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Sources
Articles
- 18/02/2013, De la tragedia a la comedia, Mundo en Cuestión
- 09/01/2013, L'austérité est une erreur mathématique !, Monde en Question
- 07/01/2013, Claudio KATZ, ¿Imperialismo versus economía de mercado?, Mundo en Cuestión
El estudio del imperialismo no debe ser sustituido por el análisis de la hegemonía. Esta visión inspira la contraposición del territorialismo occidental con el pacifismo oriental y desconoce los entrelazamientos del capitalismo con el mercado. Presupone una errónea universalidad del capitalismo desde el siglo XV e identifica el belicismo occidental con la expansión comercial externa, omitiendo el servicio que brindó a los industriales.
El protagonismo japonés demuestra que Oriente no ha sido ajeno a la agresividad imperial. El contraste de la decadencia norteamericana con el ascenso de China soslaya un tipo de asociación entre ambas potencias que no puede ser analizado con los modelos de Adam Smith.
Es indispensable caracterizar adecuadamente los rasgos centrales del capitalismo para registrar la restauración en curso de ese sistema en China. Un liderazgo pacifista oriental choca con el totalitarismo y la hipótesis de una hegemonía ideológica china contrasta con la difusión del americanismo entre las elites del país. No existen indicios de giros hacia propuestas antiimperialistas.
Un enfoque reciente propone reemplazar el estudio del imperialismo por el análisis de la hegemonía. Considera que la primera noción perdió utilidad y que la segunda ha recuperado gravitación para explicar dos tendencias de la época: el declive norteamericano y el ascenso chino.
- 12/10/2012, 30 millions de chômeurs de plus depuis 2008, Monde en Question
- 01/10/2012, Catastroïka Film de Aris CHATZISTEFANOU et Katerina KITID, Monde en Question
- 13/03/2012, Le chômage en France, Monde en Question
- 15/09/2011, La Chine veut soutenir l'Europe, euro|topics
La Chine a proposé son soutien à l'Europe et aux Etats-Unis en pleine crise de la dette mais elle a aussi réclamé une "politique correcte" et d'avantage de responsabilité personnelle. Certains commentateurs estiment que les Chinois ont raison avec leurs exhortations, d'autres craignent que le fait d'accepter ces aides intéressées ne permette à Pékin d'accroître son pouvoir.
- 13/09/2011, La crise latente s'aggrave dans l'Union Européenne, Renmin Ribao
En plus des turbulences de la crise de la dette souveraine qui s'aggravent, les politiciens européens font aussi face à une autre crise, celle d'une pénurie d'emplois pour les jeunes.
D'après les statistiques officielles, le taux de chômage chez les jeunes âgés entre 18 et 24 ans est plus élevé que celui de ceux qui sont âgés entre 25 et 74 ans, dans tous les pays membres de l'Union Européenne, avec un jeune sur cinq au chômage.
La forte hausse du chômage des jeunes est particulièrement criante en Espagne, où ce taux a atteint pas moins de 43% pour le premier trimestre de cette année. Les pays, l'Autriche et l'Allemagne sont les seuls pays membres de l'UE où le taux de chômage des jeunes est de moins de 10%.
Ces chiffres du chômage des jeunes dans l'UE sont désespérants, et pourtant ils devraient encore s'aggraver dans les mois qui viennent.
- 08/09/2011, La fabrique de l’homme endetté Livre de Maurizio LAZZARATO, Monde en Question
- 07/09/2011, Entre prédiction et prévision : la fin du capitalisme en question, Nonfiction
Avec la crise de 2008, les éditeurs ont pris le parti de mettre sur le devant de la scène divers ouvrages analysant le système capitaliste en profondeur. Aux analyses nouvelles, telles celles d’Artus, du Cercle des Economistes, de Durand, de Jorion, de Joshua, de Lordon, de Révol ou de Stiglitz, se mêlent les analyses des auteurs classiques. Fernand Braudel ainsi que de nombreux ouvrages ou commentaires de Karl Marx ont été édités ou réédités depuis 2008. C’est désormais au tour de Joseph Aloïs Schumpeter de retrouver les étals des magasins.
Le lecteur curieux a ainsi tout intérêt à se plonger dans Le capitalisme peut-il survivre ?. Sans verser dans les prédictions hasardeuses, analyse du capitalisme et analyse des théories de la fin du capitalisme se mêlent dans ce livre riche en enseignements.
- 31/08/2011, Le dilemme de la détention de dettes gouvernementales américaines, Renmin Ribao
La Chine possède des réserves de plus de 3 200 milliards de Dollars US en devises étrangères, dont environ 70% seraient libellées en Dollars US, particulièrement en bons du Trésor et en obligations. Etant donné l'augmentation continue de la dette du Gouvernement américain et la dégradation de sa note de crédit par Standard & Poor's, la mesure la plus évidente pour la Chine serait de cesser d'accumuler des bons du Trésor américain ou de commencer à réduire ses capitaux en Dollars US.
Mais indépendamment de la difficulté de changement immédiat des capitaux en Dollars US en d'autres devises, une telle décision pourrait également causer une forte baisse de la valeur du Dollar US, ce qui pourrait en retour conduire à un effondrement du système financier international. La valeur des actifs en Dollars US de la Chine se réduirait alors aussi. En outre, il n'y a aucun autre actif (or, argent ou autres produits) susceptible de pouvoir s'adapter à l'énorme quantité de bons du Trésor américain que la Chine détient.
La Chine n'a aucune volonté de porter préjudice au système financier international, mais en tant que nation débitrice, les Etats-Unis devraient également comprendre les besoins et les intérêts vitaux de son plus grand créancier.
- 31/08/2011, Nicolas Sarkozy s'est rendu en Chine en raison de la dette européenne, Renmin Ribao
Tandis que le nuage de la crise de la dette européenne est loin d'être dissipé, la Chine, qui possède la plus grande réserve de devises étrangères du monde, a réaffirmé une fois de plus son appui à l'euro et à la stabilité économique des Etats de la zone. Ainsi, l'attente d'une solution grâce à l'achat d'obligations européennes commence à gagner du terrain. L'économie européenne, tourmentée de la crise de la dette, pourrait se voir insuffler une nouvelle vitalité avec le soutien de la Chine.
- 29/08/2011, G20 : réunion de travail à Pékin avec HU Jintao, La France en Chine
- 17/08/2011, Alejandro NADAL, Crisis de legitimidad y democracia radical, La Jornada
La crisis económica y la respuesta de política económica han terminado por evaporar la legitimidad de un gran número de estructuras gubernamentales en las economías capitalistas. Ahora es claro que la crisis económica es esencialmente política.
- 16/08/2011, Karl Marx avait raison, Monde en Question
- 13/08/2011, L'économie dans une phase "dangereuse" pour le chef de la Banque mondiale, Les Echos
L'économie mondiale est entrée dans une "phase nouvelle et plus dangereuse", qui laisse très peu de marge de manoeuvre aux pays les plus développés, a estimé samedi le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.
La crise dans la zone euro "pourrait bien être le problème le plus important" de l'économie mondiale, a ajouté M. Zoellick, engageant les pays européens à prendre les mesures nécessaires le plus rapidement possible.
