Revue de presse Dominique Strauss-Kahn 2011

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Suivre l'actualité, courir après le vent.
Penser l'actualité, marcher à contre-courant.

Tous ceux qui accusent ou défendent l'accusé Dominique Strauss-Kahn ou la plaignante étalent complaisamment des spéculations fondées sur leurs préjugés et non des faits que personne ne connaît aujourd'hui et que personne ne connaîtra peut-être jamais, ce qui alimentera les spéculations...
Les récits, qui jugent Dominique Strauss-Kahn par principe coupable parce qu'il est un homme, blanc, riche et juif, s'écrivent au nom d’une cause juste (la cause des femmes, la cause de l’antiracisme, la cause des travailleurs, la cause des Palestiniens) comme si la défense d’une cause juste pouvait justifier une accusation sans preuves.

Médias qui spéculent
Médias qui informent
20 minutes Affaire DSK Diner's room Juridique
Atlantico Le séisme DSK Journal d'un avocat Actualité du droit
France 24 L'affaire DSK Paroles de juge Justice pénale
France Soir Affaire DSK
L'Express Agression sexuelle : l'affaire DSK
Source officielle
Le Figaro Affaire DSK, l'onde de choc New York State Unified Court System:
Le Monde Affaire DSK 22/08/2011 Recommendation for dismissal (25 p.)
Le Nouvel Observateur L'affaire DSK traduction Rue89
Le Point Le scandale DSK
Rue89 Strauss-Kahn
The New York Times Dominique Strauss-Kahn

Septembre

  • 18/09/2011, L'interview de DSK au 20h : l'intégrale, TF1
  • 14/09/2011, « Affaire DSK- Tristane Banon » : Circulation circulaire d’une rumeur, Acrimed
  • 02/09/2011, Le retour possible de Dominique Strauss-Kahn en France, Le Billet politique d'Hubert Huertas
    Dans une présidentielle, tout est politique, y compris ce qui ne l’est pas. Exemple, un homme est accusé d’un viol dans une chambre d’hôtel, menotté, emprisonné, puis libéré avec un bracelet, puis libéré mais sans passeport, puis libéré complètement, les charges étant abandonnés. Il s’agit au fond d’un fait divers.
    Mais cet homme, quand l’événement survient, est un Président potentiel, une personnalité centrale. Depuis lors tout se mélange, sa puissance et sa chute, les faits et les rumeurs.
    À Paris, dimanche prochain s’il se confirme qu’il rentre en France, il ne sera presque rien, un souvenir, une silhouette, rien d’actif pour l’immédiat, juste une image mitraillée par les flashes. Mais il sera un événement. Un événement politiquement sensible.
    Pourquoi ? Parce ce qu’une odeur s’accrochera à ses basques, une mauvaise odeur, carrément une puanteur, celle du soupçon.
    Ça sent mauvais. Est-ce le crime dégoutant dont on l’accuse, s’il l’a commis, ou est-ce l’odeur des rumeurs dégueulasses dont on l’accable, si ce ne sont que des rumeurs.
    Peu importe. Disons les choses comme elles sont, ça pue, et même si cet homme était propre, récuré, hygiénisé, lavé de tout soupçon officiel, innocent comme un nouveau né, il continuerait de traîner cette odeur impossible. On a beau dire pour se dédouaner qu’il est présumé innocent, c’est faux, il est présumé coupable, condamné à perpétuité avec peine de sûreté jusqu’à la fin des temps.
    Donc cet homme tombé de son cheval, riche peut-être, mais dévalué, hors d’usage, désarmé, relégué, est un banni de la société politique, et une bombe en même temps, une aubaine pour la droite, un danger pour le PS.
    C’est que cette histoire en a fait une boule puante, et qu’en politique, avant chaque élection, la boule puante est une arme. Les socialistes auront beau se boucher le nez, le reléguer dans un asile de fou comme l’a fait Michel Rocard, se sentir solidaire du haut-le-cœur des femmes comme Martine Aubry, le sommer de s’excuser puis de se taire comme le demande Arnaud Montebourg, il est des leurs et sa présence comme son absence continuera de hanter leur campagne.
  • 02/09/2011, L’affaire DSK, un défouloir à féministes, Courrier International
    De façon inédite, l'affaire DSK a servi de catalyseur aux gens de gauche mécontents et aux féministes qui ont déchargé leur bile en qualifiant tous les hommes puissants de prédateurs sexuels et de violeurs.
    On peut aussi se demander ce que cette affaire a apporté aux femmes et aux victimes d'agressions sexuelles. Les mensonges de Nafissatou Diallo n'ont aucunement bénéficié aux femmes. Ils ont au contraire confirmé le sentiment que les accusations dans ce domaine sont souvent imaginées à partir de rencontres consenties et que les plaignantes sont motivées par l'argent.

Août

  • 27/08/2011, Le besoin d'apprendre, un texte de John Berger, L'Humanité
    Alors que les spéculations se poursuivent, comme cela était prévisible, l'auteur fait un curieux rapprochement entre l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn et une cérémonie du souvenir de la Résistance au plateau des Glières.
    Il prétend que le programme de la Résistance "fut mis en œuvre, bon an mal an, entre 1946 et 1952". Il glisse sur la responsabilité de la gauche dans l'instauration du "nouvel ordre économique de la mondialisation" grâce au "tournant de la rigueur" et rejette tous les maux sur Nicolas Sarkozy ! Enfin, il juge Dominique Strauss-Kahn coupable parce qu'il était le directeur du FMI - CQFD.
  • 26/08/2011, Thierry LIBAERT, Choix des mots et communication de crise : le soulagement de DSK, Le magazine de la communication de crise et sensible
  • 23/08/2011, DSK s'exprime pour la première fois, Dailymotion
  • 22/08/2011, Le procureur abandonne les charges contre DSK, AFP - Reuters - Le Monde
    "Nous recommandons respectueusement que les poursuites soient abandonnées", écrit le procureur dans le document adressée au juge Michael Obus. "Les preuves physiques, médicales et d'autre nature dans ce dossier n'ont qu'une valeur limitée en ce qui concerne les points clé contestés d'usage de la force et d'absence de consentement. Ces preuves démontrent que l'accusé a eu un rapport sexuel avec la plaignante le 14 mai 2001. Mais cela ne démontre pas que ce rapport était forcé ou non consenti, et cela ne peut corroborer le récit de la plaignante", précise le texte. Les mensonges "accablants" de la plaignante rendent la poursuite de la procédure impossible, souligne le procureur.
    "Au moment de l'inculpation, toute les preuves que nous avions récoltées nous avaient convaincu de la fiabilité de la plaignante. Mais les éléments collectés lors de l'enquête post-inculpation ont largement sapé sa crédibilité en tant que témoin dans cette affaire", poursuit le texte. "Si nous ne pouvons pas la croire au-delà de tout doute raisonnable, nous ne pouvons pas demander à un jury de le faire. (...) Par exemple, pendant deux interrogatoires, la plaignante a fait une description saisissante et convainquante de son viol dans son pays d'origine. Elle admet maintenant que ce témoignage était faux."
  • 22/08/2011, Recommendation for dismissal [25 pages], New York State Unified Court System [traduction Rue89]
  • 22/08/2011, Le procureur abandonne les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn, France 24
    Le procureur de New York a décidé de demander le classement de l’affaire opposant Nafissatou Diallo à l’ancien directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn. L'avocat de l'accusatrice dénonce un "déni de justice".
    Cette annonce devrait s'écrire au conditionnel car la décision du procureur n'est pas encore connue.
  • 13/08/2011, Affaire DSK : comment (et combien) sont payés les avocats, Rue89
    Kenneth Thompson (avocat de Nafissatou Diallo), Benjamin Brafman et William Taylor (avocats de Dominique Strauss-Kahn) jouent gros sur l'affaire DSK. Mais les trois « lawyers » ont beaucoup à y gagner.
  • 09/08/2011, Affaire DSK : pourquoi une plainte au civil ?, Journal d'un avocat
    Comme il est beaucoup plus aisé à la victime d’obtenir la condamnation au civil si l’auteur a été reconnu coupable, elle attend généralement le procès pénal, qui intervient assez rapidement aux Etats-Unis. Il est rare que, comme dans l’affaire DSK, la victime saisisse la justice civile sans attendre.
    L’explication de cette possibilité de différence de résultat entre deux actions reposant sur le même fait est en réalité simple.
    L’action publique est une action pénale : elle vise au prononcé d’une peine, qui peut être très lourde (on a parlé de plus de 70 ans encourus). En contrepartie, les droits de la personne poursuivie sont garantis, de manière assez exemplaire. Notamment, le jury de 12 personnes doit rendre à l’unanimité un verdict de culpabilité au-delà de tout doute raisonnable (beyond reasonable doubt).
    Dans un procès au civil, la règle change. D’abord, l’unanimité n’est plus requise, il faut 5 jurés sur les 6 que compte un jury civil. Pas de peine, pas de 5e amendement. DSK pourra être cité à comparaître et devra témoigner. Il sera soumis au contre-interrogatoire de l’avocat de la plaignante. Enfin, il ne s’agit pas d’établir un crime mais une faute civile, qui laisse une plus grande marge d’appréciation au jury. Enfin, la plaignante a la possibilité de saisir le tribunal de son domicile, soit le Bronx, quartier populaire dont les jurés se sentiront plus proches d’elle que d’un blanc très riche, qui dans New York Unité Spéciale sont toujours coupables.
    Qu’est ce que cette action engagée si tôt peut indiquer ? S’engageant sur le sentier tortueux des supputations, l’auteur tient ici à s’entourer des plus grandes réserves et à rappeler qu’il n’a aucun accès privilégié au dossier, et dispose des mêmes informations que vous.
    Il paraît donc de plus en plus possible que le parquet renonce aux poursuites (on a vu qu’il ne s’est pas opposé à la levée du contrôle judiciaire de DSK, hormis son passeport qui ne lui a pas été rendu). La défense de la plaignante en prend acte et engage les poursuites de son côté dès à présent pour contrer l’effet de l’annonce de l’éventuel abandon des poursuites. On avait assisté à une manœuvre identique le 1er juillet quand l’avocat de la plaignante avait longuement raconté devant les caméras présentes devant le palais de justice les faits subis par sa cliente, sans négliger aucun détail sordide, pour faire oublier la victoire remportée par la défense. Tout ça pour mettre la pression sur la défense de DSK, pour la pousser à une transaction, c’est à dire un accord amiable d’abandon de la poursuite au civil contre paiement d’une indemnité substantielle (l’unité de compte est ici le million de dollars).
    De tout cela, je ne déduis absolument RIEN sur ce qui s’est réellement passé dans cette chambre ce 14 mai. [...] Et en tant qu’avocat, je sais bien quelle est l’horreur d’un viol pour une femme. Mais je sais qu’il existe une chose pire encore, c’est d’être condamné pour un viol que l’on n’a pas commis. Face à ces deux horreurs, la prudence s’impose, et elle me commande de me taire à présent.
  • 08/08/2011, Serge LEFORT, Rumeurs sur Dominique Strauss-Kahn, Monde en Question

Juillet

  • 28/07/2011, Affaire DSK : le procureur joue la montre, RFI
    Les apparitions publiques de la plaignante peuvent être considérées comme une stratégie de la dernière chance, destinée à faire pression sur l’accusation pour que l’enquête se poursuive et que le procès ait lieu. Mais il se pourrait aussi que cette démarche soit contreproductive. En s’adressant aux médias, la jeune Guinéenne court le risque de livrer une version des faits légèrement différente des précédentes. Une occasion en or pour les avocats de la défense, qui ne manqueront pas de soulever les possibles contradictions entre les révélations que Nafissatou Diallo a faites à la police et les propos qu’elle a tenus devant les journalistes, les médecins ou le grand jury.
  • 26/07/2011, La prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn repoussée au 23 août, France 24
    Ces reports à répétition entretiennent en effet le flou sur l'avenir de cette procédure pénale, alors que la plupart des experts estiment que les doutes émis par le parquet sur la crédibilité de Nafissatou Diallo rendent difficile la tenue d'un procès, synonyme d'interrogatoires poussés.
    Ce nouveau report intervient quelques heures seulement après les interviews données dimanche et lundi par la femme de chambre à l'hebdomadaire Newsweek et à la chaîne de télévision américaine ABC, après dix semaines de mutisme total.
    Difficile de juger les conséquences sur la procédure de ces apparitions publiques, très inhabituelles dans une affaire qui est formellement en attente de procès. "Les interviews de l'accusatrice de Strauss-Kahn accentuent les doutes sur les projets des procureurs", titrait mardi, le New York Times.
