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Dossier Élections 2009

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300 000 militaires sont mobilisés pour déjouer les plans des talibans qui tentent à tout prix de perturber la réélection du président Hamid Karzaï.
Le journal de 12h du 20 août 2009, LCI


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Articles

  • 09/09/2009, Présidentielle afghane : falsifications massives (commission indépendante), RIA Novosti
  • 08/09/2009, 200,000 Afghanistan ballots rejected due to fraud, Guardian
    Malgré les preuves de fraude, Le Monde, office propagande de l'armée française, annonce "Karzaï élu dès le premier tour selon des résultats partiels"...
  • 08/09/2009, Afghanistan poll "fraud en masse", RAWA News
  • 08/09/2009, L'Occident embarrassé par les soupçons de fraudes, France 24
    Si nombre d'observateurs s'attendaient à ce que les soupçons de fraudes viennent entacher l'élection présidentielle, la communauté internationale, elle, semble avoir été prise au dépourvu. Mais le pire est peut-être à venir...
  • 07/09/2009, Hamid Karzaï suspecté d'avoir bénéficié de votes fictifs, France 24
    Le quotidien américain The New York Times révèle que des partisans du président afghan sortant, Hamid Karzaï, ont comptabilisé des milliers de bulletins en sa faveur issus de quelque 800 bureaux de vote qui n'existaient que sur le papier.
  • 07/09/2009, Afghanistan: Dig in or walk away?, Guardian
  • 05/09/2009, Polling records appear to back fraud allegations in Afghanistan presidential election, RAWA News
  • 03/09/2009, La communauté internationale légitime l'élection présidentielle afghane, Le Monde
    Un résumé de l'idéologie politico-médatique dominante : la réélection de Hamid Karzaï est essentielle pour l'Occident.
  • 28/08/2009, Accusations of Vote Fraud Multiply in Afghanistan, RAWA News
  • 28/08/2009, Plus de 2.000 plaintes déposées après l'élection afghane, Reuters-Yahoo! Actualités
    La Commission des réclamations électorales (ECC) [composée de membres étrangers et afghans désignés en partie par les Nations unies] annonce avoir reçu plus de 2.000 plaintes de fraudes ou de violations lors de la présidentielle en Afghanistan, dont 270 sont jugées suffisamment graves pour en affecter le résultat.
  • 28/08/2009, Afghanistan : tensions entre Hamid Karzaï et l'émissaire américain Richard Holbrooke, AP-Yahoo! Actualités
    Le président sortant Hamid Karzaï a accusé les Etats-Unis d'avoir agi en coulisse pour qu'un second tour ait lieu dans l'élection présidentielle afghane, lors d'une discussion houleuse avec l'émissaire américain Richard Holbrooke, a-t-on appris vendredi auprès de responsables informés de l'incident.
    Selon les responsables ayant requis l'anonymat, M. Karzaï a assuré à son hôte américain qu'il accepterait le verdict des urnes, quel qu'il soit. Il n'a en revanche pas apprécié que M. Holbrooke lui demande s'il accepterait aussi un second tour, au cas où aucun des 36 candidats n'obtiendrait 50% des suffrages.
    Le président sortant a alors laissé entendre que Washington favorisait le principe d'un second tour avant même la fin du dépouillement. Il a ajouté qu'il n'accepterait les résultats de la commission électorale que s'ils reflétaient les faits.
    Les résultats officiels ne sont attendus qu'en septembre, mais les chiffres provisoires diffusés cette semaine donnent Hamid Karzaï en tête, devant l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah et les 34 autres candidats, mais sous la barre des 50%.
  • 28/08/2009, Mises en garde américaines à Hamid Karzaï, Reuters-Yahoo! Actualités
    Représentants de l'administration Obama et parlementaires américains ont prévenu sans ménagement le président afghan Hamid Karzaï que la patience des Etats-Unis concernant les accusations de fraudes électorales et de corruption avait des limites.