Il a estimé que cette crise était en train de transférer "très rapidement du point de vue historique" le pouvoir économique de l'Occident vers la Chine, qui pourtant "ne tient pas à ce rôle", préoccupée qu'elle est par ses propres soucis.
- 11/08/2011, Frédéric LORDON, Le commencement de la fin, Les blogs du Diplo
Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côté japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses.
Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. A ceci près que la puissance publique qui était encore disponible pour ramasser les morceaux du premier accident sera par construction aux abonnés absents si le second vient à survenir - ce qu’il est en train de faire. Et l’on admirera au passage cet élégant jeu de chassés-croisés privé/public (le sinistre des banques sinistre les Etats qui menacent de (re)sinistrer les banques) et Etats-Unis/Europe (les subprime, par récession interposée, ruinent les Etats européens qui, par la crise des dettes publiques, ruineront en retour le système bancaire étasunien (juste après l’européen), soit métaphoriquement : Lehman-Grèce-Goldman - ou le charme absolu de la mondialisation et de ses interdépendances qui rapprochent les peuples (dans le même bac à mouscaille).
Maintenant que sont bruyamment signifiées, à propos du cas a priori le plus favorable, l’impossibilité de le régler dans un horizon de moyen terme et l’injonction sans appel d’aller se jeter dans l’impasse de l’austérité, la certitude de la catastrophe finale commence à se profiler. C’est sous cette perspective qu’il est plus judicieux de reformuler le problème général de la dette - mais évidemment en de tout autres termes : la mondialisation néolibérale va périr par la dette parce que, à l’encontre de l’idée reçue qui le présente comme la raison économique même, le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé. Dette des ménages, dette des institutions financières, dettes des Etats : la dette globale a monstrueusement explosé en vingt ans de mondialisation dans la plupart des pays : de 220 à 500 points de PIB pour le Royaume-Uni entre 1990 et 2010, de 130 à 370 points de PIB pour l’Espagne, de 200 à 350 points de PIB pour la France, de 200 à 280 points de PIB pour les Etats-Unis…
Mais l’essentiel est ailleurs : il est dans le fait que jamais un groupe d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges, et que seuls peuvent le mettre à bas la force d’un mouvement insurrectionnel - puisqu’il est bien clair par ailleurs qu’aucun des partis de gouvernement nulle part n’a le réel désir de l’attaquer -, ou bien la puissance dévastatrice d’une catastrophe que son système aura lui-même engendré. A l’évidence, c’est cette dernière hypothèse qui tient la corde, et puisqu’elle déploie maintenant ses effets avec la force de fatalité du tsunami évoqué en ouverture, il ne reste plus qu’à attendre qu’elle accomplisse pleinement ses virtualités…
- 11/08/2011, Dmitri KOSSYREV, Crise mondiale : l'Asie a été capable de faire front, RIA Novosti
Si la "première vague" de la crise 2008 a des conséquences globales, elles se limitent à une simple formule : la crise a profité à la Chine, l’Inde, l’Asie en général. Qui en 2009 a maintenu une croissance économique de 8,8% tandis que le monde entier a connu une baisse de 2,2%? La Chine. L’Inde a connu une croissance "modeste" de 6%, ce qui n’est pas mal non plus.
Et voilà ce qui s’est finalement produit : au début du siècle on pensait que l’économie chinoise égalera celle des Etats-Unis au milieu du siècle. Mais les estimations actuelles montrent que ce sera le quart dans les dix prochaines années, et pour 2050 elle sera deux fois supérieure à l’économie américaine, tandis que l’Inde rattrapera les Etats-Unis (l’auteur de cette estimation, faite en mars dans le magazine Russia in Global Affairs, est Chas Freeman).
10/08/2011, François CHESNAIS, Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques, Contretemps
Aujourd’hui, les économies européennes sont confrontées à la perspective d’une longue récession, accompagnée d’un chômage de masse structurel, qui frappe déjà et qui frapperait toujours plus fortement les salariés de plus de cinquante ans et surtout les jeunes. Depuis l’automne 2008, dans la très grande majorité des pays européens comme dans beaucoup de parties du monde, les salariés et les jeunes ont subi les effets de la crise sous la forme du chômage dont le BIT a rappelé récemment l’ampleur, ainsi que sous celles d’une précarité et d’une déqualification accrues de l’emploi. Depuis 2009, les groupes industriels européens ont réalisé l’essentiel de leurs nouveaux investissements en Asie ou dans les plus grands pays d’Amérique latine. C’est le cas de groupes français importants. Dans de nombreuses régions industrielles d’Europe, les salariés sont frappés par le chômage de masse, à un niveau jamais atteint depuis les années 1930.
- 10/08/2011, La Chine réclame la réduction du budget… du Pentagone, Dedefensa
La Chine se conduit selon les pures règles du capitalisme le plus pur et le plus dur. Comme le veut ce capitalisme, et notamment aux USA, la souveraineté, l’Etat régalien, ces vieilles choses, valent bien peu de chose. C’est le dollar, le sacré dollar qui règle tout. Alors la Chine, qui a plus de $1.000 milliards en bons de trésor US et donc se trouve être la premières prêteuse à alimenter la dette colossale des USA, tape du poing. Imaginez qu’elle soit à la table du conseil d’administration du formidable consortium Washington-USA, Inc., comme premier actionnaire extérieur, et qu’elle consulte les comptes, et s’écrie, furieuse, à l’adresse des dirigeants de la société : “Ecoutez, vous dépensez trop d’argent en quincailleries militaires, en expéditions pas rentables du tout ; moi, je veux protéger mon investissement, et je veux une société plus rentable, - alors, arrêtez de faire joujou avec la ferraille militariste, sinon... !” (Menaces de retrait des investisseurs, comme on dit à Wall Street...)
- 10/08/2011, La crisis de deuda de EE.UU., CADTM
"No es una novedad que los estudios, auditorías e investigaciones denuncian que la deuda pública, en lugar de contribuir con recursos al Estado, ven desviados esos recursos (que deberían estar destinados a áreas sociales) para el pago de intereses y amortizaciones de una deuda cuya contrapartida no se conoce, porque no existe la adecuada transparencia."
- 09/08/2011, Elena ZAGOROGNIAÏA, Baisse de la note de crédit US : faut-il sombrer dans la panique ?, RIA Novosti
Lundi a été un moment de vérité pour les marchés mondiaux et, probablement, pour tout le système économique contemporain. Les dettes souveraines, les perspectives des politiques nationales, le sort des investissements à l’échelle mondiale, la situation géopolitique : tout a été mis sur le tapis. Et tout cela en raison de la première diminution de la note de crédit des Etats-Unis, annoncée vendredi soir par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P).
Ainsi, pour la première fois depuis 1860, lorsque la S&P a évalué la fiabilité des obligations ferroviaires du gouvernement américain, la note de crédit du pays passe de AAA à AA+. Il est à noter que selon la S&P, actuellement 18 pays méritent la note maximale AAA, dont l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et la France. Les Etats-Unis n’en sont plus dignes.