    D'autant que les spéculations sur les développements à venir ont redoublé après la rencontre, la semaine dernière, entre le procureur de New york Cyrus Vance et Me David Koubbi, l'avocat de Tristane Banon, la jeune femme qui accuse en France Dominique Strauss-Kahn de tentative viol.
    Selon plusieurs médias, le procureur pourrait demander aux autorités françaises l'autorisation d'interroger Mme Banon même si les affaires n'ont, a priori, aucun lien entre elles.
    En attendant, l'avocat de Mme Diallo, Kenneth Thompson, a annoncé dans le quotidien new yorkais qu'une plainte au civil, pour obtenir des dommages et intérêts, allait être déposée dans la semaine.
    De quoi encore entretenir le flou : en général, les victimes attendent que la procédure pénale ait bien avancé avant de déposer une plainte au civil, pour ne pas donner le sentiment aux jurés que leur démarche est motivée par l'appât du gain.
  • 26/07/2011, L'offensive de Nafissatou Diallo, France Info
    Nafissatou Diallo, Guinéenne de 32 ans, invisible depuis le début de l’affaire DSK. Celle qui accuse l’ex-patron du FMI de l’avoir violée "sort de l’ombre" pour reprendre les mots du Parisien-Aujourd’hui en France. "La femme de chambre c’est elle !" s’écrie France Soir. Libération préfère titrer sur "ses mots", cette version des faits racontée à la télévision américaine ABCNews. Le quotidien publie tout de même six clichés tirés de l’émission Good Morning America. Nafissatou Diallo maquillée, cheveux lissés, chemisier blanc et gilet rose pastel, ici la main sur le coeur, là séchant ses larmes d’un revers de main, ou encore les sourcils relevés, implorant le téléspectateur de croire en sa version. "Une fois encore, écrit Vincent Giret dans Libération, c’est parole contre parole, devant des opinions publiques prises en témoins." Un "coup de poker des avocats de la femme de chambre", note le Parisien, soulignant le malaise des intervieweurs de ABCnews, qui ont eu le sentiment que la jeune femme leur jouait la comédie par moments, à grand renfort de larmes de crocodile. Une offensive médiatique, qui "n’a rien de désespérée", analyse l’ancienne juge américaine Leslie Crocker Snyder, interrogée par le Figaro. La magistrate souligne que cette interview met le procureur de New York sous pression, à l’approche de l’audience du 1er aout.
    La plaignante joue les médias contre la justice...
  • 25/07/2011, Interviews by Strauss-Kahn Accuser Raise Doubts About Prosecutors’ Plans, The New York Times
    The decision by the hotel housekeeper who accused Dominique Strauss-Kahn of sexual assault to go public this week could hint that her legal team believes that prosecutors are close to abandoning the case.
    Lawyers not involved in the case said it was virtually unheard of for someone alleging sexual assault in a highly publicized case to come forward — name, face and all — to speak to the news media while prosecutors were still investigating.
    As a result, there was speculation on Monday that the hotel housekeeper’s advisers were pessimistic about the next move by the Manhattan district attorney’s office.
  • 24/07/2011, Dominique Strauss-Kahn Accuser Tells Her Story, ABC News
  • 24/07/2011, The Maid's Tale, Newsweek
  • 14/07/2011, Alain GARRIGOU, Les scandales sexuels et l’opinion, Les blogs du Diplo
    Pour comprendre les conditions de succès des informations qui nourrissent ce qu’on appelle un scandale, l’historien commencerait peut-être par un paradoxe : dans le monde entier, les opinions publiques ont été prises à témoin de faits dont personne n’avait été témoin.
    Les scandales n’éclosent jamais mieux que parce beaucoup de gens y voient ce qu’ils voulaient voir. Comment décide-t-on de la culpabilité ou de l’innocence d’une personne au regard d’informations sommaires concernant le sexe, domaine de l’intimité par excellence ? L’affaire DSK aura été un modèle du genre. La justice new-yorkaise a décidé en deux heures d’arrêter un « violeur », les médias ont lancé immédiatement des titres fracassants dont la seule source était la précédente. Dans le public, les avis se sont rapidement partagés entre l’indignation et le soupçon de complot. Sur la base de quelles informations ? L’historien doit déjà constater que la critique des sources, au fondement de sa méthode, ne fait pas d’émule pour juger de cette actualité. Selon ses critères, la fragilité des informations n’a d’égale que la certitude des opinions. Dans les scandales sexuels, dont les faits sont opaques et qui nécessiteraient une rigueur et une lenteur d’enquête particulières, les points de vue sont d’autant plus convaincus qu’ils sont préétablis.
    Les scandales sexuels sont ainsi une manifestation significative du régime d’opinion. Plus les faits sont incertains et plus ils laissent libre cours aux préjugés. On peut tout dire sans savoir. Si l’on a raison, tant mieux ; sinon, on ne se privera pas de s’exprimer. Laissons donc les faits, puisque aucun historien ne se hasarderait à trancher, pour nous occuper des mécanismes.
  • 14/07/2011, La curieuse morale de certains médias occidentaux, Renmin Ribao
    Faire son travail dans les limites fixées par la loi et obéir à des normes éthiques sont une base essentielle pour les activités des médias. Pour les professionnels des médias, c'est une obligation légale et éthique que d'obtenir leurs informations par le biais de canaux appropriés. Faute de quoi la crédibilité de la profession, et du secteur entier, sera mise en jeu.
    Mais hélas, les dernières années écoulées ont été témoin d'un déclin des critères éthiques au sein de certaines organisations occidentales des médias. Du fait de l'impact d'un environnement social de plus en plus dirigé par le marché, de la vaste utilisation des nouvelles technologies et de l'émergence des nouveaux médias, la concurrence est devenue de plus en plus féroce. Dans ces circonstances, certaines organisations des médias ont opté pour la recherche du sensationnel comme moyen d'attirer l'attention du public et de faire monter leurs taux de diffusion.
    La liberté de parole et le droit de savoir, qui protègent le journalisme d'investigation pour le bien public, ont malheureusement été utilisés abusivement par certaines organisations des médias et certains journalistes dans leur quête du sensationnel.
  • 13/07/2011, Sylvain CORMIER, L'affaire DSK signe-t-elle la mort de la présomption d'innocence ?, Le Monde
    Pourquoi ne pas appeler "la victime présumée" une plaignante ou un plaignant ? Ce statut n'a rien d'injurieux ou de dévalorisant et il a l'avantage d'être aussi précis qu'exact juridiquement. Le plaignant dénonce des faits qui devront être prouvés car ils ne peuvent être présumés.
    On appellerait une personne mise en cause dans une affaire criminelle ou délictuelle comme étant "suspectée" par les enquêteurs. Un "suspect" dont il serait rappelé que l'innocence seule, est présumée.
    N'oublions pas qu'il s'agit du pacte de confiance social essentiel sur lequel repose une démocratie. Et n'oublions pas tous ces "présumés coupables" innocentés en définitive chaque année et leur calvaire lorsqu'il reprenne leur vie, après avoir dû porter cette monstrueuse étiquette lorsque leur affaire a eu les honneurs de la presse.
  • 13/07/2011, Et surtout ce week-end, n’en parlez pas !, Les nouvelles news
  • 12/07/2011, Affaire DSK : pourquoi l'audience a-t-elle été reportée ?, NouvelObs
    L'affaire DSK n'est pas à un rebondissement près. Lundi 11 juillet, le procureur et les avocats de la défense ont annoncé le report de la prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn au 1er août, soit deux semaines après celle initialement prévue lundi 18 juillet devant le tribunal pénal de Manhattan.
    Selon le bureau du procureur, l'objectif de ce changement de date est, sans plus de précisions, de "permettre aux deux parties de poursuivre leur enquête sur cette affaire." Le procureur a seulement précisé "qu'aucune décision n'avait été prise" et que "l'enquête se poursuivait", tandis que les avocats de DSK ont exprimé leur espoir que "d'ici là, le procureur (prenne) la décision nécessaire d'abandonner les charges" contre leur client.
  • 11/07/2011, Bernard LAHIRE, Actualité, savoir se taire, Regards
    Les intellectuels sont de plus en plus souvent sollicités dans les médias pour parler de l’actualité. S’ils apportent une expertise liée à leur domaine de compétences, le sociologue Bernard Lahire estime qu’ils perdent leur légitimité quand ils deviennent de simples commentateurs des sujets imposés par la presse et le pouvoir.
    La construction médiatique de la réalité a fini par imposer dans l’ensemble de la société un sens de ce qui est « actuel », « important » et « digne d’intérêt ». L’attention médiatique, qui se concentre sur une série d’événements ou de phénomènes, tend fatalement à en laisser d’autres dans l’ombre. On mesure alors le pouvoir de tous ceux qui, d’une manière directe ou indirecte, contribuent à « faire l’actualité », à la « définir » et, au bout du compte, à établir ce qui est largement considéré comme la réalité du moment.
    Le système de définition politico-médiatique de la réalité fait apparaître toutefois ses limites de crédibilité à chaque fois qu’un thème d’actualité rabâché obsessionnellement durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, laisse brutalement place à un autre fait jugé temporairement plus urgent. Les gouvernants, qui ont bien compris le profit qu’ils pouvaient tirer d’un tel système, s’efforcent de censurer indirectement et subtilement certains sujets en concentrant l’attention sur d’autres sujets qui font diversion. Une partie de la force des grands médias et de l’Etat réside ainsi dans la possibilité d’orienter la réflexion publique, de faire parler ou d’obliger à débattre sur des sujets imposés.
    L'auteur tombe dans le travers qu'il dénonce en accusant Dominique Strauss-Kahn au nom de bonnes causes (le "mépris de classe" et le "sexisme aristocratique"). Il n'a pas su se taire !
  • 11/07/2011, Serge LEFORT, Coupable, forcément coupable, Monde en Question - AgoraVox - Le Post
    Les récits en faveur de la plaignante jugent Dominique Strauss-Kahn par principe coupable et justifient leur parti pris par la défense d’une cause juste : la cause des travailleurs, la cause de l'antiracisme, la cause des Palestiniens et surtout la cause des femmes.
  • 11/07/2011, Timothy GARTON ASH, El "caso DSK", El País
    Cuando, en un primer momento, defendió el hecho de que DSK tuviera que hacer el paseíllo -sin afeitar, desaliñado, esposado-, el alcalde de Nueva York, Michael Bloomberg, explicó a los periodistas: "Si uno no quiere que le vean esposado, que no cometa ningún delito".
    Pero ¿y si resulta que no cometió el delito? Ah, reflexionó Bloomberg, "entonces la sociedad debería mirarse en el espejo y asegurarse de tener más cuidado la próxima vez". En los últimos días, ha cambiado de parecer y ha dicho que "siempre pensé que esa exhibición era una cosa vergonzosa". Y ahora nos lo dice.
  • 10/07/2011, Daniel SIBONY, L'affaire DSK et la "présomption de véracité", Blog NouvelObs
    On doit pouvoir prendre en compte l'accusation qui semble plausible sans déclencher toute la machine qui la suppose entièrement vraie. Il doit y avoir une gradation dans la manière d'écouter des choses plausibles : entre les traiter par le mépris et les prendre pour vérité, il y a du jeu.
  • 10/07/2011, Prosecution of Strauss-Kahn Is Urged, The New York Times
    Mr. Perkins wrote: “To preserve the principle of due process, the decision to bring charges should be decided on its merits, not the character of the victim or the victimizer. If anything less than due process is delivered in this case, then justice will have been unduly denied.”
    Asked if race had played a part in the weakening of the case against Mr. Strauss-Kahn, Mr. Perkins said: “This is a very powerful white man; this is a very poor African woman. For us to ignore race would not really be looking at reality.”
  • 09/07/2011, Les femmes face à l'affaire D.S.K, Répliques
    Irène Théry, directrice d’études à l’EHESS et Valérie Toranian, directrice de la rédaction de Elle parlent au nom des femmes.
  • 09/07/2011, DSK... tastrophe ?, Le Monde
    Le Monde est le journal de référence en France, mais il soumet ses lecteurs à un "perp walk" permanent sur le fond, tout en défendant une approche de "grand seigneur" sur la forme. Je trouve cette "tartufferie" insultante pour les lecteurs." Ce courriel de Franck Deyris, envoyé apparemment de New York le 6 juillet, nous interpelle.
  • 08/07/2011, Michel CHOSSUDOVSKY, Les preuves d'une machination contre Dominique Strauss Kahn s'accumulent, Mondialisation
    Alors que les médias on tout fait pour éclipser la question, les preuves voulant que Dominique Strauss Kahn soit victime d’une machination s’accumulent.
    L'auteur n'apporte aucune preuve à la thèse d'un complot.
