Revue de presse Crise économique, politique et sociale 2011

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Septembre

  • 16/09/2011, "Chibanis en sursis", ces vieux immigrés que l'Etat ne veut plus voir, Le Magazine de la rédaction
    Les chibanis - ces vieux immigrés à la retraite - se retrouvent classés populations à risque de fraude parce qu'ils partagent leur vie entre la France et le Maghreb.
    Résultat : les coupures brutales d'allocations se multiplient partout en France.
  • 15/09/2011, La Chine veut soutenir l'Europe, euro|topics
    La Chine a proposé son soutien à l'Europe et aux Etats-Unis en pleine crise de la dette mais elle a aussi réclamé une "politique correcte" et d'avantage de responsabilité personnelle. Certains commentateurs estiment que les Chinois ont raison avec leurs exhortations, d'autres craignent que le fait d'accepter ces aides intéressées ne permette à Pékin d'accroître son pouvoir.
  • 13/09/2011, La crise latente s'aggrave dans l'Union Européenne, Renmin Ribao
    En plus des turbulences de la crise de la dette souveraine qui s'aggravent, les politiciens européens font aussi face à une autre crise, celle d'une pénurie d'emplois pour les jeunes.
    D'après les statistiques officielles, le taux de chômage chez les jeunes âgés entre 18 et 24 ans est plus élevé que celui de ceux qui sont âgés entre 25 et 74 ans, dans tous les pays membres de l'Union Européenne, avec un jeune sur cinq au chômage.
    La forte hausse du chômage des jeunes est particulièrement criante en Espagne, où ce taux a atteint pas moins de 43% pour le premier trimestre de cette année. Les pays, l'Autriche et l'Allemagne sont les seuls pays membres de l'UE où le taux de chômage des jeunes est de moins de 10%.
    Ces chiffres du chômage des jeunes dans l'UE sont désespérants, et pourtant ils devraient encore s'aggraver dans les mois qui viennent.
  • 09/09/2011, Les mesures anti-chômage aux Etats-Unis, une arme illusoire, La Chronique Agora
    Ce que nous voyons à présent, c’est :
    - Une économie qui s’est transformée en zombie. Elle est quelque part entre la vie et la mort… Prétendant être un système capitaliste… mais un capitaliste qui chercherait les subventions.
    - De plus en plus de gens s’installent dans des motels pour longs séjours… de plus en plus bénéficient de bons d’alimentation.
    - Les profits des entreprises — en particulier dans le secteur financier — ont grimpé en flèche. Les salaires ont chuté.
    - A présent, même les personnes âgées ne parviennent pas à payer leurs prêts hypothécaires… si bien qu’elles sont coincées au travail, laissant les jeunes sans rien à faire. Le taux de chômage des jeunes est de un sur quatre aux Etats-Unis ; c’est étonnant qu’ils ne soient pas en train de brûler des voitures et de piller les boutiques. Mais ils vivent en banlieue et ne peuvent probablement pas se permettre le voyage jusqu’au centre-ville.
    La situation est en train de devenir dangereuse.
  • 08/09/2011, La fabrique de l’homme endetté Livre de Maurizio LAZZARATO, Monde en Question
  • 07/09/2011, Entre prédiction et prévision : la fin du capitalisme en question, Nonfiction
    Avec la crise de 2008, les éditeurs ont pris le parti de mettre sur le devant de la scène divers ouvrages analysant le système capitaliste en profondeur. Aux analyses nouvelles, telles celles d’Artus, du Cercle des Economistes, de Durand, de Jorion, de Joshua, de Lordon, de Révol ou de Stiglitz, se mêlent les analyses des auteurs classiques. Fernand Braudel ainsi que de nombreux ouvrages ou commentaires de Karl Marx ont été édités ou réédités depuis 2008. C’est désormais au tour de Joseph Aloïs Schumpeter de retrouver les étals des magasins.
    Le lecteur curieux a ainsi tout intérêt à se plonger dans Le capitalisme peut-il survivre ?. Sans verser dans les prédictions hasardeuses, analyse du capitalisme et analyse des théories de la fin du capitalisme se mêlent dans ce livre riche en enseignements.
  • 05/09/2011, L’hôtel Don Bosco, Les Pieds sur terre
    L'hôtel Don Bosco est un hôtel social situé dans le 20ème arrondissement à Paris. Ses locataires y occupent des chambres au confort précaire, une trentaine au total. Ils s'y sont installés, parfois depuis des années.  Joël, Monsieur Constantin, Zéfo, et racontent leurs espoirs, leurs joies aussi pendant que Daniel, le propriétaire des lieux, mène la visite.
  • 01/09/2011, James PETRAS, La classe laborieuse en Europe et aux USA, de droite, de gauche et neutralisée, Le Grand Soir
    Les USA, à la différence de l’Europe, passent sans heurt du néolibéralisme à l’extrême droite, la classe laborieuse et la classe moyenne se comportant en victimes passives de la droite ou de la gauche et non en combattants actifs. En Europe, la crise actuelle révèle un profond contraste entre le radical virage à gauche des travailleurs du sud et l’adhésion croissante des travailleurs d’Europe du nord à l’extrême droite. L’idéal de la solidarité internationale des travailleurs est remplacé, au mieux, par une solidarité régionale chez les travailleurs d’Europe de l’ouest et, au pire, par un réseau de groupuscules de droite dans les pays du nord de l’Europe. Avec le déclin de la solidarité internationale, les thèses racistes et chauvines se répandent dans le nord pendant qu’au sud les mouvements de travailleurs se joignent à un vaste éventail de mouvements sociaux qui regroupent les chômeurs, les étudiants, les gérants de petits commerces et les retraités.
    La droite capitalise sur le désenchantement des électeurs du centre gauche à l’ouest de l’Europe, mais elle doit faire face en même temps à une formidable résistance de travailleurs et de mouvements sociaux extra-parlementaires. Par contre, dans le nord de l’Europe et aux USA, l’extrême droite ne rencontre aucune opposition consciente —ni dans les rues ni sur le lieu de travail. Dans ces deux contrées, seul l’effondrement du système économique ou une longue et sévère récession économique combiné avec une réduction dévastatrice des protections et des programmes sociaux est susceptible de générer une renaissance des mouvements de travailleurs. Espérons que le réveil de la conscience de classe viendra de la gauche et non de l’extrême droite.
  • 01/09/2011, Gideon LEVY, "March of the Million" is litmus test for a new Israel, Ha'aretz
    All of a sudden, a new political language has become acceptable here, a new political agenda, and politicians of a new species. The language is the language of popular protest, which was never the language of Israelis. The agenda is social; it too was never a typical Israeli agenda like the security and military agenda. And the new politicians are youngsters in their 20s, a generation that had never entered Israeli politics, the people who understand nothing about politics. Since they understand so little, they have achieved an amazing success: What was will never be again. Now the struggle is merely over the success rate.
    The success rate will be determined on Saturday night in Kikar Hamedina. The question is, where were you until now, and where will you be on the evening of September 3? Because those who don't come out don't exist as citizens of this country.

Août

  • 31/08/2011, Le dilemme de la détention de dettes gouvernementales américaines, Renmin Ribao
    La Chine possède des réserves de plus de 3 200 milliards de Dollars US en devises étrangères, dont environ 70% seraient libellées en Dollars US, particulièrement en bons du Trésor et en obligations. Etant donné l'augmentation continue de la dette du Gouvernement américain et la dégradation de sa note de crédit par Standard & Poor's, la mesure la plus évidente pour la Chine serait de cesser d'accumuler des bons du Trésor américain ou de commencer à réduire ses capitaux en Dollars US.
    Mais indépendamment de la difficulté de changement immédiat des capitaux en Dollars US en d'autres devises, une telle décision pourrait également causer une forte baisse de la valeur du Dollar US, ce qui pourrait en retour conduire à un effondrement du système financier international. La valeur des actifs en Dollars US de la Chine se réduirait alors aussi. En outre, il n'y a aucun autre actif (or, argent ou autres produits) susceptible de pouvoir s'adapter à l'énorme quantité de bons du Trésor américain que la Chine détient.
    La Chine n'a aucune volonté de porter préjudice au système financier international, mais en tant que nation débitrice, les Etats-Unis devraient également comprendre les besoins et les intérêts vitaux de son plus grand créancier.
  • 31/08/2011, Nicolas Sarkozy s'est rendu en Chine en raison de la dette européenne, Renmin Ribao
    Tandis que le nuage de la crise de la dette européenne est loin d'être dissipé, la Chine, qui possède la plus grande réserve de devises étrangères du monde, a réaffirmé une fois de plus son appui à l'euro et à la stabilité économique des Etats de la zone. Ainsi, l'attente d'une solution grâce à l'achat d'obligations européennes commence à gagner du terrain. L'économie européenne, tourmentée de la crise de la dette, pourrait se voir insuffler une nouvelle vitalité avec le soutien de la Chine.