L’Europe s’est retrouvée dans une situation extrêmement difficile. Au plus fort de la crise des dettes souveraines. Les institutions financières européennes aident déjà la Grèce, le Portugal et l’Irlande à rembourser leurs dettes. Mais les problèmes de la dette de l’Italie et de l’Espagne se sont aggravés, ce qui est susceptible d’aspirer toute la zone euro dans la spirale de la crise.
D’une manière ou d’une autre, tout le monde va ressentir l’effet des turbulences du marché qui viennent de commencer. Toute personne, toute compagnie, tout pays et toute institution supranationale. Et il ne faut pas blâmer la S&P pour avoir appuyé sur la détente. La décision de l’agence de notation n’est qu’un prétexte, et non pas la cause.
- 08/08/2011, Revue de presse française, RFI
- 08/08/2011, Revue de presse française, France 24
- 08/08/2011, Revue de presse internationale, France 24
- 08/08/2011, La peur d'un nouveau krach financier, euro|topics
L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé vendredi la note souveraine des Etats-Unis et attisé ainsi la crainte mondiale d'une nouvelle dégringolade des cours boursiers. La presse rend le mouvement ultraconservateur du Tea Party responsable de la perte de la note souveraine maximale américaine et doute que les politiques soient en mesure de gérer la crise.
- 08/08/2011, Les Etats-Unis et l'Europe devront assumer leur responsabilité politique pour la reprise de l'économie mondiale, Renmin Ribao
À ce moment crucial où l'économie mondiale fait face à un risque de « double dip », certains médias et chercheurs occidentaux ont une fois de plus joué la « carte » de la Chine, il semble que le « remède » du règlement de la crise soit dans les mains de la Chine. Un tel procédé n'est pas nouveau. Ces dernières années, chaque fois que l'économie mondiale rencontre des difficultés, l'Occident s'est mis à parler, sinon pour accuser la Chine d' «avoir rejeté la crise » sur les autres, sinon pour « flatter » la Chine et lui demander de prendre la responsabilité. Ces deux jeux ne visent qu'un seul but, celui de se dérober à sa responsabilité.
- 08/08/2011, Arturo BALDERAS RODRÍGUEZ, La venganza de la calificadora Standard&Poor’s, La Jornada
La lectura que se puede hacer de este episodio es doble. Por un lado fue una revancha por la opinión que en 2007 hicieron los demócratas sobre el contubernio de la calificadora con una de las corporaciones responsables de la crisis. Por el otro, fue una llamada de atención de Wall Street a los congresistas demócratas por negarse a disminuir aún más los niveles de gasto y el tamaño del gobierno.
- 08/08/2011, Homenaje a Claudio KATZ, Mundo en Cuestión
- 07/08/2011, Les Etats-Unis dans la tourmente, les européens tentent de calmer la panique des marchés, NouvelObs
Les conseillers et ministres des Finances du G7 ont discuté de la crise de la dette et de l'évolution des marchés financiers mais rien n'a filtré de leurs décisions.
Standard & Poor's (SP) a retiré vendredi aux Etats-Unis la prestigieuse note "AAA", dont jouissent les émetteurs d'obligations les plus fiables. Evoquant "des risques politiques" liés à l'énorme dette publique américaine, SP a abaissé la note du pays d'un cran à "AA+".
Cette sévère sanction infligée à la première économie mondiale était certes attendue, mais risque néanmoins d'embraser encore davantage des marchés affolés par l'incapacité des dirigeants à trouver une riposte commune à la crise.
Les créanciers étrangers des Etats-Unis ont réagi de façon mesurée, à l'exception du premier d'entre eux, la Chine, qui a exhorté Washington à cesser de vivre au-dessus de ses moyens.
Pékin, qui détenait en mai quelque 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américains, a estimé avoir "désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette".
"Les jours où l'oncle Sam (...) pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés", a commenté l'agence officielle Chine Nouvelle.
- 06/08/2011, Coup de tonnerre dans le ciel de l'économie mondiale, Journal de 18h France Culture
C'est une première dans l'histoire de l'économie mondiale : la dégradation de la note souveraine attribuée à la dette des Etats Unis. Elle passe de la meilleure note, triple A à AA+. La Chine veut désormais se faire entendre, nous expliquera Anne-Laure Delatte, économiste.
- 06/08/2011, La Chine exige que les Etats Unis remettent leurs finances en ordre, Journal de 12h30 France Culture
Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pékin, premier créancier des Etats Unis, hausse le ton et évoque l'idée de remplacer le dollar par une autre monnaie de réserve.
- 06/08/2011, Note américaine dégradée: le coup de colère de la Chine, Journal de 9h France Culture
Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pekin exige que les Etats Unis prennent des mesures pour rééquilibrer leur budget.
- 05/08/2011, Remesas: reflejo de la crisis económica global, Revista Contralínea
Entre 2008 y lo que va de 2011, las remesas cayeron en más de 30 mil millones de dólares, por lo que1 millón300 mil hogares en el mundo se quedaron sin estos ingresos. En México el tema se agrava, pues los envíos de efectivo desde Estados Unidos son considerados la segunda fuente de divisas, sólo por debajo del petróleo.
- 03/08/2011, Dette américaine : l'accord pourrait provoquer une nouvelle crise (expert), RIA Novosti
"J'estime qu'il s'agit d'une des pires défaites du président Obama", a annoncé l'expert grec à RIA Novosti. "La boîte de Pandore est désormais ouverte, et l'économie mondiale va faire face à de nouveaux problèmes".
"Les Etats-Unis se trouvent depuis longtemps au seuil d'une nouvelle crise similaire à celle qui a frappé le pays en 2008. L'accord actuel qui oblige le gouvernement fédéral à réduire les dépenses budgétaires de façon permanente sans augmenter les impôts pour les plus riches est susceptible de provoquer une nouvelle récession aux Etats-Unis comme dans le monde entier", a annoncé M.Varoufakis.
- 02/08/2011, Alexeï PILKO, Le "défaut de paiement" masque une négociation politique difficile sur l'Afghanistan, RIA Novosti
Les négociations difficiles entre le président Barack Obama et ses opposants républicains pour l’augmentation du plafond de la dette publique des Etats-Unis se sont conclues par un compromis provisoire, littéralement à la derrière minute. Nous avons été témoins d’un nouvel épisode d’une lutte sévère et sans merci, dont le véritable objectif est d'empêcher le président américain de prolonger son mandat pour les uns ou de le laisser dans le fauteuil de président après 2012 pour les autres.
Ainsi, dans l’intérêt de la lutte politique contre le président actuel, il est nécessaire de ne pas changer la donne en Afghanistan au cours des 18 mois à venir, voire d'aggraver le conflit. Une telle approche des républicains engendre des projets véritablement fantastiques, tels que le "plan Blackville" d’un ambassadeur américain à la retraite qui a proposé de diviser l’Afghanistan en deux parties. Comme l’écrit l’experte russe Natalia Bourlinova, "ce plan est dans la logique de la politique étrangère des Etats-Unis qui, en poursuivant leur intérêt propre, négligent souvent le droit international ou appliquent ses règles a posteriori".
