Dioses en la Revolución China, Mundo en Cuestión
  • 14/04/2011, Serge LEFORT, La Chine vue par Lucien BODARD, Chine en Question
  • 03/02/2011, Serge LEFORT, La Chine vue par John FAIRBANK, Chine en Question
  • 02/09/2010, Histoire des Empires XXIème congrès international des sciences historiques, Monde en Question
  • 19/02/2010, L’âge d’or de l’islam menacé dans les cours de seconde, Veilleur de jour
    Si les nouveaux projets de programme sont adoptés, en septembre prochain, les futurs lycéens de seconde ne pourront plus étudier la civilisation musulmane en Histoire-géo, disparue au profit de l'Occident chrétien médiéval.
  • Novembre 2009, Patrick BOUCHERON, Kuwae ou la naissance du monde, L'Histoire n°347
  • 2009, Philippe NOREL, L'hégémonie européenne (15ème-20ème siècles), Histoire globale-Sciences Humaines
  • 09-12/10/2008, Débats et conférences Les Européens, Les Rendez-vous de l'histoire - Académie de Besançon
  • 24/09/2008, CécileVIDAL, La nouvelle histoire atlantique en France  - Ignorance, réticence et reconnaissance tardive, Nuevo Mundo Mundos NuevosSeptembre-décembre 2008, 27 leçons d'Histoire européenne, Les Rendez-vous de l'histoire
  • Septembre 2008, Laurent TESTOT, Comprendre l'hégémonie occidentale, Sciences Humaines HS n°12
  • 03/12/2007, Épistémologie et didactique de l'histoire, Académie de Versailles
  • 24/03/2006, Journée d'études L'histoire atlantique de part et d’autre de l'Atlantique organisée par Cécile VIDAL, EHESS
  • 2002, Gérard NOIRIEL, Comment on récrit l'histoire - Les usages du temps dans les Écrits sur l'histoire de Fernand Braudel, Revue d'histoire du XIXe siècle n°25

Dossiers

Revues

  • Catalogue de publications :
    - Cairn
    - Érudit
    - Persée
    - Revues.org
  • Annales. Histoire, Sciences Sociales, Armand Colin - Cairn - Persée
  • Bibliothèque de l'École des chartes, Persée
  • Cahiers d’histoire, Revues.org
  • Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, Revues.org
  • Clio. Histoire, femmes et sociétés, Revues.org
  • Communications historiques, Érudit
  • Histoire, économie & société, Persée
  • Historiens & Géographes, APHG
  • Le Monde diplomatique
  • Matériaux pour l'histoire de notre temps, Persée
  • Médiévales, Revues.org - Persée
  • Revue d'histoire moderne et contemporaine, Cairn
  • Revue de la Société historique du Canada, Érudit
  • Revue historique, Cairn
  • Vingtième Siècle. Revue d'histoire, Cairn - Persée
  • Août-Septembre 2011, Les révolutions dans l’histoire, Manière de voir n°118
    Si les hommes et les femmes rêvent de révolution, c’est pour transformer la vie au quotidien, se libérer de leurs jougs et satisfaire leurs besoins. Longtemps, ces objectifs furent remis à plus tard, au nom des « lendemains qui chanteraient ». Progressivement, les opprimés apprirent qu’ils renforceraient et élargiraient leur mouvement dans les batailles de chacun de leurs groupes, garantissant ainsi à terme sa victoire. Mother Jones, la mère du syndicalisme américain, mobilisa contre l’exploitation des enfants, les salaires de misère, les cadences infernales. Emma Goldman accorda toute sa place au combat des femmes dans la révolution anarchiste. Avec les Black Panthers, les Noirs firent irruption jusque dans les urnes.
    L’autogestion, absente de la tradition communiste, conquit une place centrale dans la Yougoslavie titiste. A l’image des féministes, les homosexuels révolutionnaires refusèrent de dissocier égalité sociale, raciale et sexuelle. Tout comme les Indiennes du Mexique qui, en défendant leur eau, insistent sur la dimension écologiste du combat.
    Un dossier hétéroclite dans le style racoleur du Monde diplomatique, qui passe sous silence la Commune de Paris 1871, la Révolution allemande 1918-1923, la Révolution chinoise 1925-1927, et la Révolution espagnole 1936-1939.
  • mars-avril 2009 , Écrire l'histoire du monde, Le Débat n°154 [La vie des idées]
  • Septembre-octobre-novembre 2008, Comprendre l'hégémonie européenne, Sciences Humaines HS n°12