    Depuis l'élection présidentielle du 20 août dernier, Karzaï, qui brigue un nouveau mandat, a rencontré à deux reprises l'émissaire de Barack Obama pour l'Afghanistan, Richard Holbrooke. La tension est montée lors d'une des ces deux entrevues lorsque le diplomate a évoqué la possibilité d'un second tour, rapportent des responsables de l'administration américaine.
    Des tensions similaires sont apparues lors d'une rencontre entre le président afghan et une délégation de sénateurs américains.
    Lors de leur rencontre, Holbrooke a pressé Karzaï de respecter le processus électoral. Le président afghan, qui a exposé à Washington les risques de violences ethniques que pourrait déclencher un second tour, a réagi avec colère, indique-t-on de même source.
    Pour l'administration Obama, des accusations de fraude électorale sont, dans l'immédiat, l'écueil à éviter, de peur de nuire à la légitimité du futur gouvernement afghan.
    Il lui faut en outre tenir compte du malaise grandissant de l'opinion publique américaine, qui estime désormais majoritairement que la guerre en Afghanistan ne vaut pas d'être menée.
  • 27/08/2009, Une bombe silencieuse, Monde en Question
  • 26/08/2009, L'inquiétude monte aux Etats-Unis concernant la parodie d'élections en Afghanistan, WSWS
    Les preuves de fraude et de violence, accompagnées d'une participation très faible qui pourrait s'élever à 30 pour cent, 10 pour cent voire moins dans le sud et l'est pachtoune du pays, provoquent la crainte à Washington et dans d'autres capitales occidentales qu'une élection mise en place pour fournir un vernis de légitimité à une guerre contre-insurrectionnelle impérialiste et à un gouvernement fantoche ne fera qu'exacerber l'opposition populaire à l'occupation étrangère et attiser les divisions régionales et ethniques en Afghanistan.
    Le gouvernement Obama s'inquiète aussi que le fiasco électoral ne mine davantage encore aux Etats-Unis le soutien à la guerre. Le soutien public à la guerre a décliné de façon spectaculaire selon de récents sondages. Washington avait espéré que l'élection faciliterait ses préparatifs visant à augmenter fortement la présence armée américaine en Afghanistan et fournirait une couverture à une escalade de violence militaire contre les millions d'Afghans opposés à l'occupation américaine.
  • 26/08/2009, Le cirque post-éléectoral continue, Monde en Question
  • 25/08/2009, Afghanistan : six candidats à la présidentielle mettent en garde contre les conséquences de fraudes électorales, AP-Yahoo! Actualités
    La faible participation électorale et les allégations d'irrégularités ont jeté une ombre sur la présidentielle et les élections provinciales organisées jeudi en Afghanistan.
    Les six candidats, dont l'ancien ministre des Finances Ashraf Ghani, notent dans leur déclaration que des dizaines de plaintes ont été déposées, qui pourraient affecter l'issue du scrutin, au point que "nombre s'interrogent sérieusement sur la légitimité et la crédibilité des résultats".
    Une fraude électorale pourrait aboutir "à des violences et des tensions accrues", ajoutent les candidats, estimant que la commission électorale et les observateurs internationaux doivent répondre à leurs interrogations.
  • 25/08/2009, Présidentielle afghane : Un début de résultat, Radio-Canada
    La Commission électorale afghane a dévoilé mardi de premiers résultats de la présidentielle tenue jeudi dernier. Après dépouillement de 10 % des bulletins de vote, le président sortant Hamid Karzaï est crédité de 40,6 % des voix contre 38,6 % pour son ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
    La commission des plaintes électorales, que préside le Canadien Grant Kippen, a reçu jusqu'ici plus de 800 plaintes. Elle juge que 54 d'entre elles sont de nature à modifier les résultats du scrutin. Ces plaintes doivent normalement être résolues avant que le résultat du scrutin ne soit officialisé.
    L'envoyé spécial des Nations unies en Afghanistan, Kai Eide, a reconnu lundi que le scrutin présidentiel avait été entaché d'irrégularités.