- 01/08/2011, Vladimir PETROVSKY, L'Asie dans l'attente du 2 août, RIA Novosti
Les principaux détenteurs d'obligations américaines, avant tout la Chine (plus de 1.150 milliards de dollars) et le Japon (890,3 milliards de dollars), qui se partagent 40% de la dette publique américaine, s’attendent à des temps difficiles. On voit les mêmes dispositions dans d’autres pays, par exemple en Corée du Sud ou en Inde, qui conservent la majeure partie de leurs réserves monétaires en dollars américains.
La Chine n’a pas l’intention de suspendre les achats d'obligations du Trésor américain dans un avenir proche, en dépit du risque de défaut de paiement des Etats-Unis. Comme l’a récemment écrit le journal Renmin Ribao en se référant au centre gouvernemental de recherche, "Pékin n’a pas d’autre choix que de continuer à acheter de la dette américaine, car la Chine veut que le dollar soit stable. Et les obligations américaines demeurent l’un des produits d’investissement les plus liquides sur le marché, compte tenu des immenses réserves de change de la Chine".
Le Japon, dont la dette publique a atteint 200% du PIB, est également conscient qu’il n’existe pas d’alternative aux obligations américaines. Or, le pays devra dépenser beaucoup d’argent pour éliminer les conséquences de l’ouragan et du tsunami qui ont frappé le Japon en mars, laissant dans leur sillage des dommages estimés entre 16.000 et 25.000 milliards de yens, soit 195-305 milliards de dollars.
- 30/07/2011, 100 points de base avant l'Apocalypse, La Chronique Agora
Les dirigeants sont perdus sans boussole. Ils essaient de remonter une rivière sans pagaie. Ils sont devant le distributeur automatique sans leur code secret. Toutes leurs théories, sans exception, ont été discréditées. Pas une seule de leurs expériences ne les contredit pas.
En 2006, ils n’ont pas vu venir la crise. En 2008, ils n’ont pas su la comprendre. En 2009-2011, ils n’ont pas pu la résoudre. Leurs théories leur disaient qu’ils ne pouvaient pas repérer une bulle qui était évidente pour à peu près tout le reste du monde. Même nous, nous avons pu en prévenir nos lecteurs. Ensuite, l’élite financière a confondu le problème avec un manque d’argent liquide. Mais quasiment tous les ménages américains savaient quel était le vrai souci : un excès de dettes.
- 29/07/2011, Claudio KATZ, Discusiones sobre el declive de Estados Unidos, ArgenPress
Los diagnósticos de declinación estadounidense destacan la regresión monetaria e industrial y el endeudamiento externo del país. Pero analizan la economía norteamericana con los mismos parámetros de cualquier otro país, olvidando el papel primordial de la primera potencia en la reproducción del capital global. Esa centralidad se verifica en la primacía de las finanzas estadounidenses.
El dólar ha perdido su reinado mundial, pero ninguna otra divisas se perfila como reemplazante y en las situaciones de crisis es el refugio más apetecido. El endeudamiento norteamericano es sostenido por varias potencias exportadoras. Para comprender el rol de una economía imperial hay que superar la perspectiva nacional comparativa.
El retroceso de la industria norteamericana está compensado por la localización externa de las firmas. Esta combinación es omitida por la teoría de la declinación, que también soslaya el liderazgo tecnológico de Estados Unidos. La primera potencia lucra con el neoliberalismo y se ha recompuesto en cada disipación de las crisis capitalistas.
El retroceso militar de Estados Unidos no se verifica. La primera potencia sufrió derrotas, pero también logró varios éxitos. Hay que distinguir la envergadura de cada episodio y registrar el ejercicio cotidiano de la coerción imperial. Estados Unidos no es un guerrero solitario, sino que encabeza un dispositivo de protección colectiva. La omisión de este dato conduce a observar “sobre-extensiones territoriales”, donde existen manejos capitalistas.
El intento norteamericano de introducir modalidades de gestión globalizada confirma la inconveniencia de evaluar su liderazgo con parámetros comparativos. No se deben confundir coyunturas con tendencias. Evitar la subestimación del gendarme es la condición para derrotarlo.
- 29/07/2011, Marina SELIVANOVA, Dette US : une menace pour l’économie russe ?, RIA Novosti
Actuellement, le plafond de la dette américaine est fixé à 14.300 milliards de dollars. En 2011, le Congrès américain a interdit de dépasser cette limite. La dette publique est déjà trop élevée, ayant atteint 98% du PIB, qui s’élève à 14.600 milliards de dollars. La Maison blanche propose d’augmenter le plafond de la dette publique de 2.400 milliards de dollars.
- 29/07/2011, Petit florilège sur la dette publique, La Bataille socialiste
« Si les démocrates réclament la régularisation de la dette publique, les ouvriers réclament la faillite de l’État. » (Adresse du Comité Central à la Ligue des communistes, 1850).
« Aux États-Unis comme en Europe, la charge gigantesque de la dette publique est glissée de main en main jusqu’à ce qu’elle aboutisse sur les épaules de la classe ouvrière. » (L’Association internationale des travailleurs à l’Union nationale des ouvriers des États-Unis, 12 mai 1869).
- 26/07/2011, Dette américaine : pourquoi un compromis n'est toujours pas trouvé, NouvelObs
Le plafond de la dette est sans cesse augmenté depuis 1917. Pour autant, les dissensions entre les deux partis semblent plus menaçantes que jamais.
Ni les démocrates ni les républicains ne veulent endosser la responsabilité d'un défaut de paiement alors que le plafond a été augmenté 38 fois depuis 1972.
Le relèvement du plafond est un enjeu électoral : le pays doit emprunter suffisamment afin de payer tous ses fonctionnaires, enseignants ou militaires, les retraites des personnes âgées et les aides sociales.
- 18/07/2011, L'empire américain, le dollar... et l'or, La Chronique Agora
“Un défaut des Etats-Unis n’est pas une question de ‘si’, mais de ‘quand’, a déclaré David Murrin, directeur général des investissements chez Emergent Asset Management, à CNBC”.
“‘Il est inévitable que les Etats-Unis fassent faillite - c’est, dans les faits, un empire qui a trop dépensé et se trouve en déclin - et que son système financier le suive’, dit-il”.
“Dans son livre Breaking the Code of History, Murrin affirme que l’équilibre du pouvoir est passé de l’Ouest, où les Etats-Unis étaient la superpuissance, à l’Est, mené par la Chine. Il pense que les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de lutter contre l’ascension des puissances orientales”.
“‘C’est très simple, le système impérial [des Etats-Unis], leur système financier, sont en déclin ; nous n’avons vu que très peu de croissance pendant plus d’une décennie, sinon grâce à l’ingénierie financière et l’effet de levier, qui ont fini par causer la crise de dette de 2008”
Oui, cher lecteur, ce bruit que vous entendez… c’est un empire qui s’effondre. L’Empire américain. L’Empire anglo-saxon.