  • 07/07/2011, Bernard Debré croit faire oublier son billet sur DSK ? Pas simple, Numerama
  • 07/07/2011, Affaire DSK : « Aujourd’hui, on est dans la narration », Radio Orient
    L’affaire DSK apparaît comme le symptôme d’une société du spectacle débridée. Éric Maigret, sociologue, spécialiste de la critique des médias, livre son regard sur « l’affaire DSK » et son traitement par les médias.
  • 07/07/2011, L'avocat de la plaignante demande au procureur de se récuser, Reuters
    "C'est une requête stupide", estime Daniel Richman, professeur de droit à Columbia, pour qui la demande Thompson a plus à voir avec une opération de relations publiques qu'avec une requête légitime.
    Les dessaisissements constituent des cas rares qui n'interviennent qu'à l'occasion de conflits d'intérêts personnels impliquant des membres du bureau du procureur.
    "Les récusations sont très inhabituelles, même s'il y en a eu par le passé", note Paul Shechtman, avocat et ancien procureur.
  • 06/07/2011, Les affaires françaises de Dominique Strauss-Kahn, Diner's room
    Sitôt que l’étau de la Justice américaine semble se desserrer autour de Dominique Strauss-Kahn, une procédure française prend le relai. Un écrivain français a en effet porté plainte contre le susdit pour tentative de viol. En retour, ce dernier à porté plainte contre la jeune femme pour dénonciation calomnieuse.
    L'auteur détaille les enjeux de l’une et l’autre procédure.
  • 06/07/2011, 5 minutes avec Elisabeth Badinter, France-Inter - Dailymotion
    «On ne se sert pas d’une possible injustice pour faire avancer une cause.»
    La cause des femmes sert de prétexte pour accuser Dominique Strauss-Kahn sans preuves.
  • 06/07/2011, La pensée tribale : POLANSKY, DSK., Islam et engagement
    C’est ainsi que l’un des plus ardents porte-parole de la pensée tribale raciste n’est autre que le sioniste BHL, qui a pris successivement la défense de Polansky et de DSK.
    C’est au nom de ce même instinct primitif que vous le verrez célébrer de façon continue Tsahal, alors même que les soldats israéliens commettent les pires atrocités. Toujours au nom de la tribu.
    La cause des Palestiniens sert de prétexte pour accuser Dominique Strauss-Kahn sans preuves.
  • 06/07/2011, Strauss-Kahn Lawyers and Prosecution to Meet, The New York Times
  • 06/07/2011, Still a Case for Trying Strauss-Kahn, The New York Times
  • 06/07/2011, Strauss-Kahn Lawyers and Prosecution to Meet, The New York Times
  • 05/07/2011, Scènes de mœurs, Dedefensa
    Quoi qu’il en soit, notre perception est qu’il existe une force fondamentale, désormais, qui a la capacité de peser sur les décisions politiques alors qu’elle n’est politique que marginalement, artificiellement, et selon sa propre construction de la chose. Dans ce cas, il s’agirait de cette force qu’on désignerait vaguement comme “le féminisme”, comme hier on désignait, tout aussi vaguement, le “moralisme” du philosophe-guerrier BHL partant à la conquête libératoire de la Libye. Il n’y a dans tout cela rien d’extraordinairement nouveau ; le féminisme est quelque chose qui existe depuis longtemps, certes. Ce qui est extraordinairement nouveau, c’est le tourbillon d’une situation qui déplace complètement les positions des uns et des autres, bouleverse les rapports de force, transforme la matière même de la force, et parvient à des rapports de causes à effets complètement surprenants. C’est d’autant plus nouveau que “le féminisme” évolue sans visage, sans voix forte et nom connu précisément engagé dans cette bataille ; plutôt comme une sorte de poussée irrésistible, évidente, correspondant à l’air du temps et au cours des choses, - précisément, comme l’ont voulu DSK, les socialistes et la société postmoderniste d’influence tels qu’ils ont tous contribué à la modeler.
  • 05/07/2011, DSK : le site Atlantico "furieux" des accusations des parlementaires PS, France 24
    Le journaliste Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d'Atlantico s'est dit "furieux" mardi des déclarations de parlementaires PS accusant le site d'information, auquel Tristane Banon a collaboré, d'être proche de l'UMP et de participer à une manipulation contre Dominique Strauss-Kahn.
    Articles de Tristane Banon sur Atlantico.
  • 05/07/2011, Strauss-Kahn Accuser Sues N.Y. Post for Articles Calling Her a Prostitute, The New York Times
  • 05/07/2011, Sylvie KAUFFMANN, France, the U.S. and Strauss-Kahn, The New York Times - Le Monde
    [...] les proportions médiatiques et politiques qu'a prises le traitement de M. Strauss-Kahn dans les deux pays mettent en lumière des divergences profondes dans au moins quatre domaines : la justice, les rapports hommes-femmes, la transparence et l'argent.
  • 05/07/2011, Housekeeper Detailed Strauss-Kahn Attack in Hospital Notes, The New York Times
  • 05/07/2011, Prosecutors will agree to drop the charges against Dominique Strauss-Kahn, New York Post
  • 05/07/2011, L'affaire DSK, une leçon pour le journalisme, Slate
    Les sept chefs d'inculpation qui visent l'ex-directeur du FMI n'ont pas été inventés. Mais la machine médiatique s'est emballée : informations non vérifiées, sources anonymes... La véritable investigation suppose des moyens et un délai incompressibles, incompatibles avec l’instantanéité de l’information [du traitement médiatique de l'information].
  • 05/07/2011, Qui est le plus nuisible ?, Les mots sont importants
    Sans préjuger de ce que décidera la Justice américaine, on ne peut pas ne pas être écoeuré-e par la manière dont, en France en tout cas, les possibles « mensonges » et « accointances délinquantes » de Nafissatou Diallo, aussi dérisoires soient-elles, et surtout éloignées de l’affaire en cours, tendent à blanchir Dominique Strauss-Kahn d’un crime d’une tout autre gravité : une tentative de viol.
    Les mots sont importants !
  • 05/07/2011, Agnès MAILLARD, La bonne sœur et la putain, Le Monolecte
    Parce que nous savons toutes et on nous le rappelle sans cesse, qu'il nous suffit de ne pas être des saintes pour que tout mâle normalement constitué ait une irrépressible envie de nous fourrer son pénis dans notre vagin sans nous demander notre avis. Et c'est tout.
    Le dernier rebondissement de l'affaire DSK ne raconte jamais rien d'autre que l'histoire éternelle de la femme pécheresse, tentatrice, manipulatrice et coupable par défaut de la chute de l'homme. Qu'importe si l'homme en question avait un lourd passif dans les affaires de mœurs des plus éloquentes, ce qui compte c'est l'idée, finalement, que si la femme n'est pas une sainte, c'est qu'elle est forcément une catin et que ce simple retournement suffit à absoudre l'homme de tout soupçon de viol. Car peut-on parler de viol quand la victime n'est pas une blanche colombe, n'est-ce pas elle-même qui a provoqué, qui a cherché, qui a peut-être même forcé ?
    La cause des femmes sert de prétexte pour accuser Dominique Strauss-Kahn sans preuves.
  • 04/07/2011, Anne Sinclair soutien de DSK, aufeminin.com
  • 04/07/2011, DSK - Anne Sinclair : "N'oublions pas ceux qui nous ont craché à la gueule", NouvelObs
  • 04/07/2011, Présomption de véracité de la parole des victimes. Ne varietur, Diner's room
    Madame Irène Théry honore ce blog d’un long commentaire sous le billet précédent. Commentaire qui intéresse en réalité un ancien article, lui-même critique d’une tribune qu’elle publiait au Monde, le 23 mai 2011. Pour résumer de façon brutale notre désaccord - ou notre malentendu-, madame Irène Théry estime que les plaignantes doivent, dans les affaires de crimes sexuels, bénéficier d’une « présomption de véracité » , présomption à articuler avec la présomption d’innocence dont bénéficie l’accusé d’un tel crime. Je réfute, pour ma part, l’emploi d’une telle formule qui tend à nourrir une confusion sur la notion de présomption et instille l’idée d’une symétrie nécessaire de l’accusé et de la partie civile lors du procès pénal. Symétrie illusoire, et à mon sens, néfaste.
  • 04/07/2011, Regards croisés sur les affaires Secher et Strauss-Kahn, Atlantico
    Une justice américaine aussi prompte à accuser avec une violence folle qu'à reconnaitre ses erreurs, avant qu'il ne soit trop tard. Une justice française, tel un paquebot lancé sur son erre, poussif au démarrage et que des années seules peuvent conduire à se remettre en question.
    Suis-je le seul à regretter bien plus amèrement la violence cachée d'une justice française apparemment si prudente que la clairvoyance incisive d'une justice américaine en apparence brutale et impatiente ? Comment ne pas voir que notre système judiciaire a bien du mal à avouer qu'il s'est trompé en raison d'un orgueil institutionnel tellement incompatible avec toute l'humilité qui doit présider au jugement des accusés ?
  • 04/07/2011, L'accusation de viol à New York contre l'ex-chef du FMI s'effondre, WSWS
    Il n'est pas encore possible de déterminer si la relation avec la femme de chambre était un coup monté délibéré, comme de nombreux partisans de Strauss-Kahn en France l'ont suggéré. Mais le déroulement des faits après son arrestation montre clairement que, au minimum, l'affaire a été manipulée pour atteindre un but politique.
    WSWS défend la thèse d'un complot sans preuves.
  • 04/07/2011, Derrière leur spectacle, l'affrontement à préparer, Lutte Ouvrière
    Il y a le feuilleton DSK, ses frasques, son fric, son déjeuner entre amis à 600 dollars, et la lancinante question qui taraude les journalistes et les sondeurs : quel avenir politique pour l’ex-directeur général du FMI, ex-candidat présumé du Parti socialiste à la présidence de la République ? À peine ce feuilleton a-t-il connu une brève interruption qu’on lui a substitué le conte de fée d’un prince épousant une roturière dans une principauté d’opérette, entre banques et casinos. Et comme ces deux affaires commencent à lasser sérieusement un téléspectateur normal, voilà le Tour de France avec ses affaires de dopage réel ou supposé, ses vrais et faux suspenses !
    Pendant qu’on amuse la galerie, les nuages d’une nouvelle crise financière s’amoncellent partout dans le monde.
    L'art de l'amalgame pour dénoncer... la crise économique.
  • 04/07/2011, Tristane Banon : "Pourquoi je porte plainte contre DSK", L'Express
  • 04/07/2011, Banon veut à nouveau porter plainte contre DSK, Le Monde
    Alors qu'elle avait indiqué en juin ne pas vouloir s'associer à la procédure américaine à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn, la journaliste et écrivaine Tristane Banon, qui se dit victime d'une agression à caractère sexuel de la part de DSK, déposera plainte mardi "pour tentative de viol", a fait savoir lundi 4 juillet son avocat, David Koubbi, dans un entretien à L'Express.
  • 04/07/2011, Tristane Banon annonce qu'elle porte plainte contre DSK pour tentative de viol, L'Express
    Alors qu'aux Etats-Unis, l'accusation contre Dominique Strauss-Kahn perd de sa substance, en France, une autre affaire est sur le point de rebondir : la romancière Tristane Banon va déposer plainte pour tentative de viol contre DSK. Son avocat s'en explique.
  • 04/07/2011, Ivan RIOUFOL, Pourquoi DSK est coupable, Blog Le Figaro
    Dominique Strauss-Kahn, dont on a appris qu'il redoutait les pièges et les complots liés à son goût pour les femmes, persistait néanmoins à jouer avec le feu. C'est cette légèreté qui lui est reprochée. Un probable candidat à la présidence de la République s'interdit d'inutiles comportements à risques, sauf à estimer pouvoir tout se permettre.
    L'accusation d'Ivan Rioufol (Le Figaro) est identique sur le fond à celle de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin (Le Monde), mais plus directe dans la forme.
  • 04/07/2011, Clémentine AUTAIN et Audrey PULVAR, Non au procès du féminisme !, Le Monde
    S'il était prouvé que Nafissatou Diallo avait menti, ce serait un camouflet pour la justice, une délivrance pour DSK et ses proches après une terrible épreuve, ainsi qu'un coup très dur porté aux femmes victimes de viol.
    L'aveu se passe de commentaire. Clémentine Autain anime une chronique sur France Inter.
  • 04/07/2011, Michel FIZE, DSK, victime des "primaires" féministes ?, Le Monde
    Votre erreur, mesdames, et elle est magistrale, aura été d'"instrumentaliser" Dominique Strauss-Kahn pour défendre votre cause, qui est, j'y insiste, juste et que je partage. Les droits des femmes doivent être rigoureusement défendus et les violences qui leur sont faites doivent être quotidiennement traquées inlassablement et sanctionnées comme il se doit.