    La légitimité du scrutin afghan est mise à mal, non seulement en raison de ces cas de fraudes reconnus par l'ONU, mais aussi en raison des nombreuses attaques perpétrées par les insurgées le jour du scrutin.
  • 22/08/2009, Des observateurs font état de violences et de fraudes, Canoe
    Les observateurs de Nader Nadery ont remarqué que des assesseurs avaient manqué d'impartialité et avaient fait pression sur des électeurs pour qu'ils votent pour certains candidats, un problème très répandu selon lui. Beaucoup de mineurs ont voté alors qu'ils n'étaient pas en âge de le faire.
    Samedi, l'un des petits candidats, le parlementaire Mirwais Yasini, a également dénoncé des fraudes. Il a montré des bulletins de vote déchirés qui, selon lui, avaient été jetés par des assesseurs soutenant Hamid Karzaï.
    Les partisans de Mirwais Yasini ont découvert ces bulletins, mis au rebut, à l'extérieur de la ville de Spin Boldak, dans la province de Kandahar. Ceux qu'ils a montrés à la presse portaient le tampon de la Commission électorale indépendante, qui n'est apposé que sur les bulletins qui viennent d'être utilisés pour voter. «Des milliers d'autres ont été brûlés», a accusé le parlementaire.
    La Fondation d'Afghanistan pour des élections libres et justes [FEFA] était présente dans les 34 provinces, ce qui n'était pas le cas des observateurs internationaux.
    L'Institut national démocratique, basé à Washington, n'a couvert que 19 provinces, évitant le sud et l'est du pays, trop violents. Ses observateurs ont déploré l'absence de listes électorales, ce qui favorise les fraudes. Ils ont regretté aussi que les assesseurs aient été nommés par l'exécutif sortant, ce qui laisse redouter une certaine partialité.
    L'Union européenne, qui n'a couvert que 17 provinces, a de son côté pris «note avec préoccupation de rapports faisant état d'irrégularités et de fraude», selon un communiqué publié samedi par la présidence suédoise de l'UE.
  • 22/08/2009, Présidentielle en Afghanistan : l'Union européenne préoccupée, Libération
    La FEFA (Free and Fair Election Foundation of Afghanistan), principale organisation indépendante afghane d'observateurs électoraux, se montre nettement plus directe dans ses conclusions: selon elle, des fraudes multiples ont entaché les élections, comme «des électeurs munis de plusieurs cartes et votant au nom de femmes», des votes de non adultes, «des fraudes» dont «quelques cas de bourrage des urnes». Et, «dans certains endroits, des hommes armés ont malmené le personnel de la Commission électorale et tenu eux-mêmes les bureaux de vote».
    La FEFA, qui avait déployé 6.968 observateurs, dont 2.488 femmes, dans les quelque 6.200 bureaux de vote, relève également que certains bureaux de vote n'ont pas ouvert ou fermé aux heures officielles, voire sont restés fermés dans certaines provinces - l'Oruzgan par exemple, où seulement six sites sur 36 ont ouvert -. D’autre part, «environ 650 bureaux réservés aux femmes sont restés fermés».
    Chargée de l'organisation et l'annonce des résultats, la Commission électorale, dont plusieurs observateurs ont dénoncé la partialité en faveur d'Hamid Karzaï, est aussi largement critiquée par la FEFA. «Dans certaines régions, la Commission électorale a profité de l'illettrisme des électeurs pour détourner leurs votes au profit de certains candidats», accuse l’organisation.
  • 21/08/2009, DUFOUR Jules, Afghanistan : des élections pour l'imposition de la «démocratie» ?, Mondialisation
    Des élections ont été tenues en Afghanistan le 20 août 2009 en vue de rétablir voire d’imposer la «démocratie» dans ce pays. Ces élections organisées et financées par les États-Unis et leurs alliés n’ont eu pour but que de renforcer le régime de Kaboul et lui permettre de poursuivre l’application des politiques définies par les membres de la Coalition pour ce pays. Une élection dans un pays occupé et en guerre n’a aucune valeur sur le plan des droits fondamentaux, car elle est organisée non par le peuple et pour le peuple, mais elle obéit aux velléités de conquête des puissances étrangères qui font régner la terreur dans ce pays depuis 2001. Elle permet de confirmer dans leurs fonctions ceux ou celles qui ont déjà été désignés par les conquérants pour les représenter.