- 17/07/2011, Comment la Chine note les dettes européennes, Rue89
J'y vois pour ma part la marque d'une arrogance occidentale, qui refuse de voir son état de délabrement - elle ne tient plus que par le crédit des chinois et d'autres pays en développement, quelle ironie…
Depuis janvier, les faits ont donné raison à Dagong : les notations occidentales des pays moins bien notés que la Chine ont depuis chuté jusqu'au niveau des estimations de Dagong. Reste à dégrader les pays mieux notés, avec sans doute des conséquences apocalyptiques sur les marchés…
- 15/07/2011, Claudio KATZ, ¿Etapa final o temprana del imperialismo?, ArgenPress
La visión del imperialismo como una etapa superior del capitalismo, caracterizada por la declinación histórica, estuvo condicionada por la catástrofe bélica de entre-guerra. Este enfoque introdujo el análisis de períodos históricos diferenciados, pero el simple contrapunto entre el auge y la decadencia omite las mutaciones ciclópeas del siglo XX y desconoce que la era clásica fue una etapa intermedia de la expansión imperial.
En lugar de analizar el imperialismo como un período único, conviene estudiarlo en función de las distintas etapas que atravesó el capitalismo. Esta visión es más esclarecedora que la óptica centrada en una mega-etapa de descenso histórico. Ese enfoque conduce a generalidades, exagera el alcance de las crisis y olvida el papel determinante de la acción política.
El contraste entre el progreso del pasado y la decadencia actual indaga al capitalismo con parámetros de otro modo de producción. Reemplaza el análisis de los desequilibrios objetivos por criterios de dominación y busca erróneas analogías con la Antigüedad. También confunde la denuncia con la interpretación y olvida que la violencia extrema acompañó al capitalismo desde su nacimiento. Resulta inconveniente idealizar ese pasado.
La crítica debe cuestionar la naturaleza de este sistema y no las desventuras de cierto período histórico. El capitalismo no constituyó en el pasado la única, ni la mejor opción para el desenvolvimiento de la humanidad. Este régimen social está afectado por crecientes contradicciones y no por un destino de desplome terminal. No se disolverá por envejecimiento y su erradicación depende de la construcción de una alternativa socialista.
- 15/07/2011, Le Yuan progresse régulièrement vers son internationalisation, Renmin Ribao
- 14/07/2011, La Chine s'alarme de la dette américaine, RFI
Alors que l'agence de notation Moody's place sous surveillance la note des Etats-Unis en matière de sécurité de la dette, Pékin demande instamment à Washington de protéger ses investissements. Un appel qui intervient alors que le président Obama a du mal à s'entendre avec les républicains pour relever le plafond de remboursement de la dette américaine. Pour augmenter la pression, une agence de notation chinoise, Dagong, menace, elle aussi, de dégrader la note des Etats-Unis.
- 14/07/2011, Pour un monde à trois monnaies de réserve, Renmin Ribao
L'auteur ne précise pas un détail important : la Chine soutient l'euro contre le dollar en rachetant la dette de pays de l'UE... avec des dollars.
- 14/07/2011, La tension monte entre Obama et les républicains sur fond de dette américaine, France 24
Le président américain Barack Obama devait reprendre jeudi ses négociations avec l'opposition républicaine à propos de la dette fédérale, l'impasse politique suscitant l'impatience de la Fed, mais aussi de la Chine, premier détenteur de bons du Trésor américain.
La Chine a demandé aux Etats-Unis d'"adopter des mesures (...) pour préserver les intérêts des investisseurs".
Pékin a placé plus de mille milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit plus d'un tiers de ses colossales réserves de change.
La dette fédérale américaine atteint 14.294 milliards de dollars.
Mercredi, le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a averti qu'un défaut de paiement créerait des "problèmes énormes" pour le pays et une "crise majeure" à l'échelle mondiale.
- 11/07/2011, La Chine sauvera-t-elle le dollar ?, La Chronique Agora
Les républicains continuent de refuser que soient rognés les exorbitants avantages fiscaux dont bénéficient les riches et les ultras-riches aux Etats Unis depuis 2003.
Les démocrates refusent toujours de mettre la pression sur les brasseurs d’argent pour que les milliers de milliards de dollars de liquidités que la Fed injecte depuis 30 mois aillent irriguer l’économie réelle.
Wall Street refuse toujours d’envisager que le ralentissement économique des six derniers mois puisse avoir la moindre conséquence négative pour les actions.
Les chiffres de l’emploi américain étaient si mauvais 57 000 nouveaux postes dans le privé, soit presque trois fois moins qu’en avril… tellement pires que prévus (125 000 anticipés alors qu’ADP en avaient dénombré 157 000 la veille, soit 100 000 emplois sortis de nulle part)… que Wall Street s’est remis à parier sur un QE3.
Le taux de chômage remonte vers 9,2%, au plus haut depuis décembre 2010. Les comtés et les municipalités licencient en masse ; l’impossibilité de rééquilibrer les comptes publics se solde par des situations de faillite retentissante de collectivités locales.
Seule la Chine semble être à même de mettre son veto pour interdire que la Fed continue de démolir consciencieusement la valeur du dollar.
Si la population américaine semble incapable de révolte, si la Maison Blanche grouille de lobbyistes aux ordres de Wall Street, il existe une entité qui ne croit pas un mot des balivernes qui figurent à la une des journaux. Il s’agit des gestionnaires des 3 000 milliards de dollars de réserves de la Chine.
Le jour où Pékin décide qu’il ne lui sert plus à rien de faire semblant de considérer que l’Amérique est solvable, les déboires de la Grèce ou du Portugal cesseront d’être un souci !
- 08/07/2011, Los súper ricos, Mundo en Cuestión
- 05/07/2011, Etats-Unis et Europe dans la même galère, Presseurop
A Washington, on se dispute au sujet du plafond de la dette ; à Bruxelles, c’est un gouffre que l’on contemple. Mais fondamentalement, le problème est le même. Tant aux Etats-Unis que dans l'Union Européenne, les finances publiques échappent à tout contrôle et les systèmes politiques sont trop dysfonctionnels pour accoucher d’une solution. L’Amérique et l’Europe sont dans le même bateau, et il est en train de couler.
Les débats sur la dette qui font rage aux Etats-Unis et en Europe sont tellement égocentriques et hystériques que fort peu de gens sont à même de voir les liens. Ils devraient pourtant sauter aux yeux tant ils font de cette crise occidental un désastre généralisé.
- 04/07/2011, Derrière leur spectacle, l'affrontement à préparer, Lutte Ouvrière
Il y a le feuilleton DSK, ses frasques, son fric, son déjeuner entre amis à 600 dollars, et la lancinante question qui taraude les journalistes et les sondeurs : quel avenir politique pour l’ex-directeur général du FMI, ex-candidat présumé du Parti socialiste à la présidence de la République ? À peine ce feuilleton a-t-il connu une brève interruption qu’on lui a substitué le conte de fée d’un prince épousant une roturière dans une principauté d’opérette, entre banques et casinos. Et comme ces deux affaires commencent à lasser sérieusement un téléspectateur normal, voilà le Tour de France avec ses affaires de dopage réel ou supposé, ses vrais et faux suspenses !
Pendant qu’on amuse la galerie, les nuages d’une nouvelle crise financière s’amoncellent partout dans le monde.
L'art de l'amalgame pour dénoncer... la crise économique.
- 01/07/2011, Voilà les effets concrets de la faillite des Etats-Unis, La Chronique Agora
C’est simple : l’économie va mal, les recettes des impôts fonciers et des taxes sur les ventes sont en baisse et la principale source de revenus de la ville un centre de distribution de gaz naturel nécessite des réparations très onéreuses, pour lesquelles les édiles n’ont manifestement pas économisé. A présent, on a renvoyé les flics chez eux.