  • 30/08/2011, De plus en plus de pauvres à cause de la crise, France Culture
    Il y avait en France en 2009 plus de 8 millions de personnes, un peu plus de 13% de la population, qui gagnaient moins de 1000 euros par mois. C'est-à-dire qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et la proportion s'est accrue depuis l'an dernier.
  • 30/08/2011, Revenus-Salaires - Les niveaux de vie en 2009, INSEE
    Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 954 euros mensuels en 2009. 13,5 % des personnes vivent en dessous de ce seuil, soit 8,2 millions de personnes. Le taux de pauvreté s’accroît de 0,5 point entre 2008 et 2009.
    En 2009, 10,1 % des actifs ayant au moins 18 ans sont pauvres, soit une augmentation de 0,6 point par rapport à 2008. Parmi les personnes occupant un emploi, ce sont les non-salariés qui sont touchés par la hausse de la pauvreté : leur taux de pauvreté passe de 15,3 % à 16,9 %.
  • 29/08/2011, G20 : réunion de travail à Pékin avec HU Jintao, La France en Chine
  • 22/08/2011, Paris Manif Livre sous la direction de Danielle TARTAKOWSKY, Monde en Question
  • 19/08/2011, Benoît XVI en Espagne, Ratzinger à la Puerta del Sol, le Mouvement du 15 Mai dans la rue, Tlaxcala
    L’histoire nous montre que ceux qui font une fixation sur la foi en l’existence d’un être fort improbable ont l’habitude d’exterminer ceux qui croient à l’existence d’un être improbable… différent. Au tout début le péché n’était pas tant dans le fait de ne pas croire que dans celui de croire à la même chose avec des différences subtiles. C’est seulement avec le développement de la civilisation que le nombre d’athées a grandi et avec eux la quantité des candidats à l’échafaud, car aux hérétiques s’ajoutaient les incroyants et les sans-dieu. Rien d’étonnant si parfois les croyants se mettent d’accord pour achever l’ennemi commun et remettent à plus tard leurs divergences historiques. Après tout, pour un athée, cela ne change pas grand-chose d’être poignardé par un catholique, un Juif, un musulman ou un orthodoxe.
  • 19/08/2011, Benedicto XVI en España, Ratzinger en la Puerta del Sol, el 15-M en la calle, Tlaxcala
    Por parte del Vaticano –y del nacional-catolicismo español– se va a intentar levantar la Reconquista religiosa desde la capital del reino. El 15-M, enfrente, va a seguir reclamando una democracia que merezca ese nombre y que es incompatible con el reino oscuro que significa la concepción oscurantista, autoritaria y reaccionaria del Vaticano. La derecha tiene clara su apuesta. La carga policial en la Puerta del Sol hace pensar que el gobierno sigue dando tumbos. Si la socialdemocracia, desnortada desde que asumió la tercera vía, pierde la bandera del laicismo, ¿qué le queda?
  • 17/08/2011, Alejandro NADAL, Crisis de legitimidad y democracia radical, La Jornada
    La crisis económica y la respuesta de política económica han terminado por evaporar la legitimidad de un gran número de estructuras gubernamentales en las economías capitalistas. Ahora es claro que la crisis económica es esencialmente política.
  • 16/08/2011, Karl Marx avait raison, Monde en Question
  • 13/08/2011, L'économie dans une phase "dangereuse" pour le chef de la Banque mondiale, Les Echos
    L'économie mondiale est entrée dans une "phase nouvelle et plus dangereuse", qui laisse très peu de marge de manoeuvre aux pays les plus développés, a estimé samedi le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.
    La crise dans la zone euro "pourrait bien être le problème le plus important" de l'économie mondiale, a ajouté M. Zoellick, engageant les pays européens à prendre les mesures nécessaires le plus rapidement possible.
    Il a estimé que cette crise était en train de transférer "très rapidement du point de vue historique" le pouvoir économique de l'Occident vers la Chine, qui pourtant "ne tient pas à ce rôle", préoccupée qu'elle est par ses propres soucis.
  • 11/08/2011, Frédéric LORDON, Le commencement de la fin, Les blogs du Diplo
    Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côté japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses.
    Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. A ceci près que la puissance publique qui était encore disponible pour ramasser les morceaux du premier accident sera par construction aux abonnés absents si le second vient à survenir - ce qu’il est en train de faire. Et l’on admirera au passage cet élégant jeu de chassés-croisés privé/public (le sinistre des banques sinistre les Etats qui menacent de (re)sinistrer les banques) et Etats-Unis/Europe (les subprime, par récession interposée, ruinent les Etats européens qui, par la crise des dettes publiques, ruineront en retour le système bancaire étasunien (juste après l’européen), soit métaphoriquement : Lehman-Grèce-Goldman - ou le charme absolu de la mondialisation et de ses interdépendances qui rapprochent les peuples (dans le même bac à mouscaille).
    Maintenant que sont bruyamment signifiées, à propos du cas a priori le plus favorable, l’impossibilité de le régler dans un horizon de moyen terme et l’injonction sans appel d’aller se jeter dans l’impasse de l’austérité, la certitude de la catastrophe finale commence à se profiler. C’est sous cette perspective qu’il est plus judicieux de reformuler le problème général de la dette - mais évidemment en de tout autres termes : la mondialisation néolibérale va périr par la dette parce que, à l’encontre de l’idée reçue qui le présente comme la raison économique même, le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé. Dette des ménages, dette des institutions financières, dettes des Etats : la dette globale a monstrueusement explosé en vingt ans de mondialisation dans la plupart des pays : de 220 à 500 points de PIB pour le Royaume-Uni entre 1990 et 2010, de 130 à 370 points de PIB pour l’Espagne, de 200 à 350 points de PIB pour la France, de 200 à 280 points de PIB pour les Etats-Unis…
    Mais l’essentiel est ailleurs : il est dans le fait que jamais un groupe d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges, et que seuls peuvent le mettre à bas la force d’un mouvement insurrectionnel - puisqu’il est bien clair par ailleurs qu’aucun des partis de gouvernement nulle part n’a le réel désir de l’attaquer -, ou bien la puissance dévastatrice d’une catastrophe que son système aura lui-même engendré. A l’évidence, c’est cette dernière hypothèse qui tient la corde, et puisqu’elle déploie maintenant ses effets avec la force de fatalité du tsunami évoqué en ouverture, il ne reste plus qu’à attendre qu’elle accomplisse pleinement ses virtualités…
  • 11/08/2011, Dmitri KOSSYREV, Crise mondiale : l'Asie a été capable de faire front, RIA Novosti
    Si la "première vague" de la crise 2008 a des conséquences globales, elles se limitent à une simple formule : la crise a profité à la Chine, l’Inde, l’Asie en général. Qui en 2009 a maintenu une croissance économique de 8,8% tandis que le monde entier a connu une baisse de 2,2%? La Chine. L’Inde a connu une croissance "modeste" de 6%, ce qui n’est pas mal non plus.
    Et voilà ce qui s’est finalement produit : au début du siècle on pensait que l’économie chinoise égalera celle des Etats-Unis au milieu du siècle. Mais les estimations actuelles montrent que ce sera le quart dans les dix prochaines années, et pour 2050 elle sera deux fois supérieure à l’économie américaine, tandis que l’Inde rattrapera les Etats-Unis (l’auteur de cette estimation, faite en mars dans le  magazine Russia in Global Affairs, est Chas Freeman).
  • 11/08/2011, Les émeutes dues à la politique sociale, euro|topics
    Pour la presse, les émeutes reflètent l'échec de la politique sociale et d'intégration menée principalement par le gouvernement Labour précédent.
  • 10/08/2011, Petite histoire des émeutes en France, Vous avez dit sécurité ?
    À l'heure où des émeutes d'une ampleur nouvelle ont lieu en Angleterre, et où le parallèle avec le mouvement français de novembre 2005 vient souvent à l'esprit, on proposera ici à titre de document une petite histoire des émeutes en France. Du moins dans leur forme contemporaine, car ce phénomène n'est pas propre à notre temps. Le mot Émeute provient du verbe Émouvoir. Du haut Moyen Age à la Renaissance, une « Esmote » désigne une émotion collective prenant la forme d’un soulèvement populaire spontané. « Tumulte séditieux, soulèvement dans le peuple », indique le Dictionnaire de l’Académie française au milieu du 18ème siècle. Une longue histoire, donc.
