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Dossier Jacques GERNET

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  • GERNET Jacques, Les aspects économiques du bouddhisme dans la société chinoise du Ve au Xe siècle, Ecole Française d'Extrême-Orient , 1956 [Archives de sciences sociales des religions]
    Lire aussi :
    - JI Zhe, La nouvelle relation Etat-bouddhisme, Perspectives chinoises
    - LE BRAS Gabriel, Quelques problèmes sociologiques de l'histoire du Bouddhisme, Archives de sciences sociales des religions
    - WANG Françoise, Les grandes écoles du bouddhisme chinois, Clio
  • GERNET Jacques, La vie quotidienne en Chine à la veille de l'invasion mongole (1250-1276), Hachette, 1959, 1978 et 1990 et Philippe Picquier, 2008 [Texte en ligne - Réseau Asie]
    Quand, à la fin au XIIIe siècle, Marco Polo découvre Hangzhou, elle apparaît à ses yeux émerveillés comme "la plus grande ville qui soit au monde et la plus noble". Pendant un siècle et demi, Hangzhou a été le siège de la cour des Song. Sa situation géographique et son rôle de capitale en font alors l'agglomération la plus peuplée et la plus active de Chine. La traduction d'une abondante documentation chinoise inédite a permis à Jacques Gernet de présenter une étude précise, détaillée et étonnamment vivante de cette métropole chinoise. L'organisation de la ville, ses habitants - des hauts fonctionnaires aux marchands, des courtisanes aux mendiants -, les mœurs, les vêtements, la famille, l'éducation, les fêtes, la religion, les loisirs et les arts : c'est tout le quotidien d'une grande ville chinoise qui reprend vie sous nos yeux, révélant son impressionnante prospérité économique à la veille de l'occupation mongole.
  • GERNET Jacques, La Chine ancienne - Des origines à l'Empire, QSJ PUF, 1970 à 2005 [Annales. Économies, Sociétés, Civilisations - Politique étrangère]
    Une évolution prodigieuse mène, en deux millénaires, la Chine des âges néolithiques à la fondation, en 221 avant J.-C., d'un vaste Empire centralisé, comparable à celui de Rome. Ce bref ouvrage, brillant et synthétique, en étudie les étapes : des temps préhistoriques à l'époque dite archaïque, de la période des Hégémons à la formation des Etats utilitaires, de l'apparition du confucianisme à la fondation de l'Empire. Il réussit à prendre en compte, non seulement les changements démographiques, politiques et économiques, mais aussi la lente et essentielle domestication des terres, l'apparition incessante de techniques nouvelles, qu'elles soient agricoles, architecturales, artistiques ou militaires, l'évolution profonde des mentalités.
  • * GERNET Jacques, Le monde chinois, Armand Collin, 1972, 1980, 1990 et 1999 [Annales. Économies, Sociétés, Civilisations - Canal Académie - Chine en Question - INA - Politique étrangère] Bibliographie de l'ouvrage
    "L'objet de ce livre est de servir d'introduction à l'histoire du monde chinois. Il est de montrer quelles ont été les étapes de sa formation, ses expériences successives, les apports qui, de toutes las parties du monde, sont venus l'enrichir au cours des siècles, les influences qu'il a exercées, sa contribution à l'histoire universelle." (p.9)
    - Le monde chinois : Tome 1, De l'Age de Bronze au Moyen Age, Agora Pocket, 2006
    - Le monde chinois : Tome 2, L'époque moderne Xe-XIXe siècle, Agora Pocket, 2006
    - Le monde chinois : Tome 3, L'époque contemporaine, Agora Pocket, 2006
  • GERNET Jacques, Histoire sociale et intellectuelle de la Chine, Collège de France, 1976 [Texte en ligne]
  • GERNET Jacques, Chine et christianisme - La première confrontation, Gallimard, 1982 et 1991 [BNF-Gallica - Annales. Économies, Sociétés, Civilisations - Archives des sciences sociales des religions - Revue de l'histoire des religions]
  • * GERNET Jacques, L'intelligence de la Chine - Le social et le mental, Gallimard, 1994 [BNF-Gallica - Archives de sciences sociales des religions - L'Homme]
    Même s'il existe des constantes qui tiennent aux caractères fondamentaux et les plus durables de chaque civilisation, la thèse de l'immobilisme chinois est trop absurde pour qu'on s'attache à la réfuter. Nous ne connaissons bien que ce qui nous touche de près : notre univers d'Occident. La civilisation chinoise inviterait sans doute à d'autres conceptions du religieux, de l'économique, du social et du politique. Mais elle souffre d'un redoutable handicap : à peu près ignorée même dans ces aspects les plus élémentaires, elle présente à ceux qui l'abordent les plus redoutables obstacles en raison de ses singularités, des difficultés de sa langue écrite, de sa richesse, de son évolution et des ruptures qu'elle a connues au cours de trois millénaires et demi. Aucune étude n'invite autant à la modestie.