- 30/06/2011, Debtocracy, Monde en Question
- 30/06/2011, Les Etats-Unis connaîtront bientôt le même sort que la Grèce, La Chronique Agora
Si nous brossons un tableau assez sombre de l’avenir hellénique, c’est tout simplement parce qu’une grande partie de ce que nous décrivons fera bientôt partie du quotidien aux Etats-Unis. Si les Américains nourrissaient une fascination pour le berceau de la démocratie (dont ils se veulent les champions planétaires), ils s’empresseraient de s’y rendre afin de toucher du doigt ce qui les attend au cours des 10 ou 20 prochaines années.
Un des points communs les plus paradoxaux entre les Etats-Unis et la Grèce, c’est l’insuffisance des recettes fiscales du fait que les riches et ultra-riches ne payent pas assez d’impôts.
- 29/06/2011, Europe/Etats-Unis : le grand match de la dette, La Chronique Agora
Les investisseurs se concentrent en majeure partie sur la Zone euro. Les Européens se tordent les mains ou font la moue. Ils sont inquiets. Ils sont furieux. Et ils ne savent pas quoi penser de la situation.
Les banquiers français ont trouvé un plan qui ressemble assez aux obligations Brady, rendues tristement célèbres par la dette latino-américaine. L’idée est de prolonger volontairement la dette grecque de 30 ans. C’est un défaut de paiement… qui permet de sauver la face. Les prêteurs sont perdants ils ne récupèrent pas leur argent comme promis. Mais ils peuvent se tenir tête haute ; ils le recevront plus tard. Si tout va bien.
Le problème, c’est les choses n’iront probablement pas bien. Aucun taux de croissance plausible ne permettra aux Grecs de se libérer de cette dette par le développement. Tout ce qu’ils peuvent, c’est faire défaut d’une manière ou d’une autre.
Les Américains qui se donnent la peine de regarder de l’autre côté de l’Atlantique jubilent. Ils savaient que l’euro ne fonctionnerait jamais. A présent, même les Européens le disent.
26/06/2011, Leonardo BOFF, Crise du capitalisme : la dernière ?, Tlaxcala
Je suis convaincu que la crise actuelle du capitalisme n’est pas simplement conjoncturelle et structurelle. Il s’agit de la phase terminale. Le génie du capitalisme à s'adapter à toute circonstance est sur sa fin. Je réalise que peu de gens soutiennent cette thèse. Deux raisons, cependant, me conduisent à cette interprétation.
26/06/2011, Atilio A. BORON, Ce n’est pas la Grèce qui est en crise, c’est le capitalisme !, Tlaxcala
Les médias, les consultants, les économistes, les banques d’investissement, les présidents des banques centrales, les ministres du Trésor et les gouvernants ne font que parler de « la crise grecque ». Face à tant de chambard il convient de paraphraser ce propos de campagne de Bill Clinton en disant que c’est d’une crise du capitalisme qu’il s’agit, pas de la Grèce. Que ce pays est un des maillons les plus faibles de la chaîne impérialiste et que c’est pour cela que c’est là que les contradictions qui le rongent irrémédiablement se font le plus évidentes.
- 21/06/2011, L'Europe va tout droit en enfer, La Chronique Agora
Evidemment, nous ne savons pas vraiment ce qui se passerait si on laissait le désastre résoudre lui-même les choses. Si l’Union européenne n’accorde pas un nouveau renflouage, les banques grecques y compris la banque centrale seront insolvables. Il en ira peut-être de même pour la BCE. Elle a un prêt de 49 milliards de dollars en cours pour la Grèce. Elle a aussi beaucoup d’autres dettes dans ses comptes de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande. Ce que cette dette vaut aujourd’hui, vous pouvez le découvrir en lisant les pages financières. Ce qu’elle vaudra après un défaut de la Grèce, personne ne le sait… mais ce sera sûrement beaucoup moins. Et lorsque les pertes seront additionnées, elles dépasseront probablement le capital de la BCE.
C’est alors que les choses tourneront vraiment mal.
Qu’arrivera-t-il ? Personne ne le sait. Mais nous aimerions le découvrir.
- 20/06/2011, Après tout, la Grèce pourrait aussi dire au FMI d'aller se faire cuire un oeuf, La Chronique Agora
La méta-histoire ici est que tout ce que les banquiers centraux ont fait depuis 2007 a été conçu dans le but d’empêcher une réelle mise à plat des comptes. Cette mise à plat n’est ni morale ni philosophique. Elle est financière. L’économie mondiale s’est retrouvée avec trop de dette improductive sur les bras. Il est difficile de servir les intérêts de cette dette (la mondialisation a rogné les recettes fiscales, les revenus moyens ayant chuté) et elle ne sera sans doute jamais remboursée.
A la BCE, tout le monde doit savoir cela. Pourquoi alors prétendent-ils le contraire ? La réponse évidente est : pour empêcher un effondrement systémique et la chute de l’euro. Les enfants malades de l’Europe en termes de dette et d’économie pourraient être obligés d’avoir recours à une sorte de monnaie de seconde classe. Dans le but de sauver l’euro, il faudra peut-être le détruire.
Ou bien et cela est peut-être profondément ancré dans leurs convictions transnationales, à la fois centralisatrices et progressistes les têtes pensantes de la BCE et de l’Union européenne croient que la seule façon d’atteindre une union politique et économique plus intégrée est de détruire complètement la souveraineté nationale. Si tel est leur but, alors ils sont certainement sur le bon chemin en Grèce, où le gouvernement a été obligé de procéder à un vote de confiance et est encore plus obligé par le FMI et le BCE de mettre en place des mesures d’austérité fiscale qui ne sont pas du tout populaires auprès des Grecs. Ces derniers, pour montrer leur mécontentement, jettent des yaourts dans la rue.
15/06/2011, Les revenus réels chutent aux Etats-Unis, La Chronique Agora
Lorsque les profits sont élevés, c’est en général parce que les coûts de main-d’oeuvre sont relativement bas. C’est le cas en ce moment. Mais ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Aux Etats-Unis, la part de la main-d’oeuvre dans le revenu national est à son plus bas niveau depuis près de 100 ans. Les gens qui possèdent et dirigent des entreprises profitent de revenus plus élevés. Les riches deviennent plus riches.
- 02/02/2011, Serge LEFORT Le catastrophisme se vend bien, Monde en Question
- 02/12/2010, Les ventes d’armes prospèrent malgré la crise, Monde en Question
- 19/11/2010, Crise systémique globale, Monde en Question
- 18/11/2010, L'union monétaire au bord de la crise de nerfs, Le Monde
Cette flambée des coûts d'emprunt de l'Irlande distille le doute dans la zone euro. Elle risque de faire grimper au plus haut les taux d'emprunt des plus faibles parmi les 16 membres de l'union monétaire : Grèce, Espagne, Portugal. Au bout de cette spirale, il y a des Etats écrasés par le poids, et le prix, de leur dette publique.