Livres

  • BRAUDEL Fernand
  • COLLECTIF, Histoires générales et régionales, Organisation des Nations Unies
  • COSANDEY David, Le secret de l'Occident - Du miracle passé au marasme présent, Arléa, 1997 - Le secret de l'Occident. Vers une théorie générale du progrès scientifique, Champ Flammarion, 2007 [Cybergeo - EspacesTemps - La lettre volée - La vie des idées - Sciences Humaines]
    Le Secret de l'Occident met en lumière les raisons politiques et économiques du progrès, en fournissant une explication globale et cohérente de ce qu'il est convenu d'appeler le développement. Dans un souci d'universalité, l'auteur applique sa grille d'analyse à l'Islam, à l'Inde et à la Chine, parvenant à interpréter les périodes d'avancée et de recul de ces diverses civilisations. Il montre enfin qu'au-delà des apparences, les ressorts de l'innovation restent inchangés à l'ère d'Internet et de la "mondialisation libérale".
  • DE COCK Laurence et PICARD Emmanuelle (sous la direction de), La fabrique scolaire de l'histoire, Agone, 2009 [Académie de Versailles - Approches Cultures & Territoires - Cahiers d'histoire - Journal d'école - LDH-Toulon - l'Humanité]
    CITRON Suzanne, Préface : Un parcours singulier dans la fabrique scolaire, Agone
  • FONTAINE Marion, MONIER Frédéric, PROCHASSON Christophe, Une contre-histoire de la IIIe République, La Découverte, 2013
    La classe politique française n'a cessé de célébrer la République au lieu d'y réfléchir. Dans la mythologie politique nationale, la IIIe République occupe l'une des meilleures places. Elle traîne derrière elle une mémoire positive qu'incarnent une figure familière (Marianne), une devise prometteuse (« Liberté-Égalité-Fraternité ») et de mémorables réalisations (l'école, la démocratie ou l'armée des citoyens). Dans les années 1980, historiens et hommes politiques se sont alliés pour chanter les louanges d'un « modèle républicain » enchanté résumant un « rêve français » au fondement d'une identité nationale.
    Cet acharnement aveugle à certains angles morts a du coup suscité les critiques, remettant en cause poncifs et clichés cultivés par l'historiographie républicaine de la IIIe République. Celle-ci n'avait-elle pas oublié d'accorder le droit de vote aux femmes ? N'avait-elle pas ardemment colonisé le monde aux noms des valeurs les plus ambivalentes ? L'inclusion politique des ouvriers n'avait-elle pas été payée du prix de leur exclusion sociale ? À la légende dorée de la République s'est ainsi opposée une légende noire ternissant un « modèle » de ses impensés, de ses oublis, voire de ses crimes.
    Cette contre-histoire de la IIIe République appelle un autre regard. Elle s'attarde sur des réputations usurpées sans pour autant tenir le discours de l'accusation. Elle réfute les mises en cause anachroniques en présentant la IIIe République non comme un modèle à suivre ou à contourner, mais comme un moment d'histoire à penser. Un livre essentiel pour comprendre les enjeux républicains d'aujourd'hui.
  • GARCIA Patrick et LEDUC Jean, L'enseignement de l'histoire en France de l'Ancien régime à nos jours, Armand Colin, 2003 [Cahiers d'histoire]
    Traitant de l'enseignement de l'histoire en France de ses premières ébauches jusqu'à nos jours, ce livre soulève des questions majeures.
    Celle de la place et de l'identité de l'histoire enseignée. Quand et comment s'implante-t-elle dans les établissements secondaires puis à l'école primaire ? Comment y acquiert-elle son autonomie disciplinaire par rapport à l'instruction religieuse et à l'étude des « humanités » ? Quels horaires, quels coefficients et, plus généralement, quelle considération lui sont accordés ?
    Celle des finalités qu'on lui assigne. L'histoire est une discipline dont le caractère politique est particulièrement net, tant par les sujets qu'elle aborde que par la relation intime et complexe qu'elle entretient avec la mémoire nationale. Comment se décline, au fil du temps, cette finalité politique ? Quels autres objectifs l'enseignement de l'histoire se voit-il fixer ?
    Celle des programmes. Qui les rédige ? Comment sont-ils construits ? Quelles périodes, quels territoires, quels aspects de la vie des hommes du passé privilégient-ils ? Quelles instructions sont données pour leur mise en oeuvre ?