  • 10/08/2011, François CHESNAIS, Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques, Contretemps
    Aujourd’hui, les économies européennes sont confrontées à la perspective d’une longue récession, accompagnée d’un chômage de masse structurel, qui frappe déjà et qui frapperait toujours plus fortement les salariés de plus de cinquante ans et surtout les jeunes. Depuis l’automne 2008, dans la très grande majorité des pays européens comme dans beaucoup de parties du monde, les salariés et les jeunes ont subi les effets de la crise sous la forme du chômage dont le BIT a rappelé récemment l’ampleur, ainsi que sous celles d’une précarité et d’une déqualification accrues de l’emploi. Depuis 2009, les groupes industriels européens ont réalisé l’essentiel de leurs nouveaux investissements en Asie ou dans les plus grands pays d’Amérique latine. C’est le cas de groupes français importants. Dans de nombreuses régions industrielles d’Europe, les salariés sont frappés par le chômage de masse, à un niveau jamais atteint depuis les années 1930.
  • 10/08/2011, La rebelión de los pueblos, ArgenPress
    Es una verdadera rebelión de las masas, de los pueblos del mundo del siglo XXI. Protestas de masas de personas de diferentes edades, pero sobre todo jóvenes, se alzan en distintas partes del mundo; en Europa desde España, las manifestaciones se han extendido como una infección venérea a Berlín, París, Budapest, Lisboa, Praga, Varsovia y Viene entre otras. Pero es una infección positiva que trae vientos nuevos.
    No hay ninguna duda que las rebeliones que han estallado en varios lugares de Europa, en especial en Inglaterra y España, es producto de la brutalidad policial y las protestas de los indignados de España tienen mucha semejanza con otras de Europa y de otras partes del mundo. La guerra civil en Libia no habría estallado si Gadafi hubiese escuchado las críticas que se le hacían en las manifestaciones, pero sintiéndose seguro recurrió a la represión violenta dando muerte a jóvenes desarmados. Todas estas rebeliones tienen en común la desocupación de gran parte de la juventud. Y desocupación significa pobreza, mala salud, drogadicción, aumento de la criminalidad. A todas luces es un fracaso del sistema capitalista neoliberal.
  • 10/08/2011, La Chine réclame la réduction du budget… du Pentagone, Dedefensa
    La Chine se conduit selon les pures règles du capitalisme le plus pur et le plus dur. Comme le veut ce capitalisme, et notamment aux USA, la souveraineté, l’Etat régalien, ces vieilles choses, valent bien peu de chose. C’est le dollar, le sacré dollar qui règle tout. Alors la Chine, qui a plus de $1.000 milliards en bons de trésor US et donc se trouve être la premières prêteuse à alimenter la dette colossale des USA, tape du poing. Imaginez qu’elle soit à la table du conseil d’administration du formidable consortium Washington-USA, Inc., comme premier actionnaire extérieur, et qu’elle consulte les comptes, et s’écrie, furieuse, à l’adresse des dirigeants de la société : “Ecoutez, vous dépensez trop d’argent en quincailleries militaires, en expéditions pas rentables du tout ; moi, je veux protéger mon investissement, et je veux une société plus rentable, – alors, arrêtez de faire joujou avec la ferraille militariste, sinon... !” (Menaces de retrait des investisseurs, comme on dit à Wall Street...)
  • 10/08/2011, La crisis de deuda de EE.UU., CADTM
    "No es una novedad que los estudios, auditorías e investigaciones denuncian que la deuda pública, en lugar de contribuir con recursos al Estado, ven desviados esos recursos (que deberían estar destinados a áreas sociales) para el pago de intereses y amortizaciones de una deuda cuya contrapartida no se conoce, porque no existe la adecuada transparencia."
  • 10/08/2011, Dossier : S&P abaisse la note de dette américaine à "AA+", Xinhua
  • 09/08/2011, Les émeutes embrasent l'Angleterre, France Culture
  • 09/08/2011, La lutte continue en Israël, Solidarité Ouvrière
  • 09/08/2011, Víctor M. TOLEDO, Los indignados: ¡la globalización del poder social ha comenzado!, La Jornada
    Todo indica que conforme el tiempo pasa más miembros de nuestra especie estamos indignados. Mientras las noticias de los atracos financieros, las crisis de los partidos políticos, la corrupción de las iglesias, el desastre de los bancos o la imbecilidad de los poderosos intentan saturar todos los espacios de la comunicación, cada vez más se cuelan por las rendijas que quedan las novedades en torno a los que estamos indignados. Porque cada día que pasa es mejor que el que viene, cada vez hay más indignados. Brotan como hormigas y se multiplican como conejos. En Egipto como en Túnez, en Italia como en España, en Marruecos como en Siria. Y la indignación llega hasta lo más norte y vuelve realidad un sueño: en Islandia los ciudadanos expulsan a su gobierno corrupto y ponen en la cárcel a los empresarios cómplices. ¿En cuantos países más habrá que hacer lo mismo?
  • 09/08/2011, Elena ZAGOROGNIAÏA, Baisse de la note de crédit US : faut-il sombrer dans la panique ?, RIA Novosti
    Lundi a été un moment de vérité pour les marchés mondiaux et, probablement, pour tout le système économique contemporain. Les dettes souveraines, les perspectives des politiques nationales, le sort des investissements à l’échelle mondiale, la situation géopolitique : tout a été mis sur le tapis. Et tout cela en raison de la première diminution de la note de crédit des Etats-Unis, annoncée vendredi soir par l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P).
    Ainsi, pour la première fois depuis 1860, lorsque la S&P a évalué la fiabilité des obligations ferroviaires du gouvernement américain, la note de crédit du pays passe de AAA à AA+. Il est à noter que selon la S&P, actuellement 18 pays méritent la note maximale AAA, dont l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Canada et la France. Les Etats-Unis n’en sont plus dignes.
    L’Europe s’est retrouvée dans une situation extrêmement difficile. Au plus fort de la crise des dettes souveraines. Les institutions financières européennes aident déjà la Grèce, le Portugal et l’Irlande à rembourser leurs dettes. Mais les problèmes de la dette de l’Italie et de l’Espagne se sont aggravés, ce qui est susceptible d’aspirer toute la zone euro dans la spirale de la crise.
    D’une manière ou d’une autre, tout le monde va ressentir l’effet des turbulences du marché qui viennent de commencer. Toute personne, toute compagnie, tout pays et toute institution supranationale. Et il ne faut pas blâmer la S&P pour avoir appuyé sur la détente. La décision de l’agence de notation n’est qu’un prétexte, et non pas la cause.
  • 08/08/2011, Revue de presse française, RFI
  • 08/08/2011, Revue de presse française, France 24
  • 08/08/2011, Revue de presse internationale, France 24
  • 08/08/2011, La peur d'un nouveau krach financier, euro|topics
    L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé vendredi la note souveraine des Etats-Unis et attisé ainsi la crainte mondiale d'une nouvelle dégringolade des cours boursiers. La presse rend le mouvement ultraconservateur du Tea Party responsable de la perte de la note souveraine maximale américaine et doute que les politiques soient en mesure de gérer la crise.
  • 08/08/2011, Les Etats-Unis et l'Europe devront assumer leur responsabilité politique pour la reprise de l'économie mondiale, Renmin Ribao
    À ce moment crucial où l'économie mondiale fait face à un risque de « double dip », certains médias et chercheurs occidentaux ont une fois de plus joué la « carte » de la Chine, il semble que le « remède » du règlement de la crise soit dans les mains de la Chine. Un tel procédé n'est pas nouveau. Ces dernières années, chaque fois que l'économie mondiale rencontre des difficultés, l'Occident s'est mis à parler, sinon pour accuser la Chine d' «avoir rejeté la crise » sur les autres, sinon pour « flatter » la Chine et lui demander de prendre la responsabilité. Ces deux jeux ne visent qu'un seul but, celui de se dérober à sa responsabilité.
  • 08/08/2011, Marcelo COLUSSI, Apuntes sobre la pobreza, ArgenPress
    “Para los de arriba hablar de comida es una pérdida de tiempo. Y se comprende, porque ya han comido”. Bertolt Brecht
  • 08/08/2011, Arturo BALDERAS RODRÍGUEZ, La venganza de la calificadora Standard&Poor’s, La Jornada
    La lectura que se puede hacer de este episodio es doble. Por un lado fue una revancha por la opinión que en 2007 hicieron los demócratas sobre el contubernio de la calificadora con una de las corporaciones responsables de la crisis. Por el otro, fue una llamada de atención de Wall Street a los congresistas demócratas por negarse a disminuir aún más los niveles de gasto y el tamaño del gobierno.
