Dossier Rwanda

Sources - Articles - Dossiers - Revues - Livres - Audio-Vidéo - Liens - Corrélats


Cette bibliographie provient presque en totalité de ma bibliothèque. Elle s'enrichira au gré de mes recherches et de vos suggestions.
Merci de me signaler les liens rompus du fait de l'obsolescence de l'information

Sources

Articles

  • Revue de presse via Netvibes
  • 30/06/2011, Génocide rwandais : des soldats français accusés de viol, Lutte Ouvrière
    Durant ces trois mois, selon la Fondation de France et Médecins sans frontières, « le viol des femmes a été systématique, arbitraire, planifié et utilisé comme une arme de nettoyage ethnique pour détruire très profondément les liens d'une communauté, en laissant les victimes silencieuses ». Apparemment, certains soldats français se sont sentis autorisés à y prendre leur part.
    Les plaignantes devaient être entendues le 28 juin par un juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris (TAP), dans le cadre d'une plainte pour « crimes contre l'humanité ».
    Il a fallu sept ans de procédure pour en arriver à cette audition, qui a obligé ces trois femmes à venir du Rwanda pour être entendues... avant que l'audition ait finalement été annulée par un « empêchement de dernière minute du magistrat » instructeur !
  • 23/06/2011, Le reportage "Génocide rwandais : des tueurs parmi nous" sera diffusé, Afrik
  • 04/03/2010, Une nouvelle ère dans les relations franco-rwandaises ?, Groupe d'initiatives et de recherche sur l'Afrique
  • 01/03/2010, Génocide colonial au Rwanda, Monde en Question
  • 11/03/2009, Complicité de la France dans le génocide des Tutsi du Rwanda, Survie [Télécharger]
  • 06/08/ 2008, Le Rwanda accuse la France d’avoir participé au génocide de 1994, Le Monde diplomatique
  • 23/06/2007, Colette BRAECKMAN, Les ambiguïtés de la France au Rwanda, Le carnet de Colette Braeckman
  • 20/04/2006, Catherine COQUIO, Guerre coloniale française et génocide rwandais : implication et négation, PressAfrique
  • 14/04/2004, Rwanda : un génocide encouragé et couvert par la France, Convergences Révolutionnaires
  • 06/04/2004, Tous complices du génocide rwandais, Afrik.com

Dossiers

Revues

  • Cahiers Africains
  • La nuit rwandaise [Réseau scientifique TERRA]
  • Janvier-Juin 2009, Rwanda quinze ans après : penser et écrire l'histoire du génocide des Tutsi, Revue d'histoire de la Shoah n°190
    La rapidité avec laquelle la communauté internationale a reconnu le génocide des Tutsi du Rwanda - sans rien tenter pour l'empêcher - n'a eu d'égale que la vitesse d'exécution de celui-ci. Les massacres d'avril à juillet 1994 ont causé, selon l'ONU, la mort de 500 000 à 800 000 personnes. Les autorités rwandaises, qui n'ont pas fini de procéder au recensement des victimes, en estiment le nombre à plus d'un million, ce qui ne semble guère exagéré. Cette entreprise d'extermination n'a pas été déclenchée de façon subite et irraisonnée sous la pression de circonstances politiques imprévues. Elle a au contraire été minutieusement préparée par une faction extrémiste au sein de l'appareil d'un État fortement centralisé. Avec des forces paramilitaires préparées à cet effet, son administration, et le soutien massif d'une population conditionnée depuis des mois à tuer.
    Peu de commentateurs ont perçu à l'époque la gravité d'événements dans lesquels ils ont préféré voir un nouveau cycle de « massacres interethniques », voire un « double génocide » en renvoyant dos à dos bourreaux et victimes.
    Quinze ans après, il s'agit de nommer les pratiques criminelles du printemps 1994 et d'affronter l'angoisse qui nous saisit chaque fois que l'on se penche sur cet abîme. En évitant de plaquer des schémas anciens sur des réalités nouvelles, car tout en effet, dans le génocide des Tutsi du Rwanda, semble s'inscrire hors des schémas connus et, sans doute, au-delà.
  • 1995, Aux sources de l'hécatombe rwandaise, Cahiers Africains n°14
    Il y a un an, le Rwanda sombrait dans un des épisodes les plus meurtriers de l'histoire récente en Afrique au sud du Sahara. Ouvrages et commentaires sur le "génocide rwandais" se sont jusqu'ici centrés sur la narration des faits et sur les péripéties immédiates du drame. A juste titre car il fallait sauvegarder le "détail" du massacre, pour enfin être en mesure de casser le cercle vicieux impunité/recommencement et esquisser le travail de mémoire restant à faire au Rwanda. Un an après l'hécatombe, il a semblé opportun de dépasser le récit, de déterrer les racines et comprendre les causes. Ainsi, l'histoire rwandaise souvent réifiée devait-elle être "revisitée" : les violences cycliques (1959, 1963, 1973, 1990...) autant que la pression démographique (en marche depuis la fin des années 40) devenue insoutenable ; de même, le mirage de la " révolution sociale hutu " (façon image d'Epinal) autant que "l'oppressante ruralité", "le cloisonnement social" et "la pauvreté partout", comme le souligne l'auteur. Ces divers éclairages ne débouchent pas sur des relations de causes à effets. D'abord parce que la tuerie sélective n'était pas inévitable, "fatale". Ensuite parce que des inconnues subsistent sur la manière dont les individus et les groupes sociaux ont réagi face à la violence larvée ou ouverte de ces dernières décennies.