    L'auteur réuni ici des textes parus entre 1955 et 1992. Ils touchent à des aspects divers et à divers moments de cette longue histoire. Leur intérêt n'est pas simplement celui de la connaissance d'un univers exotique : dans la mesure même où diffèrent toutes nos références et l'histoire dont nous sommes les héritiers, ils nous concernent directement. En témoignent, en particulier, l'influence des plus anciens rituels religieux de l'écriture dans la formation de l'imposante tradition historiographique de la Chine ; le rôle déterminant de la révolution étatique, fondatrice d'un pouvoir non plus centré sur la ville et morcelé comme jadis en Occident, mais territorial et unifié ; l'importance attachée au milieu et aux premières impressions de vie ; les transformations contemporaines de la reproduction courante du livre au XIXe siècle ; l'intérêt porté au changement et aux oppositions non exclusives, et l'absence de toute idée de réalités immuables.
  • GERNET Jacques, La raison des choses - Essai sur la philosophie de Wang Fuzhi (1619-1692), Gallimard, 2005 [Canal Académie - l'Humanité - Le Figaro]
    Wang Fuzhi est l'un des plus éminents philosophes chinois. L'ouvrage s'efforce d'en restituer la pensée à l'usage des lecteurs occidentaux. Wang Fuzhi récuse le langage, créateur de divisions artificielles, impuissantes à rendre compte de l'extrême complexité du monde ; il refuse d'isoler l'abstrait du concret, admet l'idée de mécanismes communs à des phénomènes sans rapport aucun les uns avec les autres ; ordre et hasard ne sont pas pour lui contradictoires, car tout ordre inclut d'infinies variations de détail. Il n'est pas à la recherche du permanent et du stable par-delà le changeant, mais affirme au contraire la transformation incessante et la relativité de toutes choses. Il n'y a pas de matière brute, mais deux énergies dont la sensibilité suffit au fonctionnement de l'univers. Produit de leurs assemblages et dissociations inéluctables, le monde ne cesse de se renouveler. Pas d'absolu au sens où nous l'entendons, pas d'Etre en soi. C'est dire à quel point cette pensée s'éloigne de ce que notre tradition reconnaît comme " philosophie ". Mais n'est-ce pas l'occasion d'élargir notre idée de la " philosophie " ? L'homme ne pouvant supprimer des désirs qui sont communs à tout ce qui vit, la morale, selon Wang Fuzhi, ne peut être fondée que sur une réciprocité sans laquelle aucune société ne pourrait subsister. Notre moi n'est d'ailleurs que le produit infime et fugitif de l'activité incessante de l'énergie universelle. Parce qu'elles développent des sentiments intéressés et la croyance au surnaturel, les religions de salut sont immorales. Athée, Wang Fuzhi serait-il en fin de compte plus religieux que les croyants ? Loin de représenter une pensée chinoise atemporelle, il ne saurait être isolé de son époque. Dans sa haine des Mandchous, il entend préserver la civilisation chinoise de leur corruption. Mais la particularité de ses engagements ne rend que plus expressive sa vision de la tradition dont il se veut le défenseur.
  • GERNET Jacques, Société et pensée chinoises aux XVIe et XVIIe siècles, Fayard, 2007 [Archives de sciences sociales des religions - L'Histoire]
    La Chine est le pays des livres, de sorte que, pour la connaître, on ne lit jamais trop de textes chinois originaux. C'est cette conviction et une volonté d'analyse qui ont inspiré mon enseignement au Collège de France, institution sans égale au monde qui unit la plus grande liberté à l'ardente obligation d'apporter sans cesse du nouveau. Comme disait un sage que les jésuites ont nommé Confucius, "étudier sans réfléchir est vain ; réfléchir sans étudier est dangereux". La diversité des courants de pensée du XVIe siècle, la critique d'un système politique et d'une société en pleine décadence, le grand désarroi provoqué par l'invasion mandchoue de 1644 et ses conséquences m'ont paru faire de cette période l'une des plus intéressantes de l'histoire de la Chine. C'est aussi le moment où entrent véritablement en contact deux univers qui s'étaient ignorés jusqu'alors et qui n'étaient guère faits pour s'entendre : l'Europe de la Contre-Réforme et un monde qui eut ses propres itinéraires politiques, sociaux et intellectuels, en un mot sa propre histoire, aussi mouvementée que la nôtre.

Audio-Vidéo

  • 16/11/2008, Le sinologue Paul Pelliot (1878-1945), de l’histoire à la légende, Canal Académie
  • 19/10/2006, Jacques Gernet : Essai sur Wang Fuzhi, philosophe chinois du XVIIe siècle, Canal Académie
  • 12/05/2006, Jacques Gernet : Le monde chinois, Canal Académie

Liens

Dossier créé le 25/02/2010 et mis à jour le 02/02/2019
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