    Hélas, de même qu'il existe aujourd'hui des "anti-sarkozystes primaires", comme il exista naguère des "anti-communistes primaires", il existe aussi à présent des féministes que j'appellerai définitivement "primaires". Pour ces femmes-là, il ne fait pas de doute que tous les hommes sont, par définition, des salauds (au moins sexuels), et les femmes, globalement, des vertueuses nées, qui ne mentent jamais, ne manipulent personne. Par ce raisonnement, la gent masculine représente naturellement, à leurs yeux, le sexe dangereux, la gent féminine incarnant, du coup, le sexe glorieux, celui des amours simples et des désirs toujours honnêtes. Sexe animal et machiste d'un côté, sexe sentimental et "végétal" (de jolies fleurs en tête) de l'autre.
  • 03/07/2011, Quand l'affaire DSK assure le succès d'une rencontre féministe, Le Monde
    Un succès inespéré ? Un succès, en tout cas. "Merci, DSK !", s'amuse, en off, une vieille militante, rompue à l'analyse de la chose politique et ravie de l'affluence.
  • 03/07/2011, Alain GÉNESTAR, L'affaire DSK : entre vérité et fantasme, RFI
    Le juge de Manhattan a décidé, vendredi 1er juillet, de libérer Dominique Strauss-Kahn sur parole après des révélations sur plusieurs mensonges de son accusatrice. Les charges qui pèsent sur lui sont toutefois maintenues. Ce rebondissement met en relief l'emballement tant médiatique que public qui s'est emparé de l'affaire DSK pour faire de l'homme politique français un véritable coupable.
  • 02/07/2011, Les rebondissements de l'affaire DSK, entre vérités et mensonges, Paroles de juge
    Aucune leçon ne semble pouvoir être tirée des soubresauts judiciaires successifs alors que peuvent être citées par dizaines les affaires qui ont démontré que toute prise de position hâtive est injustifiée et dangereuse, et peut avoir des effets dévastateurs. Les affaires se suivent, les rapports s'entassent, les commission d'enquête se constituent et se séparent. Les observations judicieuses et les conclusions opportunent s'empilent les une sur les autres, mais finissent au fond d'un tiroir. On se promet de faire autrement et mieux la prochaine fois. Mais à la première occasion on oublie tout et on ouvre de nouveau la porte au n'importe quoi.
    Outreau, les procédures en révision après les revirements des plaignants, les mises en cause virulentes suivies d'un non lieu ou d'un acquittement, tout devrait nous inciter à appréhender les affaires judiciaires avec prudence et retenue, surtout les plus spectaculaires dont on sait qu'elles déchaînent les passions les moins contrôlées.
    Pourtant, il est à peu près certain que demain, à la première occasion, le même scénario se reproduira. Les medias et une partie de la population veulent du sang et des larmes.
  • 02/07/2011, Frenchwomen Weigh Benefits and Fallout of Strauss-Kahn Case, The New York Times
  • 02/07/2011, DSK. Les féministes gardent le cap, NouvelObs
    Même menteuse, Nafissatou Diallo ne met pas en péril le discours des féministes... Pas d'inquiétudes donc, pour ces femmes qui continueront à porter haut leur combat. "On se bat depuis trente ans, conclue Emmanuelle Piette, je savais qu'on n'allait pas tout gagner en une fois, mais la parole des femmes a été entendue."
    Les féministes restent droites dans leurs bottes comme le PCF 20 ans après le rapport Khrouchtchev car cette femme a menti pour la bonne cause.
  • 02/07/2011, DSK : le coup du "coup monté", CAPJPO - EuroPalestine [pro-paslestinien]
    "Tout ça va finir avec un gros chèque" : conclusion tout à fait plausible de Franz Olivier Giesbert ce jeudi soir sur France 2", écrivions-nous sur le site le 19 mai à propos de l’affaire DSK. Bien entendu, l’affaire ne sera jamais présentée de la sorte et il faut que Strauss-Kahn essaie de s’en sortir par le haut.
    Quant aux autres "casseroles" que se traînent DSK dans ce domaine et qui sont de notoriété publique, il serait de mauvais goût d’en faire étalage face à une telle "réhabilitation" promise de la victime.
  • 02/07/2011, DSK, proche de l’acquittement !, JSS News [pro-israélien]
    Tout d’abord, il faut comprendre que cet avocat l’a mauvaise car il s’est ridiculisé à défendre une menteuse, mais surtout, il va devoir s’asseoir sur un joli magot, celui de DSK, sur lequel il rêvait de se faire une santé ! Voila donc, la vraie raison de son désarroi, car n’ayez aucun doute, à l’instant ou Mme Diallo sera reconnue comme étant une grande affabulatrice compulsive et récidiviste, il sera le premier à la lâcher.
    J’ajoute que sa stratégie d’attaque était également complètement farfelue, car il l’a presque entièrement basé sur l’aspect raciale, sur le fait qu’un riche homme, blanc (et Juif), ait violé une pauvre femme noire immigrée, bosseuse, démunie, musulmane, etc… Bref, on connaît tous le bla-bla victimaire communautariste. Ceci aurait vite été démonté par la défense de DSK, qui aurait fait témoigner des dizaines de personnes noires, avec pourquoi pas des Présidents ou Premiers Ministres Africains, grands amis de DSK. Et puis, pour rappeler certaines évidences basées sur les statistiques ethniques aux USA, ceux qui commettent le plus de viols de femmes noires (et blanches) ne sont pas les mâles blancs Juifs et riches…
    De plus, dans son plaidoyer il a continué ses attaques raciales, mais cette fois-ci contre le procureur lui-même, en l’accusant de ne rien faire pour défendre une pauvre victime noire immigrée… (reprenez les points Godwin, plus haut). Cette stratégie, au-delà d’être ignoble, est tout simplement stupide, car mettre en rogne la seule personne qui soit susceptible de faire évoluer le dossier dans un sens ou dans l’autre, est purement insensé. D’ailleurs, on notera la différence de ton totale avec les déclarations de l’avocat de DSK, Monsieur Benjamin Braffman, qui a salué le courage du procureur de revenir sur ses décisions erronées, au lieu de le mettre au pilori devant la face du monde, en le traitant d’incompétent total, ce qu’il est, à l’évidence.
  • 02/07/2011, Dominique Strauss-Kahn and the hotel maid turns into a PR battle, The Guardian
  • 02/07/2011, Collapsing Strauss-Kahn Case Adds to Doubts on Manhattan Prosecutor, The New York Times
  • 02/07/2011, Affaire DSK : la plaignante était presque parfaite, Rue89
    Des mensonges, de l'argent, des soupçons de prostitution… En 48 heures, l'image de la femme de chambre s'est « effondrée ».
    Reprend l'accusation du New York Post, bien qu'il soit un "tabloïd populaire et populiste", en la mélangeant avec les informations du New-York Times.
  • 02/07/2011, Maid cleaning up as "hooker", New York Post [traduction Questions Critiques]
  • 02/07/2011, Raphaëlle BACQUÉ et Ariane CHEMIN, Affaire DSK : enquête de personnalité, Le Monde
    C'est une histoire folle ; mais une histoire qui ne pouvait arriver qu'à lui. Une histoire à la mesure de Dominique Strauss-Kahn, cet homme dont les talents multiples devaient lui permettre d'aspirer aux plus nobles ambitions, mais capable de les sacrifier aux plaisirs les plus triviaux. Un homme plus épris de sa liberté que de sa réputation, séduisant en diable mais inquiétant parfois de désinvolture.
    L'incroyable fait divers révèle a posteriori les réelles fragilités d'un candidat et de son dispositif présidentiel. Trop de goût pour la jouissance et le risque. Une confiance en sa bonne fortune frôlant presque l'amoralité. Et, enfin, un entourage excusant toutes ses faiblesses. Même si la justice américaine le blanchit, l'épisode aura poussé DSK à un examen médical, révélant le squelette sous le costume.
    Une "enquête" écrite au vitriol dans le style jésuite du Monde.
  • 02/07/2011, Raphaëlle BACQUÉ et Ariane CHEMIN, Quand DSK écrivait lui-même le scénario de sa chute, Le Monde
    Le Monde alimente la théorie du complot !
  • 01/07/2011, Dominique Strauss-Kahn, the media circus and the Roman arena, Ha'aretz
    As the fact emerge about the questionable validity of the DSK sexual assault case, important questions arise about the media's explicit coverage of the former IMF chief's alleged indiscretions as well as other scandals.
  • 01/07/2011, Reasonable doubt, mon amour, Diner's room
    On a beaucoup glosé, ces dernières semaines, sur les affaires de viol ; la « présomption de véracité » dont devrait bénéficier la malheureuse « victime » — désormais vulgaire « plaignante » — les antécédents de Dominique Strauss-Kahn qui troublaient, et ne prouvaient pas. Le cas pourrait bien se dénouer aujourd’hui sur les antécédents de la plaignante, l’incertitude qui pèse sur ses déclarations, son passé et sa condition.
  • 01/07/2011, Letter From District Attorney to Defense in Strauss-Kahn Case, The New York Times [traduction Questions Critiques]
  • 01/07/2011, Rebondissement dans l'affaire DSK, quid pour 2012 ?, Reuters - Yahoo! Actualités
    L'article a changé trois fois de titre et de contenu en quelques heures : Le dossier contre Dominique Strauss-Kahn pourrait s'effondrer [calqué sur l'article du New-York Times] puis DSK va comparaître, doutes sur la crédibilité de Diallo.

Juin

  • 30/06/2011, Strauss-Kahn Case Seen as in Jeopardy [titre original comme l'indique le lien], The New York Times [traduction Questions Critiques]
  • 30/06/2011, DSK, empereur publicitaire à son insu, Blog NouvelObs
  • 29/06/2011, Chief of Sex Crimes Unit Leaving Manhattan District Attorney’s Office, The New York Times Lire aussi :
    - 24/05/2011, Affaire DSK : la Sex Crimes Unit défend la femme de chambre, L'Express
    - 01/07/2011, Affaire DSK : une troublante démission du côté de l'accusation, Le Parisien
  • 29/06/2011, Eric FASSIN, L'après-DSK : pour une séduction féministe, Le Monde
    A propos de l'affaire Strauss-Kahn, Alain Finkielkraut n'hésite pas à parler de viol dans une tribune publiée dans Le Monde daté 15 juin. Non pas, certes, pour qualifier "les faits qui lui sont reprochés", mais pour dénoncer l'atteinte à la vie privée dont nous menaceraient désormais les journalistes français qui regrettent leur silence passé.
    Alain Finkielkraut est un raciste pro-israélien. Il doit être combattu pour cela et non pour une phrase que lui prête Eric Fassin, qui prône un féminisme à l'américaine.
  • 28/06/2011, Promo sur le "troussage de domestiques", Les Nouvelles News
    Une publicité d’un voyagiste propose une promo « service de chambre inclus », allusion à « l’affaire DSK »... Puis la publicité est retirée après plusieurs protestations.
    Laurence Parisot, la présidente du Medef, dans sa croisade contre le sexisme veut enfin s’attaquer aussi à la publicité.
    Que Laurence Parisot soit célébrée parce qu'elle est à la tête d'une "croisade contre le sexisme", on croit rêver.
  • 28/06/2011, Yvette ROUDY, Le scandale "DSK" est une affaire politique, Le Monde
    Ce qu'il est convenu d'appeler désormais "l'affaire DSK" peut fort bien avoir pour effet immédiat la mise à mal d'une omerta millénaire. Sans préjuger de la culpabilité ou de l'innocence de celui par qui le séisme est arrivé, il devient - inconsciemment - du fait d'un système judiciaire exceptionnel - le révélateur de pratiques sexuelles masculines ancestrales, banalisées - mais destructrices - couvertes jusqu'ici par des silences, des sourires entendus, de la majeure partie de la gent masculine de la société française, et aussi d'une part non négligeable de la gent féminine.
    Le crime de Dominique Strauss-Kahn est d'être un homme !
  • 28/06/2011, Un ex-ministre chinois tombé dans un piège sexuel, selon Wikileaks, Chine Information
  • 24/06/2011, La victime dans le procès pénal, Paroles de juge
    Ces soubresauts judiciaires ne sont que le reflet des débats qui agitent la société dans son ensemble. D'un côté on constate que les "victimes" sont de plus en plus au centre de toutes les préoccupations. Mais d'un autre on redécouvre que les réalités sont souvent plus complexes qu'il n'y paraît au premier abord et que la justice, elle aussi, peut tomber dans le piège d'une attention excessive à la "victime".
