Dossier Sciences de l'Homme et de la Société - Palestine/Israël

Sélection d'articles : 1993 - 2001 - 2002 - 2003 - 2005 - 2006


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1993

    Zakaria Jéridi, Les judéo-chrétiens deux mille ans après. Une anthropologie urbaine des religions, 1993.
    Il existe aujourd'hui en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada), mais aussi en France et même en Israël, des juifs qui croient en Jésus-Christ et qui le reconnaissent comme le Messie, mais ne souhaitent pas que l'on utilise à leur propos le terme de convertis. Ils ne se considèrent pas comme des chrétiens au sens sociologique habituel du terme ; ils se disent plutôt juifs et même « tout à fait juifs » et affirment leur appartenance et leur fidélité au peuple d'Israël. Ce sont les « Juifs messianiques », comme ils se nomment eux-mêmes.
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2001

    Fath Sébastien, Question palestinienne et idéologie sioniste aux Etats-Unis: le rôle des protestants évangéliques, 2001.
    Les relations entre Palestiniens et Américains sont souvent réduites à des considérations économiques et politiques. Pourtant, ces dernières ne suffisent pas à rendre compte des particularités de la relation entretenue entre les Etats-Unis, la Palestine et Israël. Cet article explore l'aspect religieux de ces relations, au travers d'une exploration du sionisme chrétien évangélique, qui pèserait aujourd'hui environ 40 millions d'Américains.
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2002

    François Mancebo, Nature et Judaïsme : l'aménagement de l'espace dans l'Israël contemporain, 2002.
    Article en 2 parties :
    - comment le Judaïsme interprète l'espace, et plus généralement la place de l'homme dans son environnement.
    - comment cela se concrétise dans les politiques d'aménagement en Israël, aujourd'hui.
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2003

    Myriam Charbit, La revanche d'une identité ethno-religieuse en Israël : La percée du parti Shas entre construction identitaire séfarade-haredi et dynamiques clientélistes, 2003.
    Analyse de la constitution et du développement du parti israélien ultra-orthodoxe Shas. L'objet de recherche est défini dans un cadre conceptuel, permettant d'expliquer à la fois la novation identitaire que représente cette construction partisane, mais aussi sa traduction organisationnelle qui, bien qu'innovante, tend à s'imprégner d'une culture politique israélienne favorisant l'émergence de partis « idéologiques ». La prévalence de l'affiliation identitaire et idéologique explique la tendance à l'éclosion de partis d'intégration, et renforce les tentations clientélistes, perçues comme un instrument de renforcement organisationnel.
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2005

    François Mancebo, La question de l'eau en Israël et dans les territoires palestiniens, 2005.
    Israël et les Territoires disposent de ressources hydriques fort limitées au cœur d'un Proche-Orient aride. Cela suffit-il à faire de l'eau un facteur de conflit. Cette contribution tente de montrer qu'il n'en est rien. La résolution du problème de l'eau ne peut être envisagée que dans un cadre régional et coopératif : loin d'être fauteuse de guerre, l'eau peut ainsi devenir porteuse de paix, à condition que l'ensemble des acteurs d'un conflit vieux de plus de 50 ans renoncent à instrumentaliser ce thème dans leur, très médiatique, confrontation.
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2006

    Eric Verdeil, Reconstruire encore... Le bilan des destructions de la guerre de 2006 au Liban, 2006.
    Le Liban a mené de 1991 à 2006 une politique de reconstruction, notamment dans le domaine de l'infrastructure, non sans déséquilibres sociaux et régionaux. Les dégats de la guerre menée par Israël au Liban sont géographiquement concentrés sur la banlieue sud de la capitale, le Liban sud et un degré moindre, la Békaa, toutes régions chiites. Les dégâts aux infrastructures sont davantage répartis. La nouvelle reconstruction s'avère très difficile dans un contexte de tensions confessionnelles et de restrictions budgétaires.
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    William Berthomiere, Les Juifs d'ex-URSS en Israël, 2006.
    Israël a connu au cours des années quatre-vingt-dix, une des aliya les plus importantes de son histoire. L'immigration juive a en effet connu suite à l'effondrement du bloc communiste, une nette recrudescence avec l'arrivée de milliers de Juifs soviétiques. Au cours des dernières années, plus d'un million de Juifs ont quitté l'ex-URSS pour l'occident dont la majorité s'est dirigée vers Israël (environ 800 000), seul véritable pays d'accueil. Cette vague migratoire a totalement perturbé le régime démographique d'Israël et a conduit ses dirigeants à repenser leur stratégie territoriale. Les impératifs territoriaux, qu'étaient la déconcentration spatiale de la frange littorale au profit des espaces sous-peuplés du sud, l'impulsion d'une mobilité interne du centre vers le nord du pays (Galilée) ou vers Jérusalem-est afin de maîtriser démographiquement ces espaces disputés aux populations arabes, et qui avaient été quelque peu délaissés faute de dynamisme démographique suffisant, ont pu être totalement reconsidérés. Néanmoins, la mise en place d'une politique d'intégration directe laissant le libre choix de résidence aux nouveaux immigrants, n'a pas permis un interventionnisme direct de l'Etat dans la répartition spatiale de l'immigration. Cette thèse s'est donc attachée à montrer quelles ont été les interactions entre logiques de groupes et logiques d'Etat dans le contexte de la migration juive d'ex-URSS. Par l'esquisse d'une typologie des pratiques de l'espace des Juifs ex-soviétiques nous avons tenté d'amener des éléments de conclusions sur les convergences ou divergences des actions de ces deux acteurs de la scène socio-politique israélienne des années quatre-vingt-dix. L'ensemble des résultats avancés dans l'analyse de la répartition des nouveaux immigrants ont également permis de déceler les reconfigurations identitaires sous-jacentes qui nous ont poussé à penser Israël autrement.
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    Cedric Parizot, En attendant le mur, 2006.
    Cet article étudie les mobilités "clandestines" des travailleurs et des marchands palestiniens entre le sud de la Cisjordanie et le nord-est du Néguev de 2000 à 2006. Avant que ne soient construits les premiers tronçons du mur de séparation autour de janvier-avril 2006, ces mobilités se sont maintenues dans cette région. Plutôt que de considérer leur persistance comme des phénomènes marginaux amenés à disparaître avec la construction du mur de séparation, cet article appréhende leurs effets sur les dispositifs de pouvoirs locaux et notamment leur rôle dans les mécanismes israéliens mis en place pour contrôler les populations palestiniennes.
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Dossier créé le 22/02/2009 et mis à jour le 22/02/2009
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