Livres

  • Bibliographie :
    - Prévenir génocide international
    - Collectif Parties Civiles Rwanda
  • AMBROSETTI David, La France au Rwanda - Un discours de légitimation morale, Karthala, 2001 [BooksGoogle]
    Si le génocide de 1994 au Rwanda a généré une polémique quant au rôle joué par la France aux côtés des Forces armées rwandaises, la période précédente est marquée par l'absence de débat public sur une intervention française initiée dès 1990 dans Lin contexte de secret et d'apathie générale. Comment expliquer la liberté d'action dont ont alors bénéficié les décideurs français ? En quoi a-t-elle été affectée par la montée du débat public ? A partir d'une analyse des discours officiels concernant cette intervention, la présente recherche rend compte des stratégies de légitimation successivement adoptées par les autorités françaises parallèlement à l'évolution de la situation rwandaise et du débat public en France. Apparaît une argumentation qui vise exclusivement à garantir la parfaite moralité des intentions de la France, la diplomatie française ayant trouvé dans cette morale d'apparat, qu'elle affectionne par tradition, un efficace outil de légitimation pour sa politique au Rwanda. Une stratégie qui lui a interdit, néanmoins, de sembler indifférente au sort des victimes ne massacres à mesure que ceux-ci se multipliaient.
  • CHRÉTIEN Jean-Pierre (sous la direction de), Rwanda - Les médias du génocide, Karthala, 1995 et 2002 [BooksGoogle]
    Il manquait à la connaissance du génocide rwandais une étude de la propagande qui l'a rendu possible. Plus d'une année de travail aura été nécessaire aux auteurs pour retrouver et traduire des collections presque complètes des journaux extrémistes et des enregistrements de la Radio-télévision libre des Mille Collines. Cette étude démontre comment, entre 1990 et 1994, à côté d'une floraison de journaux rassemblant des démocrates hutu et tutsi, l'Etat rwandais a ouvertement encouragé un réseau de médias extrémistes faisant l'apologie de la haine et de l'intégrisme ethnique.
    Les extraits les plus significatifs de cette propagande de la haine sont ici présentés et restitués dans leur contexte. Après la description des acteurs et de l'organisation des médias rwandais proches du régime au tournant des années 90, l'étude fait apparaître, textes et images à l'appui, leurs grandes orientations : dénonciation d'un péril tutsi, division de la société rwandaise en races antagonistes, fantasme d'un pouvoir «bantou» homogène, refus viscéral des règles démocratiques, fascination de la violence conçue comme une solution finale.
  • COQUIO Catherine, Rwanda - Le réel et les récits, Belin, 2004
    «Itsembatsemba», «itsembabwoko», «itsembabatutsi». Tels sont les noms par lesquels les Rwandais ont désigné ou désignent le génocide des Tutsi du Rwanda. En avril 1994, au vu et su de la «communauté internationale», plus d'un million d'hommes furent exterminés en quelques mois, sur ordre du gouvernement rwandais, par l'armée rwandaise et les milices Interahamwe, qui mirent à contribution la population civile.
    «[...] il manque un mot en kinyarwanda pour désigner les méfaits des tueurs d'un génocide, un mot dont le sens surpasse la méchanceté, la férocité et cette catégorie de sentiments existants.» (Claudine Kayitesi) Il manque un mot, mais il y a des récits. Des récits avant. Et des récits après. Les récits d'avant sont des fables et des mythes. Pleins de Bible et de Science, ils ont peuplé la mémoire des Blancs, puis empoisonné celle des Noirs. Les récits d'après montrent comment certains visiteurs blancs, et certains visiteurs noirs, mais d'abord les Rwandais eux-mêmes, comprennent et racontent ce qui s'est passé.
  • CORET Laure (sous la direction de), Rwanda 1994-2004 - Des faits, des mots, des œuvres, L'Harmattan, 2009 [BooksGoogle - Survie]
    En mars 2004, à Paris, s'est tenue une Commission d'Enquête Citoyenne sur l'implication de l'Etat français dans le génocide au Rwanda. Elle a eu et continue d'avoir pour cliché la démonstration ou l'infirmation de complicités françaises dans le génocide des Batutsi. Il reste à rappeler les mots qui ont rendu le génocide possible, à tenter de lire et de comprendre les mots des rescapés, à dénoncer et retenir les mots des politiques. Un ouvrage, entre l'histoire et l'écriture, entre culture et politique, une réflexion autour de faits, au temps des commémorations.