    Certes, tout le monde a bien conscience que dans ces élans de compassion publiquement réitérés il y a une part non négligeable, et peut être un peu trop évidemment visible, de démagogie et de populisme. Quand des élus au plus haut niveau de l'Etat reçoivent certaines victimes (pas toutes au demeurant...) en faisant en sorte que tous les medias soient présents, quand les discours martèlent en permanence qu'il faut prendre en compte la souffrance des victimes, quand jour après jour la justice est montrée du doigt parce qu'elle ferait preuve, dit-on, de trop de timidité envers la délinquance à tel point qu'il faut adjoindre aux magistrats des citoyens qui, eux, condamneront plus souvent et plus sévèrement, le message est clair : il faut toujours écouter et entendre les personnes qui se déclarent victimes, et notamment les victimes de viol. Et satisfaire au mieux leurs attentes.
    Une victime se déclare, on s'offusque en s'en prenant à d'éventuels coupables. Et on enquête.. ensuite.
    On ne peut qu'être perplexe quand on lit ceci dans le texte de présentation d'une proposition de loi "pour la reconnaissance du droit des victimes dans la procédure pénale" déposée à l'Assemblée nationale le 22 juin 2011 par divers parlementaires (texte ici).
    Ainsi donc, pour ces parlementaires, l'individu qui a été acquitté c'est à dire jugé non coupable, et cela dans une décision aujourd'hui définitive, est quand même "l'auteur des faits". Pour ces parlementaires, l'acquitté est quand même le coupable et ils n'hésitent pas à l'affirmer dans un document public au mépris de la décision judiciaire et en sachant que même en cas d'appel un second acquittement pouvait être prononcé. Comment justifient-ils leur démarche ? Non par référence au dossier que certainement la plupart d'entre eux n'ont jamais lu. Mais uniquement parce que, comme ils l'écrivent, cet acquittement a occasionné un traumatisme à la "victime" et à sa famille et que la décision d'acquittement est "considérée" comme injuste par cette famille.
    L'objectif prioritaire pour ces parlementaires est donc bien de satisfaire les exigences des victimes en condamnant à tout prix celui qui est considéré par celles-ci  comme forcément coupable Même si, éventuellement, il ne l'est pas.
    Derrière un discours simpliste, parfois démagogique, régulièrement électoraliste, se cachent des problématiques complexes qui, quand on les examine, font apparaître que même les meilleurs intentions n'aboutissent pas forcément à une amélioration de la situation de ceux auxquels elles sont destinées.
  • 24/06/2011, Dix ans après, Catherine Millet vous reparle de sexe (et d'amour), Rue89
    En 2011, dix ans après, « l'affaire DSK » entraîne dans son sillage une exigence nouvelle de transparence en matière de mœurs, de normativité, et la tentation d'un puritanisme qu'on pensait cantonné outre-Atlantique.
    Alors nous avons pensé à Catherine Millet. Nous avons voulu l'entendre sur « l'affaire » mais pas seulement.
  • 24/06/2011, Dominique Strauss Kahn, la déliquescence et non la quintessence du socialisme 2/2, René Naba
    Mais le comportement le plus choquant pour un homme aspirant aux plus hautes responsabilités aura été sa forte propension vers la gente féminine. Ses «penchants naturels» ont été dénoncés à Solferino, à Budapest, et ailleurs, mais l’homme sur ce point s’est révélé incorrigible.
    La critique politique de Dominique Strauss Kahn tourne à l'accusation sans preuves. René Naba prétend même que Dominique Strauss Kahn serait "récidiviste" et l'accuse de "mettre à mort symboliquement sa victime, pour échapper lui-même au broyage d’une sentence impitoyable" !
  • 22/06/2011, Viols, incertitudes judiciaires, et motivation des décisions des cours d'assises, Paroles de juge
    Nous avons récemment abordé sur ce blog la question, délicate, de la prise en compte de la parole des personnes dénonçant des agressions sexuelles. Dans un autre domaine, il a été plusieurs fois débattu de la problématique de la motivation, inexistante jusqu'à ce jour dans notre droit actuel, des décisions des cours d'assises.
    En tous cas, dans ce genre d'affaires, il est absolument indispensable que les décisions des cours d'assises soient motivées, la motivation, comme déjà souligné dans les autres articles, étant cet exercice qui, quand il est trop difficile voire impossible, parce que les phrases et les paragraphes ne s'enchainent pas aisément malgré les tentatives, impose au juge de constater que la conclusion d'abord envisagée ne peut pas être suffisamment argumentée.
  • 21/06/2011, Alain GARRIGOU, Vous avez dit complot…, Les blogs du Diplo
    On a rarement entendu autant parler de complot. La brusque prolifération de scandales sexuels, de l’affaire DSK à l’affaire Ferry, a inondé les colonnes de presse d’accusations. Complots, disent les accusés. Théorie du complot, rétorquent les accusateurs. Il est vrai que les complots sont bien commodes aux uns et la théorie du complot aux autres. Au moins les premiers ne prétendent-ils pas à la théorie, mais simplement à se disculper, quand les autres ajoutent à la confusion en prétendant élucider. La théorie du complot est en effet devenue un lieu commun de la pensée publique, celle qui se répand dans les médias et dans les débats. Même sur des sujets où on ne l’attendrait pas.
  • 17/06/2011, YEUN L-y, Arrogance, made in France ! - Réflexions sur la solidarité masculine, LMSI
    Les « affaires politico-sexuelles » sont devenues une banalité médiatique française. Les révélations s’enchaînent les unes après les autres. Qu’elles concernent DSK, Georges Tron ou « un ancien ministre », elles illustrent toutes ce que certains souhaitent dissimuler : le pouvoir des hommes et l’oppression sexuelle subie par les femmes. En France, chaque année plus de 12 000 femmes sont violées sur leur lieu de travail (soit 4,7% du nombre total de viols).
    La lutte contre le viol est le prétexte démagogique pour accuser Dominique Strauss-Kahn sans preuves.
  • 16/06/2011, Compte rendu de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, Dictrict Attorney New York
  • 16/06/2011, Jay McInerney : « Les New-Yorkais sont fascinés par l'histoire DSK », ToutSurLaChine
    Oui, je suis fasciné par cette affaire et par la réaction des Français. Je pense que les démocrates américains et lecteurs du New York Times comme moi ont toujours considéré la France comme un phare et une inspiration en matière de pensée rationnelle, mais que de plus en plus nous avons l'impression que la gauche française est incroyablement en retard sur la question des droits des femmes. Nous avons ici un cas où une femme membre de la classe travailleuse et de la minorité noire a été prétendument agressée par un homme puissant et riche, et de supposés défenseurs des libertés sont indignés, non pas au nom de la plaignante, mais au nom de celui qui appartient à leur caste privilégiée. Cette affaire n'a rien à voir avec du puritanisme ou du sexe. Il y est question de violence et de coercition.
    De manière générale, on a l'impression que les New-Yorkais, pourtant de tradition bien plus cosmopolite que le reste des Etats-Unis, sont nettement moins choqués que les Français de voir un haut responsable être présenté en menottes devant les caméras...
    Les New-Yorkais ont été fascinés par cette histoire. La plupart ne savaient pas qui est Dominique Strauss-Kahn, mais le sentiment général dans la ville, c'est que nous sommes fier de vivre dans un pays où la police écoute une modeste femme de chambre et n'a pas peur d'arrêter un homme influent. Depuis les années 1980, nous sommes habitués à voir des hauts responsables être promenés devant les caméras en menottes, et il faut dire que nous aimons ça.
    Propos réactionnaires diismulés sous le masque du féminisme américain... pour justifier l'assasinat de ben Laden !
  • 15/06/2011, Joan W. SCOTT, "Féminisme à la française" - Réflexions sur l’affaire Strauss-Kahn, LMSI
    Irène Théry s’est inquiétée de ce que la parole de la victime compterait davantage que la présomption d’innocence de l’accusé.
    Le souci que manifeste Irène Théry pour le respect des droits de l’accusé va au-delà de sa sollicitude pour un personnage politique puissant, au-delà aussi de sa méfiance à peine voilée concernant les motifs d’une femme immigrée, de couleur, issue de la classe ouvrière. Elle a également voulu défendre l’idée que la séduction tient une place particulière dans la culture française ; pour elle, il s’agit d’un aspect unique et singulier de l’identité nationale française, une des caractéristiques de sa propre version du « féminisme à la française » :
    « Il [ce féminisme] est fait d’une certaine façon de vivre et pas seulement de penser, qui refuse les impasses du politiquement correct, veut les droits égaux des sexes et les plaisirs asymétriques de la séduction, le respect absolu du consentement et la surprise délicieuse des baisers volés. »
    Irène Théry a raison contre toutes les féministes institutionnelles.
  • 14/06/2011, Alain FINKIELKRAUT, DSK : on juge un homme, pas un symbole, Le Monde
    Je ne sais si Dominique Strauss-Kahn est innocent ou coupable des faits qui lui sont reprochés. Je ne sais qu'une seule chose, et malheureusement ce savoir, qui relève de l'évidence, est de moins en moins partagé : Dominique Strauss-Kahn n'est pas un symbole mais une personne singulière, avec un nom et un prénom. Même ceux qui, impressionnés par l'acte d'accusation et les indices distillés dans la presse, lui refusent la présomption d'innocence, devraient lui accorder, ce serait quand même la moindre des choses, la présomption d'individualité.
    Au lieu de cela, on conceptualise Strauss-Kahn à tour de bras et à longueur de talk-shows, on en fait un spécimen, un emblème, une catégorie ; on le noie dans l'abstraction. "Qui il est" est remplacé par ce qu'il est ou ce qu'il est censé être : le dominant dans ses oeuvres, le vieux-mâle-blanc-libidineux, le membre du club des puissants que rien n'arrête et qui se croient tout permis.
    Dans L'Insoutenable Légèreté de l'être et dans Les Testaments trahis (Gallimard, respectivement 1984 et 2000), Milan Kundera nous raconte une histoire très instructive. Voulant discréditer deux grandes personnalités du "printemps de Prague", le romancier Jan Prochazka et le professeur Vaclav Cerny, la police a diffusé leurs conversations en feuilleton à la radio :
    "De la part de la police c'était un acte audacieux et sans précédent. Et, fait surprenant : elle a failli réussir ; sur le coup, Prochazka fut discrédité : car, dans l'intimité on dit n'importe quoi, on parle mal des amis, on dit des gros mots, on n'est pas sérieux, on raconte des plaisanteries de mauvais goût, on se répète, on amuse son interlocuteur en le choquant par des énormités, on a des idées hérétiques qu'on n'avoue pas publiquement, etc. (…). Ce n'est donc que progressivement (mais avec une rage d'autant plus grande) que les gens se sont rendu compte que le vrai scandale ce n'étaient pas les mots osés de Prochazka mais le viol de sa vie ; ils se sont rendu compte (comme par un choc) que le privé et le public sont deux mondes différents par essence et que le respect de cette différence est la condition sine qua non pour qu'un homme puisse vivre en homme libre ; que le rideau qui sépare ces deux mondes est intouchable et que les arracheurs de rideaux sont des criminels."
  • 13/06/2011, Cécilia ex-Sarkozy sort de son silence médiatique, Ozap
    Cécilia Attias, ex-Sarkozy [...] a participé à un débat dont le thème était : « Sexe et politique », en référence à la récente affaire DSK qui a ébranlé le monde politico-médiatique.
    L'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, qui considère que « les femmes sont très attirées par le pouvoir » a fait une confidence surprenante sur sa (courte) vie de première dame. Au cours de déplacements au bras de son mari, elle a expliqué avoir assisté à certaines scènes « où des femmes approchaient de lui pour lui donner leur numéro de téléphone alors que j'étais juste à côté ». Vidéo intégrale.
  • 13/06/2011, L’affaire DSK : ras-l’bol des bobotes, Tlaxcala
    Contrairement à Autain, Pulvar, Alonso et consorts, je ne voudrais pas, en tant que femme, vivre -et surtout avoir vécu- dans un autre pays que la France. Car ces braves dames, qui ne seraient pas là où elles sont si elles n’avaient pas accepté les valeurs du monde patriarcal, ont l’air d’ignorer que le quotidien des femmes, c’est surtout assumer la triple journée (boulot, tâches ménagères, enfants, éventuellement malades, vieillards et handicapés). Je suis beaucoup plus inquiète de la destruction systématique de la prise en charge de la petite enfance et des enfants/adolescents, que notre système scolaire assurait encore il y a peu d’une manière qui favorisait les travailleuses, que du non-respect de la parité dans le monde politique et médiatique.
  • 11/06/2011, Affaire DSK : Après les Unes de journaux, les couvertures de livres, France Soir
    Après quelque 150.000 Unes de journaux dans le monde, des centaines de milliers de tweets, des milliards de clics sur Internet, l'affaire DSK fait l'objet d'une avalanche de livres.
    Dominique Strauss-Kahn est la poule aux œufs d'or des médias.