  • 21/08/2009, Les camps de Karzaï et d'Abdullah revendiquent la victoire, Reuters-Yahoo! Actualités
    Un groupe afghan indépendant, le FEFA, a publié un communiqué où il se dit préoccupé par les conditions de déroulement des élections, ses observateurs disséminés dans le pays ayant fait état de fraudes et d'ingérences de la part de responsables électoraux.
    Le groupe rapporte aussi que le nombre de bureaux de vote réservés aux femmes ouverts était inférieur à ce qui était prévu. Ses observateurs ont signalé enfin des cas où des hommes votaient au nom d'une femme. Ces informations font l'objet de vérifications, précise le Fefa.
  • 21/08/2009, Go tell the world about our fake election, RAWA
  • 20/08/2009, Afghanistan : élection à la pointe du fusil, WSWS
    Sous tous les aspects, l’élection présidentielle en Afghanistan est une mascarade. Elle a lieu alors que se poursuit l’occupation militaire étrangère, qui tente de consolider un gouvernement fantoche reconnu pour son non respect des droits de l’homme, sa corruption et son incapacité à satisfaire les besoins fondamentaux de la très grande majorité de la population.
    [...]
    Même l’administration Obama a dû admettre que le résultat de l’élection sera terni par la fraude électorale généralisée, principalement par les responsables électoraux nommés par Karzaï lui-même. On croit qu’il y a au moins 3 millions de cartes d’électeur frauduleuses ou en double pour un total de 17 millions d’électeurs. La BBC a rapporté cette semaine que ses journalistes masquant leur véritable identité n’ont eu aucune difficulté à se procurer mille cartes d’électeurs dans les rues de Kaboul, au coût de 10 $ chacune.
  • 20/08/2009, Voter, pour quoi faire ?, Courrier international
    Kathy Gannon, reporter de l’Associated Press, a interviewé il y a peu Eitadullah Khan, un Afghan de Kandahar [dans le sud du pays]. Dans son article, elle explique qu’Eitadullah avait fait campagne et qu’il avait voté pour le président Hamid Karzai en 2004. Mais cette fois, dit-il, il n’ira pas voter, à tout le moins pas pour Karzai. Il invoque avant tout une raison : la trop grande corruption du gouvernement actuel qui, s’il se maintenait au pouvoir, ne ferait que renforcer encore les talibans. A vrai dire, la réponse d’Eitadullah vaut pour beaucoup de ses compatriotes. Comme nous le savons tous, l’Afghanistan est en guerre depuis plus de trente ans. Durant cette période, plus d’un million d’Afghans ont perdu ce qu’ils avaient de plus précieux : la vie. Quand Karzai a été élu en 2004, il a suscité un optimisme bien réel. La plupart des Afghans ont alors cru qu’avec l’aide des Etats-Unis et de l’OTAN leur pays serait reconstruit, que la guerre prendrait fin, que les camps adverses se réconcilieraient, et qu’enfin, un jour, l’analphabétisme, le trafic de drogues et la misère disparaîtraient.