  • 08/08/2011, Homenaje a Claudio KATZ, Mundo en Cuestión
  • 07/08/2011, Les Etats-Unis dans la tourmente, les européens tentent de calmer la panique des marchés, NouvelObs
    Les conseillers et ministres des Finances du G7 ont discuté de la crise de la dette et de l'évolution des marchés financiers mais rien n'a filtré de leurs décisions.
    Standard & Poor's (SP) a retiré vendredi aux Etats-Unis la prestigieuse note "AAA", dont jouissent les émetteurs d'obligations les plus fiables. Evoquant "des risques politiques" liés à l'énorme dette publique américaine, SP a abaissé la note du pays d'un cran à "AA+".
    Cette sévère sanction infligée à la première économie mondiale était certes attendue, mais risque néanmoins d'embraser encore davantage des marchés affolés par l'incapacité des dirigeants à trouver une riposte commune à la crise.
    Les créanciers étrangers des Etats-Unis ont réagi de façon mesurée, à l'exception du premier d'entre eux, la Chine, qui a exhorté Washington à cesser de vivre au-dessus de ses moyens.
    Pékin, qui détenait en mai quelque 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américains, a estimé avoir "désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette".
    "Les jours où l'oncle Sam (...) pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés", a commenté l'agence officielle Chine Nouvelle.
  • 06/08/2011, Manifestations pour la "justice sociale" en Israël, Journal de 22h France Culture
    Près de 250 000 personnes dans les rues de Tel Aviv et des grandes villes d'israël ce soir. Les manifestants protestent contre l'augmentation du coût de la vie. Le mouvement avait été lancé par un groupe d'étudiants qui dénonçaient l'augmentation des coûts du logement. La correspondance de Grégory Philipps.
    La dégradation de la note souveraine attribuée à la dette américaine par l'agence de notation Standard and Poor's. L'économiste Anne-Laure Delatte estime qu'il est temps pour les Etats-Unis de rendre des comptes et pour le reste du monde de trouver des alternatives à l'hégémonie du dollar. 
  • 06/08/2011, Coup de tonnerre dans le ciel de l'économie mondiale, Journal de 18h France Culture
    C'est une première dans l'histoire de l'économie mondiale : la dégradation de la note souveraine attribuée à la dette des Etats Unis. Elle passe de la meilleure note, triple A à AA+. La Chine veut désormais se faire entendre, nous expliquera Anne-Laure Delatte, économiste.
  • 06/08/2011, La Chine exige que les Etats Unis remettent leurs finances en ordre, Journal de 12h30 France Culture
    Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pékin, premier créancier des Etats Unis, hausse le ton et évoque l'idée de remplacer le dollar par une autre monnaie de réserve.
  • 06/08/2011, Note américaine dégradée: le coup de colère de la Chine, Journal de 9h France Culture
    Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pekin exige que les Etats Unis prennent des mesures pour rééquilibrer leur budget.
  • 06/08/2011, Crisis en EEUU, algo más que la deuda, CADTM
    La crisis en EEUU sigue ocupando el centro de la atención en el debate económico. No es solo una cuestión de la deuda pública, un tema que preocupa a los acreedores, internos y externos. Entre los primeros, los acreedores internos, lo que se espera es un fuerte ajuste, definido por el parlamento o de hecho por el poder ejecutivo. Entre los segundos, los acreedores externos existe una expectativa que EEUU privilegiará esos pagos para evitar un colapso global. En todo caso, resulta una incógnita el modus operandi de la potencia imperialista, y enfatizo el carácter imperialista de EEUU, porque su lógica es la de exportar sus problemas, o dicho de otro modo, resolver sus problemas a costa del conjunto de la sociedad mundial.
  • 06/08/2011, Lo que todos deberían saber sobre la "crisis de la deuda" en EE.UU, CADTM
    Si el presidente Obama pierde ambas cámaras del Congreso y/o la presidencia en las próximas elecciones, será el resultado de una economía débil y alto desempleo, y porque dejó que sus oponentes no sólo sabotearan la economía – algo que hicieron con mucho gusto – pero también porque dejó que ellos redefinieran el debate económico para que en el futuro se le eche la culpa al presidente y su partido por el lío.
  • 05/08/2011, Remesas: reflejo de la crisis económica global, Revista Contralínea
    Entre 2008 y lo que va de 2011, las remesas cayeron en más de 30 mil millones de dólares, por lo que1 millón300 mil hogares en el mundo se quedaron sin estos ingresos. En México el tema se agrava, pues los envíos de efectivo desde Estados Unidos son considerados la segunda fuente de divisas, sólo por debajo del petróleo.
  • 05/08/2011, Zeev STERNHELL, From protest to power, Ha'aretz
    In these times of hope and anticipation, it is difficult not to wonder what form the protest might have taken, and what results it might already have achieved, if there had been a large and authentic social-democratic party here with a labor union worthy of the name, at its side. Indeed a spontaneous uprising that does not find political expression very soon, and does not threaten those who are in power, will of necessity have very limited achievements.
    Therefore the young demonstrators would do well to remember May 1968 in Europe. Beyond the obvious differences, there is a common denominator: a protest that does not find immediate political expression is destined to disintegrate.
  • 03/08/2011, Crise sociale : «l’été israélien», Slate
    Depuis plusieurs semaines, les «insurgés israéliens» campent dans les grandes villes du pays. Le gouvernement fait face à un vaste mouvement social contre la vie chère. Oublié l’idéal égalitaire qui a fondé le pays, aujourd’hui les Israéliens réclament plus de justice sociale.
  • 03/08/2011, Dette américaine : l'accord pourrait provoquer une nouvelle crise (expert), RIA Novosti
    "J'estime qu'il s'agit d'une des pires défaites du président Obama", a annoncé l'expert grec à RIA Novosti. "La boîte de Pandore est désormais ouverte, et l'économie mondiale va faire face à de nouveaux problèmes".
    "Les Etats-Unis se trouvent depuis longtemps au seuil d'une nouvelle crise similaire à celle qui a frappé le pays en 2008. L'accord actuel qui oblige le gouvernement fédéral à réduire les dépenses budgétaires de façon permanente sans augmenter les impôts pour les plus riches est susceptible de provoquer une nouvelle récession aux Etats-Unis comme dans le monde entier", a annoncé M.Varoufakis.
  • 03/08/2011, México: Políticas públicas para solucionar la pobreza, ArgenPress
    De acuerdo con este informe, el número de población en condiciones de pobreza pasó de 48.8 millones de personas en 2008 a 52.0 millones para 2010, significa una variación de 6.5 puntos porcentuales; mientras que la población en pobreza extrema se mantuvo en 11.7 millones, la población urbana reporta más pobreza.
  • 03/08/2011, México: ¿Vivir mejor?, ArgenPress
    De acuerdo a las medición multidimensional dada a conocer por el Coneval el pasado 30 de julio, 52 millones de mexicanos (46.2 por ciento del total de la población) viven en la pobreza y de ellos 11.7 millones (10.4 por ciento) padecen pobreza extrema.
  • 03/08/2011, Pékin juge sévèrement l'accord sur la dette publique américaine, France 24
    Pour la Chine, l'adoption du texte permettant aux États-Unis d'éviter un défaut de paiement ne parviendra pas à "désamorcer la bombe de leur dette". Dans la foulée, l'agence de notation chinoise Dagong a abaissé la note de la dette américaine.
  • 02/08/2011, Alexeï PILKO, Le "défaut de paiement" masque une négociation politique difficile sur l'Afghanistan, RIA Novosti
    Les négociations difficiles entre le président Barack Obama et ses opposants républicains pour l’augmentation du plafond de la dette publique des Etats-Unis se sont conclues par un compromis provisoire, littéralement à la derrière minute. Nous avons été témoins d’un nouvel épisode d’une lutte sévère et sans merci, dont le véritable objectif est d'empêcher le président américain de prolonger son mandat pour les uns ou de le laisser dans le fauteuil de président après 2012 pour les autres.
    Ainsi, dans l’intérêt de la lutte politique contre le président actuel, il est nécessaire de ne pas changer la donne en Afghanistan au cours des 18 mois à venir, voire d'aggraver le conflit. Une telle approche des républicains engendre des projets véritablement fantastiques, tels que le "plan Blackville" d’un ambassadeur américain à la retraite qui a proposé de diviser l’Afghanistan en deux parties. Comme l’écrit l’experte russe Natalia Bourlinova, "ce plan est dans la logique de la politique étrangère des Etats-Unis qui, en poursuivant leur intérêt propre, négligent souvent le droit international ou appliquent ses règles a posteriori".