  • 10/06/2011, Mohamed EL BACHIR, Après DSK, une victime : la démocratie française, Le Grand Soir
    Et donc jusqu’à preuve du contraire, la sagesse conseille une compassion pour la victime en attendant les preuves qui infirment ou confirment l’objet de la plainte ou à défaut de sagesse, un minimum de décence commanderait de la retenue afin de ne pas mettre en doute les dires de la plaignante.
    Que Domique Strauss-Khan soit proche de la ligne politique du Parti Travailliste et du mouvement la « Paix Maintenant » ne peut faire illusion quand, on connait, par ailleurs, la politique de colonisation et de répression qu’a subie le peuple palestinien sous le règne des travaillistes israéliens. Donc une dénonciation d’un « sionisme DSK » n’aurait été nullement une hypothèse farfelue avec évidemment sa traduction hexagonale : antisémitisme.
    Coupable parce que juif et sionisne !
  • 07/06/2011, Libération visite la chambre de DSK, filme et s'attire bon nombre de critiques, Ozap
    Mais cette exclu de Libération.fr n'est pas du goût de tout le monde. 400 commentaires plus tard, pour la plupart négatifs, on tente de se justifier : « Libération serait-il devenu un tabloïd à la New York Post ? Un Voici bas de gamme ? Un journal voyeuriste ? Rien de tout cela, rassurez-vous. Mais pourquoi cacherions-nous aux internautes ce document tourné par nos envoyés spéciaux - qui se sont présentés comme des journalistes, et n'ont donc pas volé ces images ? ». Même le site Arrêt sur images ironise sur le scoop de son confrère : « La chambre 2806... est une chambre ! ».
  • 06/06/2011, Catherine MILLET, L’Affaire DSK vue par Catherine M., Mondes Francophones
    Autant les débats politiques dans nos sociétés sont de plus en plus lassants, autant lorsque ce sont des affaires de mœurs qui surgissent en couverture de nos journaux, nous nous passionnons. Et nous avons raison. Ce sont elles qui révèlent l’humanité à elle-même. Exemples. La presse française s’est scandalisée que les télévisions américaines aient été là pour filmer, déchu, mal rasé et menotté, l’un des hommes les plus puissants de la planète. On rappelait chaque fois qu’en France, pays civilisé, une loi interdisait de publier des photographies d’un prévenu menotté. Et pour ce faire, on repassait en boucle sur les chaînes de télévision françaises et pour s’en repaître les images de celui qui est un des « éléphants » du parti socialiste, encadré par des flics aux carrures de gladiateurs, parce que, en revanche, la loi n’interdit pas de rediffuser des images prises à l’étranger… La France est un pays sophistiqué qui ne dédaigne pas les jeux du cirque tels qu’ils se conçoivent à l’ère de la diffusion de masse.
  • 06/06/2011, Yahoo! Actualités nous balade à propos de Dominique Strauss-Kahn :
    - Le dossier du 6 juin contient 20 articles tous issus de Don'tmiss !
    - L'article de Yahoo! ne contient qu'un résumé de celui issu de Don'tmiss.
    - L'article de Don'tmiss ne contient qu'un résumé de l'article original.
    - L'article original fut publié le 27 mai par Ozap !
  • 06/06/2011, Affaire DSK : "Plaider non coupable ne signifie pas qu'il est innocent", L'Express
    Violence d'un titre à charge !
  • 04/06/2011, Le syndrome de l’impunité hante les hommes de pouvoir, Swissinfo
    Un des articles les plus crapuleux contre Dominique Strauss-Kahn écrit avec la caution du professeur en psychologie Udo Rauchfleisch.
  • 03/06/2011, Hubert LESAFFRE, Il y a une plaignante, mais pas encore une victime, Le Monde
    Les démêlés judiciaires de Dominique Strauss-Kahn ont ouvert la boîte de Pandore et de celle-ci en est sortie la "présomption de victime". Combien singulière apparaît cette étonnante et toute nouvelle notion, qui, selon ses promoteurs, serait le pendant nécessaire de la "présomption d'innocence". Ainsi, il ne serait pas envisageable qu'un droit puisse bénéficier au seul accusé, sans que, par une sorte d'effet miroir, un autre droit soit accordé à la plaignante, celui d'être une victime.
    Aussi, dans pareille affaire, présumer que la plaignante est une victime, c'est présumer que l'agression en question s'est bien produite, et donc, ipso facto, que Dominique Strauss-Kahn en est l'auteur. Or ce dernier a nié que ce soit le cas dans sa lettre de démission adressée au Fonds monétaire international. Certes, rien n'impose d'accorder plus de crédit à sa parole, mais rien n'autorise à lui en accorder moins. A partir de là, on se trouve en présence non d'une victime présumée, mais bien d'une plaignante, face à un accusé qui doit bénéficier, sans aucune réserve, de la présomption d'innocence.
    Lire aussi Journal d'un avocat.
  • 03/06/2011, Dossier : Affaire DSK : la justice américaine en question(s), Le Monde
    Dominique Strauss-Kahn va, lundi 6 juin, comparaître devant une institution au fonctionnement complexe, aussi vantée et médiatisée que controversée, et dont les résultats suscitent incompréhension et réserves. En fait, explique Mugambi Jouet, le système pénal américain est fondé sur le tout-répressif, les tribunaux étant loin d'être exemplaires. Si une partie des Français est choquée par la procédure américaine, c'est aussi, insiste James Whitman, parce que de chaque côté de l'Atlantique, il existe deux conceptions de l'égalité. Voilà pourquoi, propose Christopher Kutz, Français et Américains doivent encore fournir un effort pour se comprendre, les systèmes étant plus faillibles que les hommes. Mais attention préviennent chacun de leur côté, Daniel Soulez Larivière et Hubert Lesaffre. Pour le premier, il existe un risque de destruction préventive, le procureur n'aurait peut-être pas dû arrêter DSK. Le second rappelle qu'à cette heure, il y a une plaignante mais pas encore une victime. En réalité, conclut Roseline Letteron, c'est toute la question du traitement et de la perception de la présomption d'innocence qui nous différencie des Américains : si la parole de la victime présumée doit être entendue, pourquoi jeter l'accusé en patûre à l'opinion sans jouir des droits de la défense ?
  • 03/06/2011, Dossier : Les facteurs psychologiques de l'“affaire DSK”, Le Monde
    Et si Dominique Strauss-Kahn désirait sa chute ?, s'interroge le psychanalyste Serge Hefez. Non, lui répond Bruno Viard. Les événements qui se seraient déroulés dans la suite 2806 de l'hôtel Sofitel de New York, le 14 mai, ne peuvent pas être expliqués par un désir d'échec mais, peut-être, par un excès de confiance en soi, l'amour-propre pouvant s'exalter sans limite dans l'exercice du pouvoir, poursuit-il. Cette absence de limite, ajoute de son côté le philosophe Dany-Robert Dufour, caractérisant la culture dominante qui imprègne le monde des affaires et de la haute finance, ferait d'ailleurs de cette "affaire DSK" un symptôme de notre temps marqué par les pouvoirs illimités que s'octroient les véritables maîtres de ce monde. L'Autre étant ainsi réduit à une chose dont on veut jouir tout de suite, il est détruit, analyse Gustave-Nicolas Fischer. Le concept de l'Autre se trouve aussi au cœur de la réflexion de Serge Tisseron, pour qui il est urgent d'enseigner l'empathie pour lutter contre toutes les formes de violences.
    Un dossier crapuleux dans lequel la "psychologie" sert d'alibi pour accuser Dominique Strauss-Kahn sans preuves.
  • 02/06/2011, Le machisme, cause du viol ?, Atlantico
    La réponse d'un professeur de droit et de biologie... à une fausse question car elle implique sa réponse.
  • 02/06/2011, Nathalie Arthaud : "les affaires DSK, Tron, Ferry ne doivent pas masquer l’essentiel", France Info
    Pour Nathalie Arthaud, cette affaire comme celles impliquant DSK et Georges Tron, "reflète un sentiment du supériorité sur la femme, de mépris de la femme. Il y a du sexisme, de la mysoginie jusqu’au sommet de l’Etat. Je dénonce cela, mais j’espère que cela ne masquera pas les problèmes essentiels de la société française".
    Lutte Ouvrière est obsédée par l'ordre moral sous le masque d'un féminisme... réactionnaire.
  • 02/06/2011, Commentaire : Ferry-Joffrin et la République sans-culotte, L'Union
    On comprend mieux l’ire du directeur du Nouvel Obs à l’encontre du pauvre Ferry, «coupable» de valider la thèse du «tout le monde savait» qui arde si rudement le fondement d’une certaine presse, quand on sait qu’à l’occasion son dernier passage à Paris, DSK qui n’était pas encore seulement candidat à la candidature, avait secrètement déjeuné avec les grandes âmes de Libération, du Nouvel Observateur et de Marianne, pour leur intimer de le soutenir, et donc de tordre leur stylo dans le bon sens…
    Les arroseurs arrosés...
  • 02/06/2011, Editorial, La politique et le criminel poison de la rumeur, Le Monde
    La dénonciation de M. Ferry intervient dans un climat délétère, après l'affaire Dominique Strauss-Kahn, inculpé à NewYork pour tentative de viol, tandis que Georges Tron, secrétaire d'Etat à la fonction publique, a dû démissionner après avoir été visé par une enquête pour harcèlements sexuels. Dans les deux cas, la presse s'est vu reprocher son indulgence sur le comportement de certains responsables politiques.
    Le triomphe de la démagogie d'une politique spectacle obsédée par l'ordre moral.
  • 01/06/2011, La défense bancale de Luc Ferry : "Quand on n'a pas de preuves, on ferme sa gueule", NouvelObs
    "Nous naviguons sans cesse entre deux reproches dans ce microcosme. D'un côté, ce qu'on appelle l'omerta, la loi du silence. On se tait précisément parce ce qu'on n'a pas de preuve et qu'on risque la diffamation. Et de l'autre côté, l'autre écueil, c'est justement la délation et la diffamation (sic) qui est infâme quand on n'a pas de preuve."
    Luc Ferry fait la leçon aux faux-culs du journalisme !
  • 01/06/2011, Luc Ferry dénonce "le bal des faux-culs", Ozap
    Invité par Canal+ pour débattre sur "Le machisme en politique et le devoir des journalistes après l'affaire DSK" et par LCI pour débattre sur le thème "Sexe, médias et politique Faut-il tout dire ?", Luc Ferry a jeté un pavé dans la mare des journalistes qui s'arrogent le droit de dénoncer sans preuve.

Mai

  • 31/05/2011, Luc Ferry accuse un ancien ministre de pédophilie, NouvelObs
    Lors du Grand journal de Canal+, Luc Ferry, ministre de l'Education nationale de 2002 à 2004, a cité un entrefilet publié dans Le Figaro Magazine sur cette affaire.
    Il a affirmé ensuite qu'un "ancien ministre s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons". "Probablement, nous savons tous ici de qui il s'agit", a-t-il dit.
    "L'affaire m'a été racontée par les plus hautes autorités de l'Etat, en particulier par le Premier ministre", a-t-il poursuivi, sans citer non plus le nom du chef de gouvernement concerné.
  • 31/05/2011, Ignacio RAMONET, Une « gauche » dévoyée, Mémoire des luttes
    L’un des hommes les plus puissants du monde (chef de la plus importante institution financière de la planète) agresse sexuellement l’une des personnes les plus vulnérables du monde (immigrée africaine, mère célibataire). Réduite à sa concision, cette image résume, avec la force expressive d’un dessin de presse, quelques caractéristiques fortes de notre temps : la violence extrême des inégalités, l’arrogance sans limites des puissants, la chosification des femmes, le mépris des exploités.
    Sur la base de quelles preuves l'auteur peut-il affirmer que Dominique Strauss-Kahn a agressé sexuellement une immigrée africaine, mère célibataire ?
  • 31/05/2011, L’affaire DSK est un "phénomène social total", NouvelObs
    Oui, tout le monde en parle, en haut, en bas, à droite, à gauche. Tous les milieux, toutes les générations, ont quelque chose à dire, ont leur commentaire à faire. Tout le monde en fait usage, même si tout le monde n’en fait pas le même usage. Ce qui demeure commun, c’est qu’il nous ouvre un champ presque indéfini d’interprétations. On ne sait rien mais on interprète et moins on sait, plus la machine à interpréter - c’est-à-dire à échafauder des hypothèses - s’emballe, surtout quand cette machine est étroitement liée à une machine à vendre (de l’information).
  • 30/05/2011, David WALSH, La « gauche » américaine et l’affaire Strauss-Kahn, WSWS
    Dans ce contexte, le « féminisme » est séparé de la lutte pour les droits démocratiques, dont le droit de vote, de l’égalité des salaires, du droit à l’avortement. Il devient un jouet vindicatif entre les mains des femmes de la classe moyenne supérieure, qui entretiennent apparemment de la rancœur, voire de la jalousie, à l’égard des « hommes puissants ». En fait, il s’agit d’une grave déformation du féminisme dans son contexte historique.