    Celle des rapports que l'histoire scolaire entretient avec l'histoire universitaire. Dans quelle mesure les problématiques, les méthodes et les avancées historiographiques de la recherche se diffusent-elles dans les programmes, instructions, manuels scolaires et dans les pratiques des enseignants ? 
    Celle, enfin, de ce qui se passe en cours d'histoire et de l'impact de ces cours sur les élèves.
    À travers ces questions, c'est bien de l'élaboration d'une identité culturelle collective qu'on verra à l'oeuvre, et les débats politiques et intellectuels qui l'accompagnent.
  • JUDT Tony, Après guerre - Une histoire de l'Europe depuis 1945, Armand Colin, 2008 [Alternatives Internationales - Blog Laurent Bloch - Cliothèque - France Culture - Le Temps - Nonfiction - Revue internationale et stratégique - Sciences Humaines]
  • LEJBOWICZ Max (sous la direction de), L'Islam médiéval en terres chrétiennes - Science et idéologie, Presses universitaires du Septentrion, 2009 [Texte en ligne - Histoire et missions chrétiennes - Methodos - Revue belge de philologie et d'histoire]
    Dans Aristote au Mont-Saint-Michel, Sylvain Gouguenheim prétend réfuter ce qu'il nomme une vulgate : le rôle des Arabes dans la formation de l'Europe latine. Celle-ci aurait reçu la pensée grecque de chrétiens orientaux puis des traducteurs gréco-latins.
    Ce livre amène les médiévistes à s'interroger sur la méthode historique et la déontologie des historiens, en adoptant différents points de vue : histoire de la philosophie et des sciences, histoire sociale, codicologie (Jacques de Venise)... Al-Kindi et al-Fârâbi sont de remarquables connaisseurs d'Aristote ; Avicenne a accompli une percée décisive en métaphysique par la distinction de l'essence et de l'existence ; en mathématiques et sciences physiques, la créativité des auteurs arabophones est, pour les spécialistes, incontestable. Quant au rôle d'intermédiaire attribué au Mont-Saint-Michel, il relève de la fable : Gouguenheim ignore tout de la production et de la circulation des manuscrits.
  • MARTIN Henri-Jean, Aux sources de la civilisation européenne, Albin Michel, 2008 - Livre de Poche, 2010 [BIEF - CNL]
    Sur les traces de la connaissance de l'humain et de l'origine de l'humanité, depuis la naissance du monde, en parcourant tous les savoirs et toutes les disciplines occidentales, l'auteur expose une histoire des découvertes scientifiques. Cette immense synthèse restitue, avec rigueur, nuance et clarté, l'histoire de la connaissance de l'humain dont les enjeux philosophiques sont clairement expliqués.
    Construit en cercles concentriques en même temps qu'il suit l'ordre chronologique, le livre raconte l'histoire de l'Europe, depuis le Big Bang jusqu'à disons la synthèse romaine. Dans un édifice de pensée qui est systématique, Henri-Jean Martin ne manque pas toutefois de préciser ses propres limites, ses questions et ses doutes. Intégrant dans son analyse les sciences sociales (depuis Durkheim jusqu'aux chercheurs les plus récents), mais aussi la linguistique, la sémiologie, la sémantique ou la psychanalyse, il montre comment les découvertes que l'homme fait quant à son propre fonctionnement, quant à sa propre histoire, sont en retour susceptibles de le modifier.
  • MARROU Henri-Irénée, De la connaissance historique, Seuil, 1954
  • PATOUREAUX Dorine, Les procédés de propagande républicaine dans les manuels scolaires, Master IUFM, 2012
  • VALÉRIAN Dominique (sous la direction de), Islamisation et arabisation de l'Occident musulman médiéval (VIIe-XIIe siècle), Publications de la Sorbonne, 2011 [Texte en ligne]
  • WALLERSTEIN Immanuel
  • WERNER Michael et ZIMMERMANN Bénédicte (sous la direction de), De la comparaison à l'histoire croisée, Seuil, 2004 [Le Mouvement Social]
    L'histoire croisée entreprend de reconsidérer les démarches comparatistes entre civilisations ou nations afin de sortir du cadre restrictif des histoires nationales. Ce précieux volume, qui reprend des interventions d'un séminaire tenu à l'EHESS, comprend une introduction programmatique et de nombreuses études de cas.