  • 02/08/2011, Grève inédite du Samu social, France Culture
    Pour la première fois de leur histoire, les salariés du 115 sont invités à cesser le travail ce mardi 2 août. La Coordination nationale des professionnels de l'urgence sociale appelle à la grève partout en France. En cause : la baisse des moyens pour les hébergements d'urgence. Il y a deux semaines, le fondateur du Samu social Xavier Emmanuelli démissionnait pour dénoncer, lui-aussi, les choix du gouvernement.
  • 01/08/2011, Vladimir PETROVSKY, L'Asie dans l'attente du 2 août, RIA Novosti
    Les principaux détenteurs d'obligations américaines, avant tout la Chine (plus de 1.150 milliards de dollars) et le Japon (890,3 milliards de dollars), qui se partagent 40% de la dette publique américaine, s’attendent à des temps difficiles. On voit les mêmes dispositions dans d’autres pays, par exemple en Corée du Sud ou en Inde, qui conservent la majeure partie de leurs réserves monétaires en dollars américains.
    La Chine n’a pas l’intention de suspendre les achats d'obligations du Trésor américain dans un avenir proche, en dépit du risque de défaut de paiement des Etats-Unis. Comme l’a récemment écrit le journal Renmin Ribao en se référant au centre gouvernemental de recherche, "Pékin n’a pas d’autre choix que de continuer à acheter de la dette américaine, car la Chine veut que le dollar soit stable. Et les obligations américaines demeurent l’un des produits d’investissement les plus liquides sur le marché, compte tenu des immenses réserves de change de la Chine".
    Le Japon, dont la dette publique a atteint 200% du PIB, est également conscient qu’il n’existe pas d’alternative aux obligations américaines. Or, le pays devra dépenser beaucoup d’argent pour éliminer les conséquences de l’ouragan et du tsunami qui ont frappé le Japon en mars, laissant dans leur sillage des dommages estimés entre 16.000 et 25.000 milliards de yens, soit 195-305 milliards de dollars.
  • 01/08/2011, Obama et le Congrès trouvent un accord in extremis sur la dette, France 24
    Les responsables démocrates et républicains sont parvenus à un accord susceptible d'éviter le défaut de paiement des États-Unis. Ce plan, qui prévoit d'importantes coupes budgétaires, doit maintenant être adopté par les parlementaires.
  • 01/08/2011, Hugo DOMENACH, Israël : un mouvement sans précédent pour plus d'Etat providence, Le Monde
    L'avenue Rothschild, dans le quartier huppé de Tel Aviv, presque entièrement couverte de tentes ; des manifestants qui affluent par dizaines de millier dans les villes du pays une fois la nuit tombée. Cent cinquante mille manifestants ont défilé samedi à Tel Aviv et près de 150 000 employés municipaux sont entrés en grève ce lundi. L'ampleur du mouvement social qui a débuté mi-juillet pour dénoncer la vie chère et la flambée des prix de l'immobilier est sans précédent dans l'Etat hébreu.
    Pierre Renno explique la contestation par "des problèmes sociaux qui ont été laissé de côté car le pays s'est trop focalisé sur le conflit israélo-palestinien". Selon lui, "les manifestants constituent l'électorat de base des partis de gauche qui se sont effondrés au profit de la droite ces dernières années". Le gouvernement, qui dispose au Parlement d'une forte majorité basée sur l'alliance entre droite, extrême-droite et partis religieux, pourrait sortir affaibli. Pour Florence Heymann, "Le paradoxe, c'est que le gouvernement de Benjamin Netanyahu, qui a basé sa campagne sur des questions de sécurité, risque de tomber à cause de problèmes sociaux et non géopolitiques".
  • 01/08/2011, Amira HASS, Palestinian's low salaries also linked to Israeli social struggle, Ha'aretz
    "A financial crisis in the Palestinian Authority" - that is a convenient description of the situation where, on the eve of Ramadan, the Ramallah government is (again ) unable to pay the full salaries of its 150,000 public sector employees. This is a short, but very inaccurate description, however. The crisis, says economist Raja Khalidi, is in the status quo that Israel has enjoyed since the Oslo Accords: Israel is in control of the West Bank and the Gaza Strip - and Palestinian society and the donor countries finance the cost of this domination.
  • 01/08/2011, Netanyahu has only himself to blame, Ha'aretz
    Now the prime minister is paying the price for sitting on the fence. His popularity is at a nadir, and although there is no immediate political threat against him - his rivals in the Likud are silent and the opposition is not currently perceived as an alternative - he behaves as if his government is in imminent danger of falling, and responds accordingly out of pressure and panic.
    There is nothing worse for a leader than losing control of the agenda. That is what has happened to Netanyahu over the past three weeks, and from a direction he did not expect. He may still be able to come to his senses, calm the protest and lead the country anew. But his time is running out and the camp demanding his resignation is growing stronger.
  • Août 2011, Maurice MAGIS, Crise budgétaire aux Etats-Unis : le colosse vacille, Association culturelle Joseph Jacquemotte
    Le 6 novembre 2012, les Etats-Unis voteront. Déjà, les candidats ont sorti les couteaux et se sont lancés dans la chasse aux fonds qui alimenteront leur campagne. Barack Obama, candidat à sa succession, gagnera-t-il son pari ? Les sondages le donnent gagnant contre tous ses adversaires potentiels républicain. Mais... Tellement de choses peuvent se passer d’ici là, aux Etats-Unis et dans le monde.

Juillet

  • 31/07/2011, Pobreza: fracaso nacional, La Jornada
    De acuerdo con datos dados a conocer el viernes pasado por el Consejo Nacional de Evaluación de la Política de Desarrollo Social (Coneval), la pobreza patrimonial en el país ha crecido en forma sostenida en lo que va de la presente administración: de 44.7 millones de mexicanos en esa condición en 2006, la cifra pasó a 50.6 millones en 2008, y a 57.7 millones en 2010, lo que arroja un deslizamiento hacia la pobreza de 8.7 por ciento de la población, es decir, 13 millones. Si a principios del gobieno calderonista 42.6 por ciento de la población se encontraba en situación de pobreza patrimonial, esa proporción creció hasta 51.3 por ciento en 2010.
  • 30/07/2011, 100 points de base avant l'Apocalypse, La Chronique Agora
    Les dirigeants sont perdus sans boussole. Ils essaient de remonter une rivière sans pagaie. Ils sont devant le distributeur automatique sans leur code secret. Toutes leurs théories, sans exception, ont été discréditées. Pas une seule de leurs expériences ne les contredit pas.
    En 2006, ils n’ont pas vu venir la crise. En 2008, ils n’ont pas su la comprendre. En 2009-2011, ils n’ont pas pu la résoudre. Leurs théories leur disaient qu’ils ne pouvaient pas repérer une bulle — qui était évidente pour à peu près tout le reste du monde. Même nous, nous avons pu en prévenir nos lecteurs. Ensuite, l’élite financière a confondu le problème avec un manque d’argent liquide. Mais quasiment tous les ménages américains savaient quel était le vrai souci : un excès de dettes.
  • 29/07/2011, Marina SELIVANOVA, Dette US : une menace pour l’économie russe ?, RIA Novosti
    Actuellement, le plafond de la dette américaine est fixé à 14.300 milliards de dollars. En 2011, le Congrès américain a interdit de dépasser cette limite. La dette publique est déjà trop élevée, ayant atteint 98% du PIB, qui s’élève à 14.600 milliards de dollars. La Maison blanche propose d’augmenter le plafond de la dette publique de 2.400 milliards de dollars.
  • 29/07/2011, Petit florilège sur la dette publique, La Bataille socialiste
    « Si les démocrates réclament la régularisation de la dette publique, les ouvriers réclament la faillite de l’État. » (Adresse du Comité Central à la Ligue des communistes, 1850).
    « Aux États-Unis comme en Europe, la charge gigantesque de la dette publique est glissée de main en main jusqu’à ce qu’elle aboutisse sur les épaules de la classe ouvrière.  » (L’Association internationale des travailleurs à l’Union nationale des ouvriers des États-Unis, 12 mai 1869).
  • 26/07/2011, Dette américaine : pourquoi un compromis n'est toujours pas trouvé, NouvelObs
    Le plafond de la dette est sans cesse augmenté depuis 1917. Pour autant, les dissensions entre les deux partis semblent plus menaçantes que jamais.
    Ni les démocrates ni les républicains ne veulent endosser la responsabilité d'un défaut de paiement alors que le plafond a été augmenté 38 fois depuis 1972.
    Le relèvement du plafond est un enjeu électoral : le pays doit emprunter suffisamment afin de payer tous ses fonctionnaires, enseignants ou militaires, les retraites des personnes âgées et les aides sociales.