  • 29/05/2011, Affaire DSK : Porsche, féminin de porc, Les Indigènes de la république
    Face aux noirs, aux arabes, aux musulmans et aux chinois, ils sont des féministes de la première heure, qui en ont assez de l’angélisme, de la bien pensance et de la présemption d’innonce. Mais quand il s’agit d’un homme blanc à la tete du pouvoir blanc, ils ne supportent pas la diabolisation et clame la présomption d’innoncence pour défendre un membre de leur communauté.
    Les Indigènes de la république joue les accusateurs publics... sans preuves parce qu'il "s’agit d’un homme blanc à la tête du pouvoir blanc".
  • 29/05/2011, Clémentine AUTAIN, “Affaire DSK“ : le viol du silence, NPA
    Propos démagogiques, qui sont aussi ceux du FHaine, relayés par le NPA.
  • 28/05/2011, Irène THÉRY, Un féminisme à la française, Le Monde
    En trois temps, l'intitulé du forum envoie valser toute prudence. Tout d'abord, on pose qu'une certaine tolérance aux inconduites sexuelles des hommes de pouvoir pourrait bien être un trait spécifique de la société française. Le cas DSK devient une sorte de paradigme des virtualités dangereuses inscrites dans l'identité historique de tout un peuple, sur laquelle on invite à s'interroger.
    Ensuite, au moment où un Français célèbre est inculpé, on propose de tourner le regard... vers les Françaises. Comme si ce transfert, du particulier au général et d'un sexe à l'autre, n'avait pas besoin de la moindre justification. Et comme s'il n'avait rien à voir avec le fait que parmi toutes les Françaises il en est une qu'au même moment certains se délectent à dépeindre comme singulièrement "tolérante". Derrière DSK, cherchez Anne Sinclair.
    Pour clore le tout, on ouvre les colonnes d'un grand journal à un procès jusqu'alors resté limité à un secteur du monde académique : celui des notions de "singularité française" et de féminisme "à la française", procès que poursuivent, depuis deux décennies, certains courants des études de genre (gender studies). Il vise le féminisme universaliste qui fut longtemps dominant en France, et reste un adversaire pour le différentialisme anglo-saxon.
  • 27/05/2011, DSK : pourquoi ils n'ont rien dit, Le Figaro
    Ceux qui savent ne parlent pas. Ceux qui parlent ne sont pas entendus. Connivence ? Autocensure ? Légitime respect de la vie privée et de la loi ? Le «cas DSK» pose la question de l'omerta à la française. Réponse de Luc Ferry à cette fausse question qui sert de prétexte à la délation... à la française.
  • 26/05/2011, Sergueï FEDOROV, Affaire DSK : la tragédie ou la farce ?, RIA Novosti (Vidéo)
    Cette affaire aura sûrement des conséquences sérieuses pour le monde entier et avant tout pour l’Europe.
    Réfute la thèse d'un complot.
  • 26/05/2011, Benjamin Brafman, l'avocat star de DSK, NouvelObs
    Un portrait people, mais intéressant.
  • 25/05/2011, DSK, les prédateurs et les charognards, La Sociale
    Intellectuellement brillant, politiquement changeant, humainement charmeur cynique et sexuellement compulsif, DSK aurait dû, comme les marchés, être encadré. Les frasques de l’intéressé sont affaire notoire du monde politico-médiatique.
    L'auteur - charognard - joue les accusateurs publics... sans preuves.
  • 24/05/2011, Présomption d'innocence, de véracité, de crédibilité... De quoi parle-t-on ?, Paroles de juge
    À l'occasion des poursuites engagées aux Etats Unis contre l'ancien directeur français du fonds monétaire international (FMI), les commentateurs ont utilisé des expressions qui mettent mal à l'aise le juriste. Alors que les proches de l'intéressé insistaient sur la présomption d'innocence, des mouvements féministes dénonçaient le crédit insuffisant accordé à la plaignante, une sociologue (Le Monde du 23 mai 2011) allant jusqu'à soutenir l'existence d'une présomption de véracité. Et il y quelques temps, des parlementaires avaient envisagé d'inscrire dans la loi un principe de présomption de crédibilité des dénonciations des mineurs.
    On le perçoit bien, le débat n'est pas un débat juridique. Les prises de position traduisent les courants de pensées autour de la situation des femmes, des violence exercées contre elles dans les sociétés occidentales, et bien d'aures choses encore. Mais quand il s'agit d'une procédure judiciaire, il faut faire attention à ne pas utiliser certaines expressions à tort et à travers.
  • 24/05/2011, Gérard DAVET et Fabrice LHOMME, Sexe, politique et police des mœurs, Le Monde
    L'Elysée, bien plus que les médias, n'ignorait rien de la vie privée de Dominique Strauss-Kahn. Le pouvoir, alimenté par ses relais dans la police, sait tout des secrets les plus intimes des hommes politiques, jusqu'à user des informations graveleuses dont il dispose.
    Le Monde alimenterait-il la théorie du complot ?
  • 24/05/2011, N'oubliez pas ma présomption d'innocence, Des bassines et du zèle
    Traduction de l'article de Katha POLLITT, DSK Déjà Vu, The Nation agrémenté du point de vue personnel du blogueur sur cette affaire, qui spécule en dévoilant tous ses préjugés.
  • 23/05/2011, Didier HEIDERICH, Affaire DSK paradigme de l’effet de sidération, Observatoire International des Crises
    Ainsi, il est intéressant de voir à quel point l’absence d’informations autres que quelques points factuels (heures, arrestation, déferrement,…) est compensée par l’image. Faute de comprendre la situation, les images se substituent à l’information pour couvrir la toile de l’imaginaire.
    Les féministes vont également rebondir sur cette crise pour dénoncer le sexisme de la société française, faisant ainsi porter la faute des premiers commentaires oublieux de la victime sur une culpabilité collective et culturelle des français. Cette analyse est étayée par la pondération des commentaires en faveur de DSK et de la présomption d’innocence au dépend de la victime présumée. Ici aussi se construit un imaginaire fondé sur l’homme latin et macho, le français arriéré et bestial dans la façon dont il pense la sexualité.
    Faute d’information, tout devient information, commentaires et faits se mélangent, l’irrationnel fait figure d’événement : la presse ne sort décidément pas grandie de cette affaire.
  • 23/05/2011, Post coïtum animal triste, Journal d'un avocat
    Parler de Dominique Strauss-Kahn comme d’un suspect, d’un inculpé ou d’un accusé est tout à fait correct. Juridiquement, le terme le plus exact à ce stade est accusé, puisque l’indictment a été prononcé par le Grand Jury. Le désigner comme “violeur” serait une atteinte à la présomption d’innocence. Mais le désigner comme “violeur présumé” est lourd, inélégant et imprécis, le terme présumé, sans doute inspiré par présomption d’innocence, ayant le sens de “Qui est supposé par hypothèse, par conjecture”. Soit l’inverse de ce qu’on veut dire, en somme. Un violeur présumé n’est pas un innocent présumé.
    Là où l’auditeur risque la migraine, c’est quand la victime devient à son tour présumée. Diable ! Si le violeur est présumé innocent, la victime est-elle présumée menteuse ? Non, bien sûr, mais on la rétrograde au rang de victime présumée. Ce qui fait beaucoup de présumés.
    Le mot français pour “victime présumée” est “plaignante”. Le terme de “victime”, qui étymologiquement renvoie au religieux, puisqu’il désigne ce qui est offert en sacrifice aux dieux (victima en latin), n’est juridiquement adéquat qu’une fois que le crime est établi, soit après la condamnation. Bref, le terme de victime est incompatible avec la présomption d’innocence. Vous comprendrez pourquoi l’usage intensif qui est fait de ce terme par les gouvernements successifs pose problème.
  • 23/05/2011, La présomption d’innocence face aux victimes de crime sexuel, Diner's room
    Je nourris un grand respect pour Irène Théry, qui ne méconnaît pas les complexité et les subtilités du droit1 ; elle ne parle donc pas à la légère. Je dois cependant à la vérité de constater que son propos tend ici à obscurcir le débat public plus qu’à l’éclairer.
  • 23/05/2011, Irène THÉRY, La femme de chambre et le financier, Le Monde
    Dans le maelstrom des commentaires, comment s'y retrouver ? Si l'on se souvient que l'enjeu de tout cela n'est pas de jeter aux chiens la vie privée ou la personnalité d'un homme à terre, mais une inculpation sexuelle précise dans le cadre d'une procédure criminelle définie, on aperçoit qu'un clivage nouveau est apparu dans le débat français. Evident d'une certaine façon, tant on s'accuse mutuellement aujourd'hui de n'avoir de considération que pour un maître de la finance mondiale ou de compassion que pour une pauvre femme de chambre immigrée, il n'est pourtant pas si simple à comprendre.
    En prenant en considération la parole d'une simple femme de chambre et en lui accordant la présomption de véracité, la police new-yorkaise n'a pas seulement démontré qu'elle pouvait en quatre heures renverser l'ordre du pouvoir et saisir au collet le puissant financier. Elle a aussi mis en scène une sorte de condensé inouï des incertitudes, des injustices et des espoirs de notre temps, et engagé un processus où vont venir s'engouffrer toutes les passions qui meuvent les sociétés démocratiques. Au risque de transformer tragiquement deux individus, inégaux à l'extrême, en boucs émissaires de nos désirs frustrés, de nos peurs ancestrales, de nos haines inassouvies.
  • 23/05/2011, Contre le sexisme : "Nous sommes tous des domestiques", Rue89
    Ils ont tous signé l'appel : Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon, Audrey Pulvar, Florence Foresti ou encore Clémentine Autain. Au total, 15 000 autres personnes ont soutenu la pétition « Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent !  » Dimanche, personnalités ou simples quidams ont manifesté près de Beaubourg, à Paris, pour contrer le « sexisme décomplexé » révélé par l'affaire DSK.
    La lutte contre le sexisme est le prétexte démagogique pour accuser Dominique Strauss-Kahn sans preuves.
  • 22/05/2011, Les puissants, la justice et quelques principes de base, Paroles de juge
    Cette arrestation, mais peut être plus encore les images diffusées en boucle, ont entraîné un flot incessant de commentaires en tous sens, ainsi qu'une avalanche d'articles de presse et d'émissions télévisées. On a tout entendu, et le contraire de tout notamment de la part des tenants du complot et en réponse des associations féministes qui se sont affrontés par medias interposés. On a senti se réjouir ceux qui voient dans les yeux des élites politiques et financières le mépris pour les gens ordinaires, de même que ceux qui reprochent au FMI de n'être qu'un outil de domination des pays riches sur les pays pauvres. Et tant d'autres encore.
    La jetée d'un puissant dans l'arène a réveillé les instincts les moins nobles. Les medias, tout en s'interrogeant sur une éventuelle atteinte à la dignité de l'homme dont l'image dégradée est donnée en pâture à toute la planète, ont quand même publié ou diffusé en boucle les images litigieuses. Le voyeurisme commercialement rentable dans une telle situation n'a pas laissé la moindre chance aux pétitions de principe.
    Toutes sortes de pensées plus ou moins malsaines ont donc rapidement tenu à l'écart les réflexions sereines.
    C'est pourquoi il n'est peut être pas inutile de revenir brièvement sur ce qui vient de se passer, mais en partant cette fois de quelques principes simples de base.
  • 22/05/2011, DSK : Des détails émergent sur la présumée agression sexuelle, Questions Critiques
    La police a été appelée vers 13h30 et Dominique Strauss-Kahn fut arrêté vers 16h40. Pesonne ne s'étonne de la rapidité de l’arrestation.
  • 22/05/2011, Alexander COCKBURN, DSK a-il été victime d'un coup monté ?, Questions Critiques
    Les Français sont pour le millionnaire. Les Américains sont pour la femme de chambre. Parmi les Français, trois personnes sur cinq pensent que l'ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, est victime d'un coup monté. (Strauss-Kahn a présenté sa démission du FMI le 18 mai.) Ici, aux USA il n'y a pas eu de sondage fiable, mais le sentiment du public est nettement contre Strauss-Kahn, sentiment amplifié par l'autosatisfaction de l'Amérique qu'elle est un Etat de droit, où la parole d'une femme de chambre est aussi valable que celle d'un millionnaire, en contraste avec la décadence morale et la déférence pour les riches qui prévalent en France.
    En fait, il n'y a pas grand chose qui milite de façon convaincante en faveur d'une conspiration. Strauss-Kahn faisait partie de la phalange habituelle des hommes politiques puissants qui sont persuadés qu'ils peuvent frapper les femmes et s'en tirer, convaincus qu'on ne croira pas ces femmes qu'ils ont agressées ou qu'elles n'oseront pas essayer de les dénoncer.