Bien sûr, l'Union européenne fera face. Elle s'est dotée d'un mécanisme, le Fonds européen de stabilité financière, qui va être activé, sans doute dès cette semaine, au profit de l'Irlande. Dublin disposera de fonds pour aider ses banques et rassurer les marchés. Cela soulagera d'autant la Banque centrale européenne, qui, jusque-là, a assuré la survie des banques irlandaises. Et on sortira de cette mésaventure comme on sort d'un bon pub irlandais, un peu sonné. En attendant la prochaine "crise"...
S'il y a une leçon à tirer de ce psychodrame permanent au sein de la zone euro - mais c'est vrai aussi ailleurs -, c'est bien celle de la nocivité du surendettement européen. Son ampleur n'est pas seulement due à la crise de 2008-2009 ; elle la précède largement. La dette publique nous lie aux caprices des marchés - qui la financent. Passé un seuil, elle n'est plus un facteur d'entraînement de l'activité ; elle plombe la croissance.
- 16/11/2010, Pour le président de l'UE, la zone euro joue sa "survie", Le Monde
La zone euro et l'Union européenne tout entière avec elle ne "survivront pas" si les problèmes budgétaires actuels de certains pays ne sont pas résolus, a mis en garde mardi 16 novembre le président de l'UE. Ses déclarations interviennent à quelques heures d'une réunion des ministres des finances de la zone, sur fond d'inquiétudes quant à la situation de l'Irlande et du Portugal.
La zone euro traverse de fortes turbulences en raison des inquiétudes que suscitent l'Irlande, mais aussi le Portugal, le Grèce ou même l'Espagne, des pays handicapés par un déficit très important.
Le président de l'UE est confronté à une situation délicate car la gestion de la crise actuelle suscite des divergences entre responsables européens.
- 11/11/2010, Claudio KATZ, Interpretaciones de la crisis, ArgenPress
Transcurridos dos años desde el comienzo de la crisis las explicaciones de lo ocurrido continúan hegemonizadas por un contrapunto entre neoliberales y keynesianos. Los economistas ortodoxos cuestionan la osadía de los banqueros, los desaciertos de los gobiernos y la irresponsabilidad de los deudores. Los heterodoxos objetan el descontrol oficial, la tolerancia de la especulación y la ausencia de regulaciones financieras. Frente a esta argumentación comienza a ganar espacio otra interpretación de raíz marxista, que atribuye la convulsión a desequilibrios intrínsecos del capitalismo.
- 11/11/2010, Guerre économique, Monde en Question
- 24/05/2010, Étienne BALIBAR, Europe: crise et fin ?, Tlaxcala
J'offre ici à la réflexion et à la discussion quelques thèses sur la situation européenne inspirées par les événements du dernier mois, et arrêtées à la date du 21 mai 2010.
- 07/05/2010, Crise financière, les six étapes d’un désastre, Monde en Question
- 04/03/2010, La première puissance mondiale ébranlée, Beijing Information - Monde en Question
- 25/02/2010, Spéculation sur la dette des États, sur les devises... La menace d’une nouvelle crise encore plus grave, Lutte de Classe n°126
- 27/11/2009, Sémantique de crise, Monde en Question
- 20/11/2009, Scénario d'effondrement global de l'économie, Le Journal des Finances
- 18/11/2009, Ambrose EVANS-PRITCARD, La Société Générale a publié un scénario d'« effondrement global » de l'économie, ContreInfo
- 15/11/2009, Crise systémique globale - Les Etats face aux trois options brutales de 2010, LEAP/Europe 2020
- 14/03/2009, Stéphane BAILLARGEON, À vos Marx... Prêts ? Critiquez ! Crise mondiale, capitalistes financiers ultra-véreux, paupérisation généralisée : la conjoncture favorise le regain des études d'inspiration marxiste, Classiques des sciences sociales
- 2008, Revue de presse Crise économique, Monde en Question
- 2e semestre 2008, Jacques SAPIR, Une décade prodigieuse - La crise financière entre temps court et temps long, Revue de la régulation n°3/4
- 1983, JacquesMISTRAL, Robert BOYER, Le temps présent : la crise (II) - Pesanteur et potentialité des années quatre-vingt , Annales. Économies, Sociétés, Civilisations 38e année n°4
- 1983, JacquesMISTRAL, Robert BOYER, Le temps présent : la crise (I) - D'une analyse historique à une vue prospective, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations 38e année n°3
Dossiers
Revues
- LEAP/Europe 2020
- La pompe à phynance, Blog de Frédéric Lordon
- Regards Croisés sur l'Economie
- Octobre 2010, Crises financières : les leçons de l'histoire, L'Économie politique n°48
- Février 2009, La crise financière et économique mondiale, Magazine de la Communication de Crise n°17
- 2008-2009, L'économie hétérodoxe en crise et en critique, L'Homme et la société n°170-171
- Septembre 2008, Et maintenant la récession... La crise, acte II, Alternatives Economiques n°272
La crise des subprime, aggravée par les hausses du pétrole et des produits alimentaires, a enclenché une dynamique de récession. Et il ne va pas être facile d'en sortir.
- Avril 2008, Christian CHAVAGNEUX, Comment gérer la crise ?, Alternatives Economiques n°268
La faillite de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires américaine, vient rappeler la fragilité des acteurs financiers dans le contexte actuel. Que doivent faire les autorités pour calmer le jeu ? Baisse des taux d'intérêt, soutien budgétaire, voire nationalisations..., les pouvoirs publics ne sont pas sans défense. A condition d'intervenir à bon escient.
- Avril 2008, Quand la crise menace, Alternatives Economiques n°268
La crise financière américaine a dépassé les frontières des Etats-Unis. Elle risque désormais de casser la croissance.
- 2004, Benoît TONGLET, Les cycles Kondratieff : une philosophie critique, Innovations n°19
- 2004, Crises et conscience de crise, Vingtième Siècle n°84
Livres
- Bibliographie
- Crise bancaire américaine, Les Enjeux internationaux
- ARTUS Patrick et VIRARD Marie-Laure, Globalisation - Le pire est à venir, La Découverte, 2008 [Nonfiction]
- BOURGUINAT Henri et BRIYS Éric, L'arrogance de la finance - Comment la théorie financière a produit le krach, La Découverte, 2009 [Alternatives Economiques - La Tribune - Science publique]
- CHESNAIS François, Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques, Raisons d'agir, 2011 [Contretemps]
- DOCKÈS Pierre (sous la direction de), Ordre et désordres dans l'économie-monde, Quadrige PUF, 2002 [Alternatives Economiques]
- DUMÉNIL Gérard et LÉVY Dominique (sous la direction de), Le triangle infernal - Crise, mondialisation, financiarisation, PUF, 1999
- DUMÉNIL Gérard et LÉVY Dominique, Crise et sortie de crise - Ordres et désordres néo-libéraux, PUF, 2000
- DUMÉNIL Gérard et LÉVY Dominique, Crises et renouveau du capitalisme - Le 20e siècle en perspective, Presses Université Laval, 2002 [BooksGoogle]
- ENGELS Friedrich
- JOSHUA Isaac, La grande crise du XXIe siècle - Une analyse marxiste, La Découverte, 2009 [Nonfiction]
Avec un rôle accru de l’État, des transferts sociaux et un nouveau rapport salarial, la régulation fordiste a joué autrefois un rôle stabilisateur, mais nous assistons aujourd’hui aux conséquences de son démantèlement au début des années 1980. Elle a été (mal) remplacée par un nouveau modèle, fait de moins en moins d’épargne, de plus en plus de dettes. Fondé sur une politique d’argent facile, ce modèle navigue de bulle en bulle.