  • 25/07/2011, Indignation, désobéissance, révolution - Enjeux du mouvement des indignés espagnols, Contre-expertise
    Discussion avec l’historienne Sophie Wahnich, la philosophe Sandra Laugier, le journaliste Juli Marti et un entretien inédit de Stéphane Hessel.
  • 22/07/2011, La marche des Indignés en Espagne, Dossier du jour
    "Los indignados" refont parler d’eux ce week-end, avec de grandes manifestations prévues à Madrid. La capitale espagnole est le point de convergence de différentes marches d’indignés qui sillonnent le pays, dans le  but d'étendre le mouvement et de collecter les doléances des habitants des villes et villages traversés.
    Les Indignés continuent de demander un système politique moins corrompu, et un système économique plus juste.
  • 18/07/2011, L'empire américain, le dollar... et l'or, La Chronique Agora
    “Un défaut des Etats-Unis n’est pas une question de ‘si’, mais de ‘quand’, a déclaré David Murrin, directeur général des investissements chez Emergent Asset Management, à CNBC”.
    “‘Il est inévitable que les Etats-Unis fassent faillite - c’est, dans les faits, un empire qui a trop dépensé et se trouve en déclin - et que son système financier le suive’, dit-il”.
    “Dans son livre Breaking the Code of History, Murrin affirme que l’équilibre du pouvoir est passé de l’Ouest, où les Etats-Unis étaient la superpuissance, à l’Est, mené par la Chine. Il pense que les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de lutter contre l’ascension des puissances orientales”.
    “‘C’est très simple, le système impérial [des Etats-Unis], leur système financier, sont en déclin ; nous n’avons vu que très peu de croissance pendant plus d’une décennie, sinon grâce à l’ingénierie financière et l’effet de levier, qui ont fini par causer la crise de dette de 2008”
    Oui, cher lecteur, ce bruit que vous entendez… c’est un empire qui s’effondre. L’Empire américain. L’Empire anglo-saxon.
  • 16/07/2011, Jérôme DUVAL, 15 M : de l'indignation à l'action, retour sur l'émergence d'un mouvement social historique, CADTM
    En Espagne, l’indignation comme prémices à une mobilisation d’ampleur couvait déjà bien avant le 15 mai à travers de nouvelles organisations telles que Juventud sin futuro regroupant des jeunes contre la précarité et la marchandisation de l’éducation ; La Plataforma de Afectados por la Hipoteca-PAH pour le droit constitutionnel à un logement digne et contre les expulsions ; No les votes contre le vote envers les partis majoritaires et corrompus ayant approuvé la censure sur Internet via la loi Sinde, etc. La Coordinadora de Asambleas de Barrios y Pueblos de Madrid, coordonnait déjà depuis janvier plusieurs assemblées de travailleurs constituées dans différents quartiers à Madrid principalement pour impulser une nouvelle grève générale après celle du 29 septembre 2010, la première contre le gouvernement Zapatero.
  • 15/07/2011, Le Yuan progresse régulièrement vers son internationalisation, Renmin Ribao
  • 14/07/2011, La Chine s'alarme de la dette américaine, RFI
    Alors que l'agence de notation Moody's place sous surveillance la note des Etats-Unis en matière de sécurité de la dette, Pékin demande instamment à Washington de protéger ses investissements. Un appel qui intervient alors que le président Obama a du mal à s'entendre avec les républicains pour relever le plafond de remboursement de la dette américaine. Pour augmenter la pression, une agence de notation chinoise, Dagong, menace, elle aussi, de dégrader la note des Etats-Unis.
  • 14/07/2011, La tension monte entre Obama et les républicains sur fond de dette américaine, France 24
    Le président américain Barack Obama devait reprendre jeudi ses négociations avec l'opposition républicaine à propos de la dette fédérale, l'impasse politique suscitant l'impatience de la Fed, mais aussi de la Chine, premier détenteur de bons du Trésor américain.
    La Chine a demandé aux Etats-Unis d'"adopter des mesures (...) pour préserver les intérêts des investisseurs".
    Pékin a placé plus de mille milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit plus d'un tiers de ses colossales réserves de change.
    La dette fédérale américaine atteint 14.294 milliards de dollars.
    Mercredi, le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a averti qu'un défaut de paiement créerait des "problèmes énormes" pour le pays et une "crise majeure" à l'échelle mondiale.
  • 11/07/2011, La Chine sauvera-t-elle le dollar ?, La Chronique Agora
    Les républicains continuent de refuser que soient rognés les exorbitants avantages fiscaux dont bénéficient les riches et les ultras-riches aux Etats Unis depuis 2003.
    Les démocrates refusent toujours de mettre la pression sur les brasseurs d’argent pour que les milliers de milliards de dollars de liquidités que la Fed injecte depuis 30 mois aillent irriguer l’économie réelle.
    Wall Street refuse toujours d’envisager que le ralentissement économique des six derniers mois puisse avoir la moindre conséquence négative pour les actions.
    Les chiffres de l’emploi américain étaient si mauvais — 57 000 nouveaux postes dans le privé, soit presque trois fois moins qu’en avril… tellement pires que prévus (125 000 anticipés alors qu’ADP en avaient dénombré 157 000 la veille, soit 100 000 emplois sortis de nulle part)… que Wall Street s’est  remis à parier sur un QE3.
    Le taux de chômage remonte vers 9,2%, au plus haut depuis décembre 2010. Les comtés et les municipalités licencient en masse ; l’impossibilité de rééquilibrer les comptes publics se solde par des situations de faillite retentissante de collectivités locales.
    Seule la Chine semble être à même de mettre son veto pour interdire que la Fed continue de démolir consciencieusement la valeur du dollar.
    Si la population américaine semble incapable de révolte, si la Maison Blanche grouille de lobbyistes aux ordres de Wall Street, il existe une entité qui ne croit pas un mot des balivernes qui figurent à la une des journaux. Il s’agit des gestionnaires des 3 000 milliards de dollars de réserves de la Chine.
    Le jour où Pékin décide qu’il ne lui sert plus à rien de faire semblant de considérer que l’Amérique est solvable, les déboires de la Grèce ou du Portugal cesseront d’être un souci !
  • 05/07/2011, Etats-Unis et Europe dans la même galère, Presseurop
    A Washington, on se dispute au sujet du plafond de la dette ; à Bruxelles, c’est un gouffre que l’on contemple. Mais fondamentalement, le problème est le même. Tant aux Etats-Unis que dans l'Union Européenne, les finances publiques échappent à tout contrôle et les systèmes politiques sont trop dysfonctionnels pour accoucher d’une solution. L’Amérique et l’Europe sont dans le même bateau, et il est en train de couler.
    Les débats sur la dette qui font rage aux Etats-Unis et en Europe sont tellement égocentriques et hystériques que fort peu de gens sont à même de voir les liens. Ils devraient pourtant sauter aux yeux tant ils font de cette crise occidental un désastre généralisé.
  • 05/07/2011, Pourquoi il n'y a pas aux Etats-Unis de mouvements de masse des classes ouvrière et moyenne face à la crise qui les frappe, Des bassines et du zèle
    Alors que des actions massives persistantes ont (eu) lieu en Europe et dans les pays arabes, les manifestations aux Etats-Unis n'ont été jusqu'à présent ni unitaires, ni d'ampleur nationale. James Petras analyse ici ce phénomène.
  • 04/07/2011, Derrière leur spectacle, l'affrontement à préparer, Lutte Ouvrière
    Il y a le feuilleton DSK, ses frasques, son fric, son déjeuner entre amis à 600 dollars, et la lancinante question qui taraude les journalistes et les sondeurs : quel avenir politique pour l’ex-directeur général du FMI, ex-candidat présumé du Parti socialiste à la présidence de la République ? À peine ce feuilleton a-t-il connu une brève interruption qu’on lui a substitué le conte de fée d’un prince épousant une roturière dans une principauté d’opérette, entre banques et casinos. Et comme ces deux affaires commencent à lasser sérieusement un téléspectateur normal, voilà le Tour de France avec ses affaires de dopage réel ou supposé, ses vrais et faux suspenses !
    Pendant qu’on amuse la galerie, les nuages d’une nouvelle crise financière s’amoncellent partout dans le monde.
    L'art de l'amalgame pour dénoncer... la crise économique.
  • 01/07/2011, Voilà les effets concrets de la faillite des Etats-Unis, La Chronique Agora
    C’est simple : l’économie va mal, les recettes des impôts fonciers et des taxes sur les ventes sont en baisse et la principale source de revenus de la ville — un centre de distribution de gaz naturel — nécessite des réparations très onéreuses, pour lesquelles les édiles n’ont manifestement pas économisé. A présent, on a renvoyé les flics chez eux.