    Démonte la thèse d'un complot pour accuser Dominique Strauss-Kahn !
  • 21/05/2011, Affaire DSK : premier sondage, Observatoire des sondages
  • 21/05/2011, Paul CRAIG ROBERTS, DSK : L'establishment élimine une menace, Questions Critiques
    La police et les médias dévoyés ont rendu impossible un procès équitable pour Dominique Strauss-Kahn. Dès le moment de l'annonce de son arrestation sur présomption d'agression sexuelle contre une femme de chambre et, avant même qu'il ne soit inculpé, les comptes-rendus diffusés par la police étaient destinés à créer l'impression que le directeur général du Fonds Monétaire International était coupable.
    L'inculpation de Strauss-Kahn sert les besoins émotionnels des conservateurs, des gauchistes et des féministes, de même que les agendas de l'establishment. Les conservateurs n'aiment pas les Français, parce qu'ils n'ont pas soutenu l'invasion étasunienne de Irak. Les gauchistes n'aiment les riches hommes blancs et les fonctionnaires du FMI, et les féministes n'aiment pas les coureurs de jupons. Mais même si l'affaire du gouvernement se désagrège devant le tribunal, Strauss-Kahn a été retiré de la course présidentielle française et du FMI. Ceci est le cœur de cette affaire, pas de rendre la justice à une immigrée.
    La thèse d'un complot... sans preuves.
  • 21/05/2011, "Ils se lâchent, les femmes trinquent", l'appel des associations féministes, NouvelObs
    Ses organisations accréditent la thèse qu'il y a une victime et donc un coupable alors que personne n'en sait rien !
  • 20/05/2011, Dossier : Le rôle des médias dans l'“affaire DSK”, Le Monde
    Dans le cas d'agression sexuelle qui met en cause M. Strauss-Kahn, les journalistes ont-ils pratiqué l'omerta ? Fallait-il publier les photos du patron du FMI à sa sortie du commissariat ? Y a-t-il eu ou non connivence ? Pour Hervé Brusini, cette affaire impose une exigence de transparence, au moins pour tuer dans l'œuf les théories du complot. C'est avant tout une inadmissible "justice spectacle", répond Michel Fize. Le problème n'est pas là, estime Nicolas Beau, mais plutôt dans l'inquiétant pouvoir des communicants dont le principal effet est de déboucher sur de scandaleuses impunités médiatiques. Pour Béatrice Gamba et Agnès Guérin Battesti, les médias comme les politiques ont répété que Dominique Strauss-Kahn était "présumé innocent", sans se soucier une seule fois de la "présumée victime". Quant à Jérôme Coutard et Olivier Hassid, qui se sont intéressés aux réseaux sociaux sur la toile, ils soulignent l'inflexion démocratique de Twitter depuis l'éclatement de cette affaire.
  • 20/05/2011, Collectif d’Acrimed, Affaire DSK (3) : en direct du néant journalistique, Acrimed
    Dans des échanges d’une rare nullité, Patrick Boyer interroge ses collègues : « En sait-on plus sur cette jeune femme ? » Réponse de Pierre-Yves Dugas : « On n’en sait absolument rien ». Mais on en parle quand même...
    Acrimed participe à ce néant...
  • 20/05/2011, En défense de Strauss Kahn, Revue de presse internationale
    Serais je donc le seul journaliste de la presse étrangère à défendre Dominique Strauss Khan ? interroge ce matin le site de Pravda en Russie car l'ancien résident du FMI est devenu le bouc émissaire de tous les éditorialistes du monde... les pages débats sont remplies de nécrologies politiques.... et des mêmes mots : ce monstre, ce malade... président du FMI ? Candidat potentiel à la présidence de la république française...impensable... insupportable... scandaleux !
    Mais attendez une minute… dit cet article russe... n'y a t il pas quelque chose de louche dans cet acharnement ?... parce que pour l'instant Dominique Strauss Khan n'est qu'inculpé ? pas coupable de viol ?.... c'est à la justice américaine de le dire... et s'il était effectivement coupable il sera alors condamné pour ce qu'il a fait et l'histoire s'arrête là... pourquoi tant écrire sur cette affaire ? interroge encore Pravda... pourquoi tenter de juger une personne sans savoir ? sans avoir les éléments de l'affaire devant les yeux ? Sans avoir les témoignages des personnes mises en cause ? C'est pour le coup injustifiable.
  • 19/05/2011, Serge LEFORT, Présumé coupable - Victime présumée, Monde en Question
    Revue de blogs qui hurlent au complot, de ceux qui hurlent avec les loups (le présumé coupable est coupable ou la victime présumée est victime) et de ceux qui ne hurlent pas avec les loups (plus rares).
  • 19/05/2011, Adèle CHARTIER, José Bové - Dominique Strauss-Kahn, Monde en Qestion
    Article 35 ter de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse en matière de photos et de sondages d'un présumé coupable.
  • 19/05/2011, DSK, la bulle qui a éclaté, ou le naufrage d’un invraisemblable story-telling, novövision
    Avant-même d’en arriver à la bataille du premier tour, il fallait tout de même en passer par cette étape dont pas grand monde ne pointait le caractère pourtant hautement problématique: obtenir l’adoubement par un vote des militants et sympathisants socialistes de l’un des plus parfaits représentants de la «gauche caviar», le candidat d’une tout à fait improbable «gauche FMI», bref imposer à la gauche… le candidat de gauche préféré des électeurs de droite !
    Reprend la thèse journaliste sur "des années de non-dits accumulés, qui contredisent totalement le portait du «séducteur» que tentaient d’imposer les spins-doctors du candidat" et la thèse de psychanalystes médiatiques "évoquant ce «suicide» de DSK, ce geste d’auto-destruction, comme une sorte d’acte manqué". En clair, Dominique Strauss-Kahn est coupable !
    Conclusion démagogique
    : "la gauche doit repartir à la conquête de ces millions d’Ophélia, employées, femmes pauvres, précaires et isolées, qui lui demandent de l’aide, et dont elle n’écoutait plus le cri".
  • 19/05/2011, Dominique Strauss-Kahn y el clima del “Ahora o Nunca” para liquidar al adversario, ArgenPress
    Même positionnement que celui de WSWS.
  • 19/05/2011, David NORTH et David WALSH, Les questions sérieuses soulevées par l’affaire Dominique Strauss-Kahn, WSWS
    La présomption d’innocence sert d'argument à WSWS pour défendre la thèse d'un complot : "la destruction de la réputation politique de Strauss-Kahn".
  • 19/05/2011, Agnès MAILLARD, L'affaire DSK cristallise la guerre des classes, Le Monolecte
    Soutiens inconditionnels (et parfois aussi efficaces dans leur genre que la corde soutient le pendu) ou gôchistes aigris qui se vautrent dans la curée, ce qui est certain, c'est que juste après le faste du mariage princier, la société du spectacle nous offre à tous la fascinante mise en scène des frasques d'un puissant et de la chute vertigineuse qui s'en suit. La boniche contre le maître du monde, c'est le raccourci compréhensible par tous de la guerre des classes qui fait actuellement rage sur la planète. La question n'est pas tant de savoir la vérité...
    Le problème est justement d'évacuer cette question.
  • 19/05/2011, Strauss-Kahn Is Indicted and Will Soon Leave Jail, The New York Times
  • 18/05/2011, Serge HEFEZ, Une mystérieuse autodestruction, Le Monde
    Meurtre ou suicide ? L'avenir nous dira si Dominique Strauss-Kahn est victime d'une sordide machination, meurtre symbolique d'un homme au faîte de sa gloire, ou s'il vient de mettre en scène, sous nos yeux ébahis, le spectacle de son autodestruction.
    Un article crapuleux écrit par un psychanalyste des médias.
  • 18/05/2011, FMI, lamentable symbole d’un système capitaliste et patriarcal, CADTM - Tlaxcala
    Le machisme et le caractère patriarcal vont automatiquement de pair avec des comportements de domination, de harcèlement ou de violence sexuelle. Indépendamment de la responsabilité réelle ou non de DSK dans l’affaire actuellement médiatisée, la banalisation de tels comportements doit être dénoncée. La lutte contre le capitalisme est indissociable de celle contre un système patriarcal tant ces systèmes de domination ont des racines communes et s’alimentent mutuellement.
    En clair, Dominique Strauss-Kahn est coupable parce qu'il est un homme et responsable du FMI !
  • 18/05/2011, Henri MALER, Julien SALINGUE, Affaire DSK (2) : compassions sélectives, Acrimed
    Reprend la thèse féministe puis vire de bord... Mais que vient faire Julien Salingue, spécialiste de la Palestine, dans la critique journalistique des médias ?
  • 17/05/2011, Adèle CHARTIER, Julian Aussange - Dominique Strauss-Kahn, Monde en Question
    Tout le monde commente des accusations sans connaître les faits...
  • 17/05/2011, DSK : un scénario médiatico-judiciaire qui viole la présomption d’innocence, La Chronique Agora
    Il ne nous appartient pas de juger de la solidité de l’accusation ni de la gravité des faits reprochés au patron du FMI (victime d’un complot ou en proie à une pulsion incontrôlable ?).
    Toutefois, on ne peut qu’être confondu par l’immédiateté et l’ampleur de la publicité accordée à une arrestation motivée par une présomption de culpabilité établie avec une singulière célérité par la justice américaine. Cela avant même que des tests ADN aient apporté la moindre confirmation du scénario figurant dans l’acte d’accusation.
  • 17/05/2011, Twitter et ses 140 signes bousculent le temps réel, AFP-MediaWatch
    Des millions de tweets publiés en “temps réel” ne font pas de l'information, mais beaucoup de bruit.
  • 17/05/2011, Agnès MAILLARD, DSK : l'ivresse du pouvoir, Le Monolecte
    DSK n'est pas un séducteur. Ni un sex-addict. Ni un malade. Ni un con, d'ailleurs. C'est juste un homme puissant qui a intégré les codes de ses pairs, toujours les mêmes en vigueur depuis des temps immémoriaux : ce que tu veux, tu le prends. Ce n’est pas une histoire de sexe : c'est une histoire de domination sociale totale, de conscience de classe qui en placent certains au-dessus des lois et du sort du commun des mortels, de mépris de classe, aussi et surtout. C'est toujours la même vision féodale du monde, un monde d'inégalités, de brutalités, de domination où le prédateur en haut de la chaîne alimentaire a le droit de se servir : droit de vie et de mort, droit de cuissage, droit d'être au-dessus du droit !
    Accusation sans preuves fondée au nom du féminisme et de la lutte des classes.
  • 16/05/2011, The Strauss-Kahn case - Quelques mots sur la procédure new yorkaise, Diner's room
  • 16/05/2011, Google : Dominique Strauss-Kahn juif, viol, etc., Technologies du Langage
  • 16/05/2011, De quelques aspects juridiques de l'affaire DSK, Journal d'un avocat
  • 16/05/2011, Présomption d'innocence : ce que dit la loi française, Blog de Laurent Mucchielli
  • 16/05/2011, Arlette LAGUILLER, Un spectacle peu ragoûtant, Lutte Ouvrière
    Les propos démagogiques de LO sont aussi ceux du FHaine !
  • 16/05/2011, As Case Unfolds, France Speculates and Steams, The New York Times
  • 15/05/2011, Michel DEBRÉ, DSK inculpé [Télécharger]
    Il était connu de beaucoup que vous aviez des  attitudes sexuelles débridées, en France, en Belgique. Les choses étant  connues, les participants à ces parties fines s'en vantaient, mais la  France est tolérante, trop tolérante. Beaucoup de vos amis vous avaient  dit, semble-t-il, qu'il fallait vous calmer et certains pensaient que  vous aviez compris. Une alerte aux USA vous avait quasiment disqualifié  même si votre épouse vous avait pardonné, pour faire pleurer dans les  chaumières.
    Voici maintenant que vous êtes arrêté aux États-Unis pour violences sexuelles, la honte. Vous saviez que la France était  tolérante et, à tort, laissait la vie privée en dehors de la politique. [...].
    Quand  vous sortirez de prison, disparaissez dans votre ryad, ne vous  justifiez pas, ne dites plus rien. Vous avez été une fausse valeur, un  obsédé sexuel, un escroc intellectuel. Vous avez sali votre pays.
    Ce que je vous souhaite c'est maintenant de vous soigner, il existe des médicaments pour les délinquants sexuels.
  • 14/05/2011, Acte d'accusation, ABC News [Traduction L'Indépendant, Le Point, Rue89 - Adaptation Les Echos]
  • 14/05/2011, I.M.F. Chief, Apprehended at Airport, Is Accused of Sexual Attack, The New York Times

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