S’appuyant sur les fondamentaux de l’analyse marxiste, Isaac Johsua explique le lien entre surconsommation et crise financière : lors des épisodes récessifs, il faut pousser vers le haut la dépense des ménages. D’où la « titrisation des créances », qui a permis aux banques d’accorder toujours plus de crédits ; et la « financiarisation de la consommation », qui a rendu cette dernière dépendante de la valeur du patrimoine, boursier ou immobilier.
Contrairement à ce qu’affirment de larges cercles de la gauche, la sous-consommation n’est pas la cause de la crise. Il s’agit d’une crise de suraccumulation, où l’accumulation du capital s’effectue à un rythme tel qu’elle ne peut maintenir le taux de profit escompté. Le libéralisme postule que la défense des intérêts privés converge en un équilibre collectif. À l’opposé, l’auteur montre l’actualité de la thèse de Marx : il y a contradiction entre le caractère de plus en plus social de la production et la forme étriquée de la propriété privée. Les décisions que chaque propriétaire privé prend pour sa sauvegarde particulière menacent alors la stabilité générale du système.
- KOUVÉLAKIS Stathis (sous la direction de), Y a-t-il une vie après le capitalisme ?, Le temps des cerises, 2008 [Après le capitalisme, la vie ! - Demande éducation émancipatrice pour société nouvelle...]
Y a-t-il une vie après le capitalisme ? De nos jours, la réponse quasiment spontanée est négative. L'histoire est « finie », au sens où elle a atteint sa finalité interne, car, après la fin des régimes dits « communistes » de l'Est européen, le capitalisme est son horizon ultime. Voilà pourquoi il est devenu aujourd'hui plus facile d'imaginer la fin du monde qu'une modification bien moins cataclysmique, celle du mode de production actuellement dominant. Il existe pourtant une réponse contraire, même si elle est minoritaire, qui consiste à dire : bien sûr que oui, le capitalisme n'est pas éternel, il n'est pas le dernier mot de l'histoire, car l'histoire ne connaît pas de dernier mot (ce en quoi elle diffère justement des récits théologiques). L'échec de ces régimes ne signifie pas la fin de la perspective socialiste, mais la fin d'un cycle du mouvement révolutionnaire, celui du « court vingtième siècle », dont il s'agit de faire un bilan et de tirer les nécessaires leçons.
C'est cette réponse qui est déclinée de diverses façons dans les contributions de ce recueil. Sont ainsi repris, questionnés et développés, les thèmes essentiels d'un avenir d'après le capitalisme : le nécessaire dépassement du marché, l'essor de pratiques autogestionnaires, la transformation de la vie quotidienne et de l'ensemble des rapports sociaux.
- LANGLET Denis, L'économie en ruine - La finance et la fin d'une histoire, L'Harmattan, 2010
La crise immobilière puis financière qui a touché les États-Unis en 2007 s'est étendue au monde entier en quelques semaines, déclenchant une récession mondiale. Ménages, entreprises et états endettés contre bonus pour 0.1% de la population, telle est une partie du bilan de la crise du système. L'effondrement de Dubaï, fin 2009, rappelle que les problèmes à l'origine de cette crise n'ont pas été résolus. Ce livre explique les mécanismes à l'origine des fermetures d'usines et des licenciements et tente de rendre lisible l'économie.
- LORDON Frédéric, Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières, Raisons d'agir, 2008 [Nonfiction]
- LORDON Frédéric, La crise de trop - Reconstruction d'un monde failli, Fayard, 2009 [Nonfiction]
- MARX Karl
- PASCALLON Pierre, Hier la crise, demain la guerre ? - La crise va-t-elle amener le monde au bord du gouffre ?, L'Harmattan, 2010 [Affaires stratégiques - Canal Académie - L’Informateur Corse - Le Temps - Paroles d’entrepreneurs]
La crise financière 2007-2008 a été une crise sans précédent par son intensité et sa globalité. Elle est lourde de conséquences géoéconomiques et géopolitiques, en ouvrant la voie à une longue et difficile période de transition (2010-2030) marquée par le ralentissement économique, l'accroissement de la rivalité des Etats, la périlleuse redéfinition de la hiérarchie des Nations. Reste que, dans l'Histoire, jusqu'ici, il semble bien que chaque crise, chaque modification de domination, aient charrié avec elles guerres et conflits.
- STIGLITZ Joseph Eugene, La grande désillusion, Plon, 2002 - Livre de Poche, 2003
- STIGLITZ Joseph Eugene, Un autre monde - Contre le fanatisme du marché, Fayard, 2006
- WALLERSTEIN Immanuel
Audio-Vidéo
- Canal Académie
- 03/12/2009, La globalisation financière : état des lieux, La Fabrique de l'humain
- 27/11/2009, Sémantique de crise, L'édito politique
- 26/11/2009, L'économie de marché résisterait-t-elle à une rechute ?, Du grain à moudre
- 18/11-02/12/2009, Comprendre la crise économique, Cité des Sciences et de l'Industrie
- 01/11/2009, L'arrogance de la finance, Canal Académie
- 22/02/2009, Ceci n’est pas une crise, juste la fin d’un monde, Canal Académie
- 18/09/2008, Crise bancaire américaine, Les Enjeux internationaux
Les faillites de la 5e banque d’affaires Lehman Brothers puis du géant de s’interroger sur les répercussions de cette crise au niveau mondial. La mondialisation l’accentue. Quelle est la marge de manœuvre des États-Unis, qui dépendent de plus en plus de l’argent étranger, notamment en provenance des pays asiatiques et de la région du Golfe qui viennent se placer sur le territoire américain.
- 16/09/2008, Halte à l’argent fou !, C dans l'air - France 5
- 15/09/2008, MATELLY Sylvie, Vers une crise économique mondialisée ?, IRIS - Dailymotion
Sylvie Matelly, directrice de recherche à l'IRIS, répond aux questions de l'IRIS :
- Après le sauvetage par la FED des deux grands géants du refinancement hypothécaire, c’est aujourd’hui la banque d’affaire « Lehman Brothers » qui est en faillite. La FED peut-elle de nouveau enrayer cette crise ?
- Cette crise va-t-elle toucher les marchés européens, et plus généralement les marchés mondiaux ?
- Est-on dans une configuration qui peut laisser craindre une crise de l’ampleur de celle de 1929 ?
- 07/09/2008, Comment sortir de la régression économique et sociale ?, DLR - Dailymotion
- GÉRARD Jean-Pierre
- GRÉAU Jean-Luc
- LAFAY Gérard
- TODD Emmanuel
- 04/09/2008, SAPIR Jacques, Dépression subprimes finance ..., DLR - Dailymotion
- 15/01/2008, Michel Aglietta analyse les risques de la crise des subprime sur le système financier international, Alternatives Economiques
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