  • FRANCHE Dominique Franche, Généalogie du génocide rwandais, Tribord, 2004
    En choisissant dans ce livre de s'écarter du débat sur les responsabilités des uns et des autres, l'auteur a préféré donner un éclairage historique sur les origines du racisme dans ce pays. Cet ouvrage fut publié chez Mille et une Nuits sous le titre : Rwanda : Généalogie d'un génocide. Il fut alors salué unanimement pour l'intelligence du propos. Pour le dixième anniversaire du génocide, Dominique Franche a remanié profondément son texte en envisageant quelques aspects inédits.
  • GIORDANO Rosario, JEWSIEWICKI Bogumil, CARBONE Carlo, VIANE Vincent, Autour de la mémoire - La Belgique, le Congo, le Rwanda, le Burundi et le passé colonial, L'Harmattan, 2009
    Né d'un long parcours de recherche à caractère pluridisciplinaire, ce recueil d'essais veut être un moment de réflexion pour inscrire le travail de mémoire dans la perspective plus large du débat international historiographique et politique sur le passé colonial et postcolonial. Dans ce cadre, le cas belge-congolais prend une signification presque paradigmatique, par sa volonté de reconstituer le passé colonial avec un esprit nouveau, comme le témoignent les contributions des auteurs de cet ouvrage.
  • GOUTEUX Jean-Paul, Un génocide secret d’État - La France et le Rwanda 1990-1997, Éditions Sociales, 1998 et L'esprit frappeur, 2009 [La nuit rwandaise]
  • GOUTEUX Jean-Paul, Le Monde, un contre-pouvoir ? - Désinformation et manipulation sur le génocide rwandais, L'esprit frappeur, 1999 [Acrimed - Le cobaye international - LMSI - No Pasaran - PressAfrique]
    Le Monde, qui se prétend l'honorable quotidien du soir, réputé pour son sérieux, son objectivité, sa bonne tenue, en un mot, sa qualité, a contribué à nous désinformer sur le génocide Rwandais. Ce nouvel ouvrage de Jean-Paul Gouteux, spécialiste rigoureux de la question rwandaise, constitue une analyse en profondeur sur la façon dont Le Monde a conduit ce travail de désinformation. Ainsi les citoyens n'ont rien pu comprendre à la politique démente entreprise par François Mitterrand, ses officines, telle celle de Paul Barril, ses services secrets et son état-major militaire. Assignés pour diffamation pour l'avoir dénoncé dans un génocide secret d'État, Jean-Pierre Gouteux et les Editions sociales ont été relaxés. C'est Le Monde qui a été condamné aux dépens. Et a fait appel. Pourtant, le rôle de ce journal dans cette affaire s'apparente à de la complicité de génocide.
  • GOUTEUX Jean-Paul, La nuit rwandaise - L'implication française dans le dernier génocide du siècle, L'esprit frappeur, 2001.
    Ce livre est une analyse approfondie des implications politiques françaises au Rwanda, des soutiens militaires, des relais médiatiques et intellectuels à un nazisme africain et de leurs conséquences ultimes : la réalisation du génocide des Tutsi en 1994. La Nuit rwandaise, c'est l'histoire de l'abandon d'une minorité désarmée, l'holocauste de civils livrés sans défense à un État qui tuait "au nom de la race". Un holocauste attendu, prévu, pensé par ceux qui orchestraient cet abandon. En France, les coulisses du génocide sont toujours dans la nuit. L'implication des autorités françaises dans une telle horreur est trop "inimaginable" pour que les Français se fassent la violence de contester un discours lénifiant et rassurant. Ils se sont ralliés à la raison d'État. Des journalistes orchestrent la désinformation et manipulent l'opinion française. Des parlementaires assassinent la mémoire, enterrent le scandale avec une mission d'information conçue pour cela. Des sociologues et des historiens cautionnent cette mascarade. Des humanitaires préfèrent se taire devant les subventions et la raison d'État. Des hommes politiques brandissent "l'honneur de la France" et dénoncent ses ennemis. C'est, après les dissimulations de la mission Quilès, une mise au point essentielle sur l'implication française dans le génocide des Tutsi.
  • GOUTEUX Jean-Paul, Un génocide sans importance - La Françafrique au Rwanda,, Tahin party, 2001 et Un génocide sans importance - La France et le Vatican au Rwanda, Tahin party, 2007.