  • 20/08/2009, Les élections en Afghanistan - Entretien avec Mariam ABOU ZAHAB, RTBF
    Hamid Karzaï a beaucoup déçu et les Afghans en attendaient tout à fait autre chose. En cinq ans il n'a pas réussi à les protéger ...d'une part contre les bombardements, contre toute l'insécurité et il n'a pas non plus réussi à apporter à la population, les services de base : l'accès à la santé, l'accès au travail, l'accès à l'éducation. Ce qui en dehors de Kaboul et des grandes villes, reste encore souvent, un idéal lointain. Et donc la population est complètement désenchantée. Alors les autres candidats ont des programmes de changement, enfin les principaux candidats... le docteur Abdullah et Ashraf Rani... Le docteur Abdullah voudrait un Afghanistan plus décentralisé, voudrait une véritable démocratie parlementaire, avec un Premier Ministre, pour sortir un petit peu de cette impasse, avec ce gouvernement autoritaire, très centré sur la personne de Karzaï, avec un Etat central à Kaboul, très fort... et donc revenir vers des gouverneurs et des maires, par exemple élus dans les provinces, puisqu'actuellement ils sont tous nommés, avec tous les problèmes que ça pose, d'acceptation par la population et Ashraf Rani est le seul candidat qui a un véritable programme économique et de développement. C'est un technocrate qui a passé une bonne partie de sa carrière à la Banque Mondiale et qui était pendant toutes les années de guerre, les dernières décennies, aux Etats-Unis... donc il n'a pas de sang sur les mains  (ce qui est plutôt un avantage en Afghanistan) et qui a été Ministre des Finances d'Hamid Karzaï, jusqu'en 2006 et qui a fait un excellent travail quand il était Ministre des Finances. Et il a fini par quitter son poste à cause de la corruption généralisée.
  • 19/08/2009, NIVAT Anne, L'Afghanistan aux urnes (3/3), Rue89
    A Kandahar-la-maudite où le président Karzaï n'a même pas osé se rendre pour un dernier meeting de campagne ce dimanche, ce sont les femmes qui ont le plus de mal à continuer de vivre « normalement ».
  • 20/08/2009, Malalai JOYA, Don't be fooled by this democratic façade – the people are betrayed, The Independent
  • 19/08/2009, Propagande contre l’Afghanistan, Monde en Question
    Alors que, selon l’IFOP, la majorité des Français sont contre l’intervention militaire française en Afghanistan, les médias dominants restent droits dans leurs bottes et poursuivent leur propagande guerrière contre l'Afghanistan.
  • 19/08/2009, NIVAT Anne, L'Afghanistan aux urnes (2/3), Rue89
    Depuis le début de mes reportages en Afghanistan, on m'a toujours enjointe de ne pas me rendre par mes propres moyens à Kandahar, l'ex-capitale talibane, la seconde ville du pays où le mollah Omar avait fait bâtir sa kitschissime villa, aujourd'hui devenue le quartier général ultra-secret et hautement sécurisé de la CIA.
  • 18/08/2009, Serge LEFORT, Tragédie électorale en Afghanistan, Monde en Question - AgoraVox - Le Post
    En 2009, les forces d'occupation organisent à grand frais la seconde élection présidentielle. L'élection devrait coûter 220 millions de dollars selon l'ONU alors que l'économie du pays est ruinée après 30 ans de guerre (l'Afghanistan est un des pays les plus pauvres du monde) et que le gouvernement, corrompu par la collaboration et le trafic de la drogue, ne contrôle que la capitale.
    Si les élections sont une farce dans les pays occidentaux, elles sont une tragédie en Afghanistan.
  • 18/08/2009, Malalai JOYA, Why Afghans Have No Hope in This Week's Vote, CommonDreams
  • 18/08/2009, Electoral fraud revealed in Afghanistan, RAWA News
  • 18/08/2009, Deux millions et demi de réfugiés afghans privés de vote, Reuters-Yahoo! Actualités
    Deux millions et demi d'Afghans réfugiés au Pakistan et en Iran sont tenus à l'écart des élections présidentielle et provinciales organisées jeudi dans leur pays d'origine.
    Zekria Barakzaï a déclaré à Reuters que la communauté internationale avait refusé aux autorités afghanes les 50 millions de dollars nécessaires pour faire voter les réfugiés au Pakistan et en Iran.
  • 17/08/2009, NIVAT Anne, L'Afghanistan aux urnes (1/3), Rue89
    Que se passera-t-il ce jeudi en Afghanistan, pays maudit où toutes les forces étrangères se sont cassées les dents, qui, depuis l'automne 2001, est devenu un des territoires les plus médiatisés de la planète mais sur lequel on continue de ne rien savoir, ou si peu. En tout cas, de ne rien comprendre.