Audio-Vidéo

  • Canal Académie
  • 12-15/09/2011, Histoire des Indiens, La Fabrique de l'Histoire : 1/4 - 2/4 - 3/4 - 4/4
  • 12/09/2011, La nouvelle histoire, Les Lundis de l'histoire
    La nouvelle histoire n'est plus ce qu'elle était. Réflexions d'aujourd'hui sur la discipline.
  • 08/08/2011, Fidel Castro, portrait vivant, La Grande Traversée
    La Grande Traversée de cette semaine est consacrée à Fidel Castro, Líder Máximo de Cuba depuis la fin des années 1950. De l’écolier méritant de Birán à l’étudiant contestataire, de l’avocat à l’âme charitable au révolutionnaire contesté, nous vous invitons à revivre - avec un certain recul - la révolution cubaine à travers sa trajectoire, en écho avec cette troisième Grande Traversée que nous proposent Xavier d’Arthuys et Christine Diger.
  • 25/07/2011, Algérie 1961, à la croisée des chemins, La Grande Traversée
    Cette semaine, du 25 au 29 juillet 2011, l'équipe d'Aurélie Luneau et Yvon Croizier vous convie à une exploration de l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui, marquée par la guerre d'indépendance. Ils ont rencontré ceux qui ont vécu le conflit de l'autre côté de la Méditerranée entre 1954, les premières actions du FLN, et les accords d'Evian en 1962. Ces intervenants font part de leurs souvenirs, et à travers leurs témoignages s'expriment parfois des séquelles inhérentes à leurs parcours. Premier ressenti : Alger, Oran, et la Kabylie restent empreintes des symboles d'un passé colonial pas encore tout à fait révolu.
  • 08/07/2011, "Paris sur Seine", l'histoire des quais parisiens, France Culture
  • 18/12/2010, De la mâchoire de Moulin-Quignon à Rahan, l’invention de la préhistoire, Concordance des temps
  • 16/12/2010, Histoire de l’ethnologie française, La Marche des sciences
  • 09/10/2008, Fabrice d'ALMEIDA, Depuis quand existe-t-il un modèle social européen ?, Les Rendez-vous de l'histoire

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Dossier créé le 23/12/2009 et mis à jour le 28/11/2017
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