    Le génocide rwandais, plus d'un million de morts d'avril à juin 1994, reste environné de ce flou qui caractérise, pour l'opinion publique, la politique française en Afrique. Comme si les massacres sur le continent noir étaient des événements endémiques inévitables et incompréhensibles.
    Au contraire, ce génocide n'a été ni spontané ni imprévisible : il a été orchestré par les États français et rwandais. Il a également bénéficié de la complicité active de l'Église catholique. La France et le Vatican voulaient garder le contrôle de ce petit pays au centre de l'Afrique. À tout prix. Ce million de meurtres n'aurait pas eu lieu sans le soutien indéfectible des décideurs français, mais aussi de la hiérarchie ecclésiastique.
  • GUICHAOUA André, Rwanda : de la guerre au génocide - Les politiques criminelles au Rwanda (1990-1994), La Découverte, 2010 [Site - Là-bas si j'y suis]
    Malgré la profusion d'ouvrages consacrés au génocide des Rwandais tutsi en 1994, de très nombreuses inconnues subsistent sur ses antécédents - notamment le conflit politico-militaire qui déchira le pays à partir de 1990 - et sur son déroulement. Ainsi des controverses souvent virulentes - reproduisant les clivages partisans entre les anciens belligérants et mettant en cause des acteurs étatiques, des institutions internationales, des médias ou des universitaires - agitent-elles régulièrement l'actualité judiciaire, politique et diplomatique. André Guichaoua, l'un des meilleurs spécialistes de la région, présent au Rwanda aux premiers jours du génocide, livre dans cet ouvrage les résultats de ses quinze années d'enquête sur ces événements. S'appuyant sur la somme d'informations et de documents qui ont étayé les dépositions de l'auteur en tant qu'expert témoin devant divers tribunaux (dont le TPIR), ce livre fournit une contribution essentielle à l'histoire de la guerre et du génocide. Malgré l'ambivalence des rapports entretenus par le Tribunal pénal international pour le Rwanda avec les actuelles autorités de Kigali (issues de l'ex-rébellion), et alors que se profile la fermeture de cette juridiction, l'auteur insiste sur la nécessité de poursuivre un travail de justice et de vérité indépendant, protégé de toute pression politique.
  • KIMONYO Jean-Paul, Rwanda, un génocide populaire, Karthala, 2008 [BooksGoogle]
    D'avril à juillet 1994, le Rwanda a connu un génocide qui a fait environ un million de victimes. La plupart des Tutsi qui vivaient à l'intérieur du pays ont été exterminés. Des milliers de Hutu, considérés comme des "complices" de ces derniers parce qu'ils n'adhéraient pas à l'idéologie raciste et au projet d'éradication mené par les extrémistes, y ont également péri. Ce génocide, reconnu dès le lendemain de sa perpétration par la communauté internationale qui, auparavant, avait feint de n'y voir qu'une banale guerre "interethnique", a suscité une masse de publications, portant notamment sur la préparation politique et médiatique des tueries, sur le déroulement et la cruauté de celles-ci, sur le traitement judiciaire de ces crimes contre l'humanité, enfin sur les enjeux internationaux, en particulier sur le rôle de la France. Mais les raisons et les conditions de sa mise en œuvre sur le plan local restent peu étudiées, quand elles ne sont pas livrées à des supputations journalistiques ou politiciennes réductrices. L'étude de Jean-Paul Kimonyo vient combler cette lacune en portant l'attention sur la société rwandaise elle-même, dans laquelle a mûri la haine et a fonctionné le conditionnement, rendant possible ce massacre de masse, où des gens ont tué ou laissé tuer leurs voisins. L'auteur s'appuie sur deux exemples précis, les préfectures de Butare et de Kibuye, des régions où les Tutsi étaient nombreux et qui étaient éloignées du front de la guerre civile opposant l'armée officielle et les maquisards du FPR. Il observe plus précisément encore deux communes au sein de ces préfectures. Pour la première fois, nous avons une étude locale du génocide fondée sur de réelles enquêtes de terrain et sur des sources de première main trouvées sur place. Cette enquête montre un génocide "populaire", où les petits cadres locaux jouent un rôle décisif, où les frustrations sociales face à l'État sont mobilisées contre le bouc émissaire tutsi, où même les aspirations démocratiques sont dévoyées en haine raciste selon la logique totalitaire dite du "Hutu-power". Cette analyse n'exonère en rien les tireurs de ficelles, politiques ou militaires, mais elle montre la profondeur du mal qui rongeait la société rwandaise depuis des décennies.