  • 16/08/2009, Kathy GANNON, Participation incertaine dans le Sud, entre mécontentement et menaces, Métro Montréal
    Une participation élevée est primordiale dans le sud de l'Afghanistan pour que les élections de jeudi soient considérées comme légitimes. Mais les habitants de cette région, déçus par le gouvernement d'Hamid Karzaï, qu'ils jugent corrompu et incompétent, sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les talibans.
  • 16/08/2009, Serge LEFORT, Double jeu en Afghanistan, Monde en Question
    A l'approche du deuxième scrutin afghan sous occupation étasunienne, impossible d'échapper au consensuel «constat d'échec» : huit ans après les attentats de New York et de Washington, Oussama Ben Laden et ses complices échappent encore et toujours à leurs poursuivants. Quant aux talibans, protecteurs honnis d'Al-Qaida qui, en 2001, s'étaient effondrés en quelques semaines, ils semblent aujourd'hui plus forts que jamais.
  • 12/08/2009, Les journalistes afghans pris en tenaille entre le gouvernement et les talibans, Amnesty International
  • 10/08/2009, Élections corrompues en Afghanistan, WSWS
    Il est largement reconnu que les élections présidentielles du 20 août en Afghanistan seront dominées par la fraude, le soudoiement ou l'intimidation des électeurs dans les régions contrôlées par les États-Unis et l'OTAN. Dans les provinces du sud d'ethnie pachtoune où l'insurrection menée par les talibans, qui ont appelé au boycott du vote, est la plus active, l'on s'attend à une abstention de masse. Les résultats ne seront pas fiables et il manquera toute légitimité au nouveau gouvernement.

Dossiers

  • Special 2009 Afghanistan Presidential Election, Afghan Online Press
  • Afghanistan's 2009 Presidential and Provincial Council Elections, The Washington Post
  • Élection présidentielle en Afghanistan, Courrier international
  • Élection présidentielle en Afghanistan, France 24
  • Élection présidentielle en Afghanistan, Le Monde diplomatique
    En dépit d’un bilan désastreux – incompétence, corruption, autorité limitée à la capitale, extension du trafic de drogue… –, M. Hamid Karzaï devrait être réélu, d’autant que l’on s’attend à des fraudes massives. Pourtant, s’il s’est assuré, ces derniers mois, du retrait de ses principaux rivaux, le mécontentement est tel qu’une personnalité secondaire comme l’ancien ministre des affaires étrangères Abdullah Abdullah, pourrait imposer un second tour ou, en tous les cas, réaliser un bon score. Dans certaines régions, des accords ont été signés avec les talibans pour garantir un déroulement « normal » des scrutins, mais ailleurs, l’escalade se poursuit, et il sera sans doute impossible de voter dans nombre de bureaux.
    Quoi qu’il en soit, l’avenir du pays ne sera pas décidé par les Afghans. Il est largement aux mains des troupes étrangères, plus de 100 000 soldats présents sur le territoire. Il est aussi dépendant des combats qui se déroulent au Pakistan, de la détermination d’Islamabad à se débarrasser (ou non) des talibans pakistanais et des relations que l’armée pakistanaise maintient avec de nombreux chefs talibans afghans. L’« Afpak » est devenu pour le président Barack Obama le principal défi militaire de son mandat, d’autant que, pour la première fois, un sondage publié par le Washington Post (19 août) indique qu’une majorité d’Américains pensent que cette guerre ne vaut pas la peine d’être menée. Ses alliés, que ce soit la France ou l’OTAN, ne pèsent d’aucun poids dans les décisions.