Juin

  • 30/06/2011, Espagne : Le mouvement du 15 mai (les Indignés), Lutte de classe n°137
    Pendant plusieurs semaines, le mouvement dit des « Indignés » a largement exprimé, par des occupations de places, de grandes manifestations et des assemblées de quartier la colère de la population espagnole. Il s’agit d’un véritable mouvement de masse qui a mobilisé des dizaines de milliers de manifestants dans tout le pays. Ils sont descendus dans la rue parce qu’un jeune sur deux aujourd’hui est au chômage, parce que les seuls emplois possibles, y compris pour des jeunes diplômés, sont des petits boulots mal payés, avec des horaires impossibles et à la merci des patrons, parce que les logements sont inabordables, parce que les grandes entreprises licencient et n’offrent que des contrats précaires.
    Alors, ça a été l’occasion de dire « ça suffit » (basta ya? !). Tous ces manifestants qui n’en peuvent plus de subir ont compris qu’il n’y avait rien à attendre des politiciens et qu’il fallait descendre dans la rue. Et ils ont dit que les alternances politiques qui se succèdent n’apportent rien à la population et ne donnent aucune solution.
    Voilà des acquis qui ne sont pas négligeables.
    Leurs préoccupations marquent l’ensemble du mouvement et en tracent aussi les limites. Leur hostilité aux partis politiques de gouvernement fait qu’ils sont sensibles au discours sur l’apolitisme et que les discours anti-partis rencontrent un écho. La plupart des manifestants n’ont guère de références et ne savent pas trop ce qu’ils veulent, d’autres savent en revanche parfaitement ce qu’ils ne veulent pas. Cela a permis des manœuvres bien politiciennes, qui ont marqué toutes les étapes de ce mouvement et pourraient bien influer sur son avenir.
  • 30/06/2011, Les Etats-Unis connaîtront bientôt le même sort que la Grèce, La Chronique Agora
    Si nous brossons un tableau assez sombre de l’avenir hellénique, c’est tout simplement parce qu’une grande partie de ce que nous décrivons fera bientôt partie du quotidien aux Etats-Unis. Si les Américains nourrissaient une fascination pour le berceau de la démocratie (dont ils se veulent les champions planétaires), ils s’empresseraient de s’y rendre afin de toucher du doigt ce qui les attend au cours des 10 ou 20 prochaines années.
    Un des points communs les plus paradoxaux entre les Etats-Unis et la Grèce, c’est l’insuffisance des recettes fiscales du fait que les riches et ultra-riches ne payent pas assez d’impôts.
  • 29/06/2011, La menace grandissante d’une nouvelle catastrophe financière, Lutte de classe n°137
    Les derniers rebondissements de la crise dite « grecque » illustrent la désorientation, l’affolement et on pourrait même dire la panique des dirigeants du monde capitaliste devant la menace d’un nouveau cataclysme financier, plus grave encore que celui de 2008-2009. Les milieux d’affaires ont au moins une boussole : comment faire le maximum d’argent à court terme. Mais ils ne se font absolument pas d’illusions sur l’avenir à moyen et à long termes. Comme disait si bien l’un d’entre eux sous forme de boutade : « Si vous avez aimé la crise de Lehman Brothers, vous allez adorer la crise de la dette. »
    Mais côté dirigeants politiques, l’Union européenne, ou plus exactement la zone euro est devenue une véritable maison de fous. Des sommets succèdent aux sommets, panachés de rencontres bilatérales ou de réunions discrètes, avec pour résultat des déclarations contradictoires, une cacophonie politique qui indique qu’ils naviguent tous à vue et même à très courte vue. Ce qui les panique, c’est la peur… d’une panique, financière celle-là, dont ils savent qu’elle peut se produire à n’importe quel moment de façon aussi imprévisible que violente.
  • 29/06/2011, Europe/Etats-Unis : le grand match de la dette, La Chronique Agora
    Les investisseurs se concentrent en majeure partie sur la Zone euro. Les Européens se tordent les mains ou font la moue. Ils sont inquiets. Ils sont furieux. Et ils ne savent pas quoi penser de la situation.
    Les banquiers français ont trouvé un plan — qui ressemble assez aux obligations Brady, rendues tristement célèbres par la dette latino-américaine. L’idée est de prolonger volontairement la dette grecque de 30 ans. C’est un défaut de paiement… qui permet de sauver la face. Les prêteurs sont perdants — ils ne récupèrent pas leur argent comme promis. Mais ils peuvent se tenir tête haute ; ils le recevront plus tard. Si tout va bien.
    Le problème, c’est les choses n’iront probablement pas bien. Aucun taux de croissance plausible ne permettra aux Grecs de se libérer de cette dette par le développement. Tout ce qu’ils peuvent, c’est faire défaut d’une manière ou d’une autre.
    Les Américains qui se donnent la peine de regarder de l’autre côté de l’Atlantique jubilent. Ils savaient que l’euro ne fonctionnerait jamais. A présent, même les Européens le disent.
  • 29/06/2011, Qui parle au nom de l'euro ?, Les Échos
    Poser la question de l'avenir de l'euro dans la mondialisation, c'est déjà répondre aux interrogations sur la monnaie unique : l'euro n'a pas seulement été créé pour compléter le marché unique mais aussi pour doter l'UE d'une devise de réserve globale. Hélas, les leaders actuels semblent l'avoir oublié. La gestion de la crise grecque comme la réforme de la gouvernance économique ignorent la dimension externe de la monnaie.
  • 28/06/2011, Esclaves en Europe, Mémoire des luttes
    Deux siècles après l’abolition de l’esclavage, une abominable pratique revient : la traite de personnes. L’Organisation internationale du travail (OIT) estime que, dans le monde, plus de 12 millions d’êtres humains sont soumis à l’exploitation de leur force de travail contre leur gré et dans des conditions inhumaines.
  • 26/06/2011, Leonardo BOFF, Crise du capitalisme : la dernière ?, Tlaxcala
    Je suis convaincu que la crise actuelle du capitalisme n’est pas simplement conjoncturelle et structurelle. Il s’agit de la phase terminale. Le génie du capitalisme à s'adapter à toute circonstance est sur sa fin. Je réalise que peu de gens soutiennent cette thèse. Deux raisons, cependant, me conduisent à cette interprétation.
  • 26/06/2011, Atilio A. BORON, Ce n’est pas la Grèce qui est en crise, c’est le capitalisme !, Tlaxcala
    Les médias, les consultants, les économistes, les banques d’investissement, les présidents des banques centrales, les ministres du Trésor et les gouvernants ne font que parler de « la crise grecque ». Face à tant de chambard il convient de paraphraser ce propos de campagne de Bill Clinton en disant que c’est d’une crise du capitalisme qu’il s’agit, pas de la Grèce. Que ce pays est un des maillons les plus faibles de la chaîne impérialiste et que c’est pour cela que c’est là que les contradictions qui le rongent irrémédiablement se font le plus évidentes.
  • 25/06/2011, Carlos TAIBO, Espagne : L’automne du mouvement du 15 Mai, Tlaxcala
    Il va sans dire que le titre de cet article n’est pas une métaphore. Je ne voudrais en aucun cas suggérer que le mouvement du 15 Mai est en déclin. Dans les lignes qui suivent je vais plutôt examiner quelques points qui, d’une façon ou d’une autre, marqueront inévitablement le cours de ce mouvement en septembre prochain à travers toute l’Espagne et – sans doute après l’inévitable pause estivale – les initiatives reprendront avec force et radicalité.
  • 23/06/2011, Vers l’“insurrection sociale globale”, selon l’ONU, Dedefensa
    Un aspect remarquable de la situation économique actuelle se trouve dans les différences d’analyses et de recommandations aux niveaux professionnels, des directions politiques et, surtout, des grandes institutions internationales. Ainsi l’ONU vient-elle de publier un rapport (ST/ESA/334) sur la situation sociale dans le monde, qui constitue une attaque extrêmement marquée contre les politiques d’austérité suivies, sur recommandation et même sous la pression extrême d’organisations telles que le FMI et la Banque européenne centrale.
  • 23/06/2011, Qui sont les manifestants violents ? Des policiers infiltrent les indignés, Investig’Action
    En Espagne, il est difficile pour un policier de mâter un groupe de manifestants pacifiques sans passer pour un méchant instrument de répression totalitaire. Alors on envoie des petits copains infiltrer les gentils manifestants pour semer la pagaille. Un fois que le grabuge est mis en route, les forces de l'ordre ont une bonne raison d'intervenir, sans faire de détails évidemment. Le problème, c'est que même avec un jean troué et un sac-à-dos, un flic reste facilement reconnaissable au milieu de la foule. La preuve en images !