  • KOBANDA MOPO Jean-Paul, Les crimes économiques dans les Grands Lacs Africains - 5 millions de morts pour enrichir les multinationales occidentales, le Rwanda, l'Ouganda et leurs complices congolais, Menaibuc, 2006 [Auteur - AfricaMaat - Africultures - Dailymotion 1/4 - 2/4 - 3/4 - 4/4 - La Conscience - Les Enjeux internationaux - RFI]
    La problématique de criminalisation de l'économie et le pillage des ressources naturelles en RDC que l'auteur analyse dans ce livre sous l'angle des conséquences juridiques tant au niveau national qu'international, a pour but de sensibiliser l'opinion nationale, internationale, les organismes internationaux et les institutions judiciaires sur ce que l'ONU a présenté comme la cause principale des poursuites des deux guerres qui ont causé plus de 4 millions de morts en RDC.
  • NIJS Victor-Clement, Souvenirs d'un administrateur territorial : Congo-Rwanda 1950-1962, Racine, 2007
    Ancien ambassadeur dans différents pays d'Amérique latine, en Algérie et en Allemagne (RFA), Victor-Clement Nijs a commencé sa carrière en Afrique centrale. C'est à cette période, de 1949 à 1962, qu'il consacre cette première tranche de ses Mémoires.
    Ses Mémoires, tirés de plusieurs caisses de carnets de notes quotidiennes prises tout au long de sa carrière, constituent dès lors un document unique. D'abord, pour la connaissance du milieu colonial belge des années cinquante, qui n'a sans doute jamais été décrit d'une manière aussi précise et détaillée. Ensuite, pour la compréhension des évolutions mentales et sociales qui, avec une rapidité foudroyante, ont balayé les structures coloniales et traditionnelles du Congo et du Rwanda.
  • SAINT-EXUPÉRY Patrick de, L'Inavouable - La France au Rwanda, Les Arènes, 2004 [Introduction]
    Je vais vous rabaisser au rang d'homme. Ou vous élever, c'est selon. Je vais attraper votre main et nous allons partir. Quelque part, là-bas, il y a longtemps. En Afrique, la France se bat depuis cinquante ans pour conserver son empire. La décolonisation n'a pas été une rupture, juste une étape. Avec le temps, nos dirigeants ont simplement privilégié l'ombre, perfectionnant certaines techniques forgées durant les guerres coloniales : les opérations secrètes, l'enseignement de la " guerre révolutionnaire ", cette doctrine de manipulation des foules...
    Au Rwanda, notre politique fut une réussite. Techniquement - je veux dire si l'on se débarrasse de ces concepts encombrants que sont le bien et le mal, l'humain et l'inhumain, l'acceptable et l'inadmissible -, nous fûmes au sommet. La mystification est une figure de la guerre. Nous la pratiquâmes avec une maîtrise qui glace le sang. Des soldats de notre pays ont formé, sur ordre, les tueurs du troisième génocide du XXe siècle. Nous leur avons donné des armes, une doctrine, un blanc-seing. J'ai découvert cette histoire malgré moi, dans les collines rwandaises. Il faisait chaud, c'était l'été. Il faisait beau, c'était magnifique. C'était le temps du génocide.
  • VERSCHAVE François-Xavier et CORET Laure (sous la direction de), L'horreur qui nous prend au visage - L'État français et le génocide au Rwanda, Karthala, 2005 [BooksGoogle - Survie - Télécharger]
    En 1994 s'accomplissait au Rwanda le dernier génocide du XXe siècle. En trois mois, un million d'hommes, de femmes, de vieillards et d'enfants étaient exterminés uniquement parce qu'ils étaient Tutsi. Il est vite apparu que la question des responsabilités françaises était incontournable. La France a en effet soutenu un régime raciste qui couvait l'idéologie et les forces du génocide, puis ces forces en train de commettre l'abomination, avant de favoriser leur repli et leurs préparatifs de «revanche». Les voix qui dénonçaient en France ce sinistre scandale ont été vite étouffées par une chape de plomb politico-militaire et une désinformation incessante.

Audio-Vidéo

Liens

Corrélats

Dossier créé le 28/02/2010 et mis à jour le 05/10/2017
© Monde en Question