  • Élection présidentielle en Afghanistan, RFI - TV5
  • Dossiers d'actualité : Afghanistan, ONU
  • Commission électorale indépendante [l'une des multiples organisations mises en place par les États-Unis pour contrôler le pays], IEC
  • Free and Fair Election Foundation of Afghanistan, FEFA

Candidats

Livres

  • BACHARDOUST Ramazan, Afghanistan - Droit constitutionnel, histoire, régimes politiques et relations diplomatiques depuis 1747, L'Harmattan, 2003
    Que sait-on de l'Afghanistan et de son peuple, à part le haschich des baba-cools des années 60, les tribus des "spécialiste " de l'Afghanistan des années 80-90 qui n'y ont séjourné que quelques semaines, financés par des gouvernements, des institutions ou des factions ? Le moment est enfin venu de connaître vraiment ce pays de pénétrer l'âme de son peuple. Après une analyse juridique, politique et diplomatique de l'Etat afghan depuis sa fondation, cet ouvrage explique, avec des mots simples, les orientations et les choix de société auxquels sont confrontés, aussi bien les Afghans, que les autres peuples musulmans.
  • GANNON Kathy
  • JOYA Malalai

Audio-Vidéo

  • 09/09/2009, "Les résultats n'ont pas de sens", affirme Abdullah Abdullah, France 24
    Selon des résultats partiels, Hamid Karzaï arrive largement en tête de la présidentielle. Interviewé sur France 24, Abdullah Abdullah, le principal rival du président sortant, affirme que de nombreuses fraudes ont émaillé le scrutin. Il y a eu des centaines de bureaux de vote où se sont déroulés des centaines de milliers de votes frauduleux. Je vous donne un exemple : 600 bureaux de vote n'ont pas ouverts mais ces bureaux ont fourni des résultats", assure l’opposant.
  • 28/08/2009, Karzaï peu enclin à un second tour, Washington s'impatiente, France 24
    L'idée d'un second tour n'enchante guère le président afghan sortant, Hamid Karzaï, ce qui exaspère Washington, inquiet du manque de transparence de l'élection du 20 août qui pourrait remettre en cause la légitimité du futur gouvernement.
  • 25/08/2009, Revue de presse internationale, France 24
    Selon le Washington Post, le ministre des finances affirme que le Président sortant Amid Karzaï obtiendrait 68% des suffrages. Si ce chiffre était confirmé cela impliquerait qu’il n’y ait pas besoin de second tour selon le Washington Post. L’opposant Abdullah Abdullah principal adversaire de Karzaï a déjà réfuté des chiffres. Ils dénoncent depuis plusieurs déjà des fraudes. Cette large victoire de Karzaï laisse aussi perplexes les experts. Avec les violences incessantes le Président était au plus bas dans les sondages. Et le Washington Post rappelle qu’en 2004 alors qu’il disposait du soutien populaire il n’avait remporté l’élection qu’avec 55% des voix. Si ce chiffre étrangement haut se confirme cela pourrait entrainer une vague de violences dans un contexte déjà très tendu.
  • 21/08/2009, Soupçons de fraudes au lendemain du scrutin, France 24
    Les invités de ce Focus sont Claire Billet, correspondante de FRANCE 24 en Afghanistan [journaliste embedded], et Mariam Abou-Zahab, chercheur et spécialiste de l’Afghanistan au CERI, à Sciences Po.
  • 17/08/2009, Entretien avec Mariam Abou-Zahab, spécialiste de l'Afghanistan, France 24
    Mariam Abou-Zahab, chercheur au CERI et à Sciences Politiques analyse avec nous les enjeux du scrutin.
  • 15/08/2009, La situation en Afghanistan, RFI - mp3
    Omar Samad, ambassadeur d'Afghanistan à Paris et Mariam Abou-Zahab, chercheur et enseignante à Sciences Politique et à l'INALCO analysent la situation en Afghanistan.
  • 07/08/2009, Le défi des élections afghanes, France 24
    Soupçons de fraude, abstention massive attendue, violences quotidiennes... Les élections afghanes ont perdu en crédibilité avant même d'avoir eu lieu. Les scrutins restent pourtant un test crucial pour le pays et la communauté internationale.

Liens

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Dossier créé le 18/08/2009 et mis à jour le 13/10/2017
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