  • 23/06/2011, Diplômés et indignés, une tendance mondiale, Le Monde
    Qu'y a-t-il donc de commun, hormis les jeans, Facebook et la Méditerranée, entre ces jeunes de Tunisie ou d'Egypte, et ceux d'Espagne ou de Grèce ?
    Ils sont tous le produit d'un système socio-économique dont les promesses reposent sur le niveau d'éducation. Appliqué avec une ferveur particulière aux Etats-Unis, où il est la première garantie de l'ascenseur social, le modèle de la croissance fondée sur le savoir a séduit le monde entier, jusqu'à la Chine, qui produit cinq millions de diplômés par an, soit deux millions de plus, déjà, que les Etats-Unis. Mais que se passe-t-il lorsque le moteur de la croissance s'enraye ?
  • 22/06/2011, Serge LEFORT, Histoire du travail, Monde en Question
  • 22/06/2011, La révolte des indignés, de l'Espagne à l'Europe, Babylone
    Débuté en Espagne, le mouvement des indignés gagne l'Europe. Que nous dit-il ? S'agit-il d'une nouvelle forme de révolte, d'expression de la société civile. Et y-a-t-il à travers ces mouvements, la manifestation d'une nouvelle forme démocratique ?
  • 21/06/2011, L'Europe va tout droit en enfer, La Chronique Agora
    Evidemment, nous ne savons pas vraiment ce qui se passerait si on laissait le désastre résoudre lui-même les choses. Si l’Union européenne n’accorde pas un nouveau renflouage, les banques grecques — y compris la banque centrale — seront insolvables. Il en ira peut-être de même pour la BCE. Elle a un prêt de 49 milliards de dollars en cours pour la Grèce. Elle a aussi beaucoup d’autres dettes dans ses comptes — de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande. Ce que cette dette vaut aujourd’hui, vous pouvez le découvrir en lisant les pages financières. Ce qu’elle vaudra après un défaut de la Grèce, personne ne le sait… mais ce sera sûrement beaucoup moins. Et lorsque les pertes seront additionnées, elles dépasseront probablement le capital de la BCE.
    C’est alors que les choses tourneront vraiment mal.
    Qu’arrivera-t-il ? Personne ne le sait. Mais nous aimerions le découvrir.
  • 20/06/2011, Après tout, la Grèce pourrait aussi dire au FMI d'aller se faire cuire un oeuf, La Chronique Agora
    La méta-histoire ici est que tout ce que les banquiers centraux ont fait depuis 2007 a été conçu dans le but d’empêcher une réelle mise à plat des comptes. Cette mise à plat n’est ni morale ni philosophique. Elle est financière. L’économie mondiale s’est retrouvée avec trop de dette improductive sur les bras. Il est difficile de servir les intérêts de cette dette (la mondialisation a rogné les recettes fiscales, les revenus moyens ayant chuté) et elle ne sera sans doute jamais remboursée.
    A la BCE, tout le monde doit savoir cela. Pourquoi alors prétendent-ils le contraire ? La réponse évidente est : pour empêcher un effondrement systémique et la chute de l’euro. Les enfants malades de l’Europe — en termes de dette et d’économie — pourraient être obligés d’avoir recours à une sorte de monnaie de seconde classe. Dans le but de sauver l’euro, il faudra peut-être le détruire.
    Ou bien — et cela est peut-être profondément ancré dans leurs convictions transnationales, à la fois centralisatrices et progressistes — les têtes pensantes de la BCE et de l’Union européenne croient que la seule façon d’atteindre une union politique et économique plus intégrée est de détruire complètement la souveraineté nationale. Si tel est leur but, alors ils sont certainement sur le bon chemin en Grèce, où le gouvernement a été obligé de procéder à un vote de confiance et est encore plus obligé par le FMI et le BCE de mettre en place des mesures d’austérité fiscale qui ne sont pas du tout populaires auprès des Grecs. Ces derniers, pour montrer leur mécontentement, jettent des yaourts dans la rue.
  • 20/06/2011, Quelques lignes…, Seriatim
    Les Indignés français qui défilaient entre Jussieu et Notre-Dame, ce samedi, ont été malmené par les forces policières qui ont procédé à une centaine d’interpellations! Pour la seconde fois et dans l’indifférence générale des médias ou presque, les Indignés se voient interdire le droit de manifestation. C’est le seul cas en Europe.
  • 20/06/2011, Les indignés de la Bastille, Les Pieds sur terre
    Ils réclament une démocratie réelle et un état plus juste. Sans parti ni syndicat, à l'image des indignés de la Puerta del Sol à Madrid, ou de la place Syntagma en Grèce, ils tentent de rassembler et d'amplifier le mouvement à Paris, place de la Bastille et dans plusieurs villes de France.
  • 20/06/2011, Les “indignés” s’emparent de la rue, Presseurop
    Pour El Periódico, à présent "il serait maladroit de réagir en ignorant ceux qui se mobilisent" en réaction "aux mesures de rigueur appliquées en Espagne et dans toute l'Europe". Une Europe où "la semence de l'indignation espagnole germe", note encore le quotidien, selon lequel "la mobilisation est la plus virulente dans les sociétés qui traversent le plus de difficultés" : Royaume-Uni, Portugal, Grèce ou Italie.
  • 19/06/2011, Libé ignore les manifestants espagnols, Investig’Action
    L'Espagne fortement touchée par la crise et la spéculation immobilière connait un fort taux de chômage et un endettement des ménages record. Un mouvement de protestation contre le régime, « Los Indignados », s'est mis en marche dès le 15 mai à Madrid. Mais l'ensemble des médias français l'ignore. Une forme de censure qui ne porte pas son nom rend presque invisible le mécontentement populaire de l'autre côté des Pyrénées. Aujourd'hui, un appel à manifester a rassemblé les Espagnols dans la rue. Prenons l'exemple de Libé sur le traitement de cette information.
  • 18/06/2011, Histoire de la Commune de 1871 Livre de Prosper-Olivier LISSAGARAY, Monde en Question
  • 18/06/2011, Le Mouvement des indigné(e)s en Espagne : Passer à l’étape suivante, Tlaxcala
    Cela fait déjà quatre semaines. Quatre semaines que le paysage politique et social dans tout l’Etat espagnol a été bouleversé par l’irruption d’un mouvement que personne n’attendait. Ce mouvement a déjà à son actif quelques victoires politiques face à la Junte Electorale d’abord, et face à la tentative d’expulsion du camp de Barcelone ensuite. Et, surtout, il a mis fin à la passivité résignée face aux attaques contre les droits sociaux.
  • 17/06/2011, Serge LEFORT, La grève des mineurs de 1948, Monde en Question
  • 15/06/2011, Les revenus réels chutent aux Etats-Unis, La Chronique Agora
    Lorsque les profits sont élevés, c’est en général parce que les coûts de main-d’oeuvre sont relativement bas. C’est le cas en ce moment. Mais ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Aux Etats-Unis, la part de la main-d’oeuvre dans le revenu national est à son plus bas niveau depuis près de 100 ans. Les gens qui possèdent et dirigent des entreprises profitent de revenus plus élevés. Les riches deviennent plus riches.
  • 13/06/2011, Monique DAGNAUD, Qui sont les Indignés de la Puerta del Sol ?, Telos
    Ce soulèvement massif s’exerce contre les pouvoirs en place, les politiciens, les hommes d’affaires et les banquiers. Un antiélitisme dans sa pureté de diamant, une posture qui se suffit à elle-même, et qui n’est pas reliée à une idéologie particulière ou à une vision politique. « Nous sommes des gens ordinaires », dit le Manifeste des Indignés de la Puerta del Sol. Certains parmi nous se considèrent progressistes, d’autres conservateurs. (…) Nous sommes tous inquiets et en colère au sujet du paysage politique, économique et social que nous voyons autour de nous (….). Si nous assemblons nos forces, nous pouvons construire ensemble une nouvelle société. » Et de décliner la liste des droits auxquels ils se rattachent : le droit au logement, au travail, à culture, etc. En fait, une sorte de rappel à l’ordre envers une classe dirigeante « qui ne nous écoute même pas », et qui a produit les inégalités et d’injustices. Tout juste repère-t-on dans cette indignation populiste, un zeste d’esprit écologique –rejet d’un modèle économique « antinaturel et obsolète » – et une prise de position en faveur d’une révolution éthique –sans plus de précision.
  • 07/06/2011, Hommage à Maximilien RUBEL, Monde en Question

Mai

  • 30/05/2011, La police expulse les « Indignados » parisiens, Politis
    À Paris, environ soixante personnes devaient camper sur la place de la Bastille, hier soir, après un vote en assemblée générale de 2 000 manifestants. La gendarmerie mobile est intervenue pour les déloger.

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